Chapitre 8

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La chaleur du matin sous une couverture bien qui nous tiens bien chaud, la douceur d'un réveil qui n'est pas brutal. Le doux silence, qui nous berce encore quelques secondes avant le retour dans notre vrai monde, qui nous déconnecte de ce monde de songeries, laissant nos rêves sur le côté, afin de mieux se réveiller. Une agréable sensation de repos et bien être qui laisse vos membres à l'aise, alors qu'il vous demande de vous étirer, afin de libérer vos muscles et craquer quelques os.

Le matin glacial de l'hiver, annonçait des degrés négatifs, alors que les chauffages des appartements libéraient cette fumée blanche afin de chauffer les pièces pour ne pas laisser le froid entrer dans les demeures. Le monde semblait s'être figé. Le givre sur les voitures immobiles, le vent frais qui semblait brûler les visages de ceux qui osaient s'aventurer dans les bras froids de ce temps ; ce fut le cas pour les quelques joggeurs et les promeneurs de chiens qui profitaient de cet air pour se réveiller.

Le matin arriva un peu tard, il devait être environ onze heures, tout le monde dormait à point fermé, en tout cas le calme régnait dans cet appartement du treizième étage. Chose plutôt plaisante et rare.
Finalement, une porte s'ouvrit, celle de la chambre de Chifuyu, un léger bruit de grincement pinça les oreilles calmes des deux jeunes hommes qui dormait profondément ou presque. Puis, des petits pas de velours silencieux se dirigèrent dans la chambre, ils arpentèrent la pièce, pour se retrouver face à ce canapé étendu, ou quelqu'un dormait, des petits miaulements se firent entendre.
Baji souffla, quelque chose venait de sauter sur lui, et ce bruit de chat miaulant l'avait retiré de ce profond repos. Quelque chose de rugueux lui lapait le bout du nez et de sa joue. Les doux poils de ce chat caressaient sa joue endormie, alors que cette petite chose toute douce se couchait sur son torse toujours en miaulant sur cet ébène, celui-ci ouvrit ses yeux, la chambre était encore plongée dans le noir et un souffle endormit sur le lit semblait encore se reposer. Il se mit finalement à ruminer, gémissant lentement d'être retiré de son sommeil, mais cette boule de poil était si adorable. Elle avait de long poils noirs soyeux, et brillants, des yeux bruns intenses. Il passa sa main pour caresser cet excès de mignonnerie, qui commença dès le contact à ronronner de plus en plus fort.

- « Coucou toi. » chuchota-t-il, les yeux attendris sur ce petit être beaucoup trop adorable qui ronronnait.

- « T'es tout mignon... » il le caressa sur haut de la tête, mais du mouvement se fit attendre, quelques fit un petit bruit de réveil. Une tête blonde, au tee-shirt trop large se redressa, se grattant le derrière du crâne, faisant un tour du propriétaire de sa chambre d'un regard.

Celui-ci se posa sur cet ébène qui tenait Peke J entre ses cuisses pour le caresser, ce qui le choqua. D'habitude son chat ne faisait absolument pas ça, il sautait sur lui, et même quand Kazutora passait la nuit avec lui, Peke J s'amusait à attaquer le bicolore.
C'était une première. Chifuyu crut qu'il s'agissait d'une blague, son chat n'était pas de base à être aussi docile que ça, sauf avec lui.

La boule de poils miaula une fois de plus sur Baji, qui... lui parlait. Cette scène Chifuyu la trouvait drôle ; comme étrange et un peu moqueuse, alors que de l'autre, il l'a trouvée hilarante et attendrissante. Puis, il se mit à penser que c'était mignon... mignon, sérieusement, il se demandait pourquoi il pensait ça. Il se rappela la conversation avec Shinichiro et Wakasa.

- « Bonjour. » finit par déclarer Chifuyu qui s'assit finalement dans son lit froissant un peu plus son drap.

- « Hey l'inconnu qui m'a laissé dormir avec toi ! »

- « T'abuses... C'est quoi ton prénom ? » il pouffa, laissant le noiraud jouer avec les pattes de son chat.

- « Baji... Moh t'es tout mignon toi ! » son humeur est vraiment surprenante, Chifuyu tilta. Ce prénom... il l'avait entendu quelque part. « Et toi ? » il gloussa, et remarqua que le petit blondinet qui le fixait, semblait presque sans vie devant lui, ou juste que son âme avait déserté son corps.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant