Chapitre 6

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Le ciel noir tacheté de nuage bleu nuit ; laissait transparaître les rayons blancs et lumineux de la lune qui palpitait dans le ciel froid de décembre. Les vingt heures avaient fait leur apparition les rues semblaient calmes en apparence, mais le bruit sourd de cette moto perturbait cette paix. Un rire moqueur et joueur dévalait à toute allure le centre-ville. Quelques voitures roulaient, alors que certains passant se pavanait encore dans les rues, en direction des bars ou des restaurants en tout genre.

Le soir le Black Trombman se pare d'une beauté incroyable, la rue l'habille d'une beauté agréable, laissant les tracas de la journée s'envoler. Et ce doux air de jazz, et alterne avec le rock agréable, qui sort des portes dès que quelqu'un les ouvrent pour pouvoir aller fumer une cigarette, afin de profiter d'un moment calme et paisible ; de prendre l'air.
Le soir apporte une alternative de choix, bien plus qu'agréable et enivrante à chaque fois.
Mikey avait embêté Chifuyu sur les capacités de sa moto, quelles n'ont pas été les erreurs lorsque les deux blonds se sont dit de faire la course contre une voiture et d'arriver les premiers au bar. Ils avaient été tellement vite qu'en à peine dix minutes ils étaient déjà arrivés. Prenant des raccourcit selon les dire des jeunes hommes un peu enfantins.
Une fois arrivé, la vue les calma, laissant derrière eux l'arrêt du moteur et le bruit des clés qui se rangeaient aussi vite dans une poche en jean. Ils s'assirent sur une dalle en pierre. Dans la nuit, on pouvait voir que ce soir, la lune était belle, et la vue de ce fleuve laissant les lumières noctambule l'éclairer dans cette rue animée apportait une touche de confiance, qui donnait envie de se confier.

- « Alors c'est lui ton vendeur ? » demanda Chifuyu en regardant son ami, qui semblait déjà ailleurs. Mikey regarda longuement la rue passante, avant de poser ses yeux noirs sur son ami.

- « Je ne sais pas, je me sens bien avec lui, quand on se parle sans que Shin soit là... »

- « Dis-lui. Il ne t'a pas lâché une seule fois du regard, et tu rougis en plus. » finit par rire le blondinet rebel.

Il posa ses bras contre la grande rambarde en fer, regardant cette péniche avancer dans cette scène nocturnal pour laisser comme marque de son passage des vagues qui se réveillaient d'un sommeil en plein outrage incapable de se calmer, trop sottes à se bousculer. Leurs regards se tournèrent vers le pont, qui laissait une vue sur le cinéma et le bowling.

- « Tu crois que lui et moi, ce serait possible ? »

- « Et pourquoi pas, ne pas essayer ? »
Le petit blond se retourna pour sourire.

- « Et toi ? »

- « De quoi moi. On parle de toi hein. »

- « Il ne te plaît pas mon pote ? »
Chifuyu dévisagea soudainement son ami en se reculant, alors que celui-ci approchait sa tête afin de capter l'attention et de voir comment réagissait son ami. Mais comme si la Terre entière ne voulait pas que l'on sache, une voiture se gara sur un emplacement qui lui était destinée.
Des phares les éblouirent, avant que deux garçons ne sortent, un, un peu fatigué, l'autre un sourire sauvage au visage qui s'étendit un peu plus en voyant les deux blonds plisser les yeux, tentant de retrouver la vue.

- « Mikey, tu ne devineras jamais... » le nommé tourna la tête, tout en dévisageant son ami qui s'approchais de lui. « 'Tin t'es pas beau comme ça... »
Baji s'approcha de Mikey avant de le regarder de haut en bas, un peu déçu remarquant que les deux blonds se tenait la main.

- « Quoi ? »

- « Draken à parler de toi ! » il détacha aussi vite sa main de son ami, pour secouer dans tous les sens le noiraud qui se mit à rire en regardant le grand tatoué qui le regardait un peu agacer.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant