Chapitre 35

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La nuit tombait dans les immenses vallées sifflantes, emportant avec elle la joie et l'émotion paisible d'un agréable moment qui tombait en ce soir-là. Dans ce même instant, de ciel un peu encombré, quelques flocons frivoles s'écrasaient lentement contre ce vaste manteau blanc éclairé par des lampadaires chauffants, des pas craquelant et des rires imposants. Des gens s'aventuraient dans cette avancée nocturne, alors que les pentes poudrées de blanc laissant le regard aveugles sur les vastes montagnes fiévreuses sifflaient un fifre lointain. Les chansonnettes fredonnées apportaient une touche amusante, tandis que l'air chaud de leurs souffles s'écrasait contre cette barrière de froid imposant. Le paysage semblait lointain, pourtant, on aurait cru entendre un tintamarre infâme animé les rues. La direction demeurait inconnue mais reconnaissable. Le sol dansait à son propre rythme comme écraser par des pas lourds et pesants. Il était tout de même en train de brillait contre le lui, donnant l'impression de marcher sur un tapis de paillettes ; les fées serait-elle passée pour donner cette impression divaguant, nous faisant croire que voler est plausible...

La lune était pleine. Dans le ciel, elle paraissait bien là. Présente à son propre appelle, succédant à ce soleil. Le froid embaumait l'air. Alors qu'elle, semblait si belle. Dans les pupilles noires et écarlates, cette bille satellite jaunissait, et palpitait dans la vaste soie.
La lune semblait si vraie, et tellement fausse... si proche, et pourtant tellement loin. On pourrait y croire ; le prendre du bout des doigts pour la frapper avait qu'elle heurte les autres billes galactiques afin de savoir qui emporte se sac. Et pourtant, inatteignable, insaisissable... pas croyable. Sa fuite succombait à l'aurore. Et l'univers appelait à penser à des choses réelles comme ignorantes.
Sa lumière jaune brûlait le rétine, aveuglant les pupilles. Cependant l'espace s'occupait à merveille de cet instant.
Cette foulée du soir injustifiée les émerveillait.

L'atmosphère dégageait une aura un peu calme, sans pour autant que cela ne dérange, aveuglant, ou attirant toutes les pupilles noires qui osent à chaque fois s'éprendre amoureusement d'une confidence sur des sentiments que chacun n'ose pas avouer. Dissimulant cette envie plaisante. Oui, il y avait comme...
Quelque chose de serein qui laisse l'esprit un peu seul, la main plongée dans celle de quelqu'un ; un amant, un confident... qui lui aussi s'éprend de cette balade de retour alors que les autres semblent ne pas remarquer ce qu'il y a de bien intéressant autour d'eux. Tout simplement parce que l'on ne veut plus déranger.

Il faisait tard, et les journées semblaient les mêmes à chaque fois. Le doux air du froid dans les villes, les rires et les chamailleries incalculables qu'ils engendraient à chaque fois. Ce soir, il avait prévu une soirée pyjama un peu particulière, laissant de quoi arroser cette ambiance tout en ne perdant pas le fil du reste. Mais Kazutora se sentait d'humeur rieuse et moqueuse, alors il décida de faire sa réflexion qui lui brûlait les lèvres depuis une bonne grosse minute.

- « Et Baji... ne te transforme pas en loup-garou ou en vampire hein ? » annonça-t-il en désignant une lueur dans le ciel.

- « Profites-en pour déclarer ta flamme... » ce fut Chifuyu qui rétorqua de vive voix. L'ébène pouffa, alors que jeune femme aux cheveux blanc posa son regard sur le bicolore.

- « Chi... sérieux ? »

- « Laisse Fuyu tranquille. »

- « Tu dois me dire quelque chose Kazu ? »

Les pas de tout le monde se stoppèrent, le long silence presque éternel venait de se rompre en un battement de cil furtif. Mikey toujours posé comme un koala sur le dos de Draken se réveilla de sa sieste. Grommelant un peu, il peina à ouvrir les yeux pour ronchonner.

- « On est... » il bailla. « Renté ? »

- « Non, bientôt... » déclara le plus grand alors que les filles avaient disparu ainsi que Takemichi.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant