Chapitre 13

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Le bar sentait la luxure, comme si en l'espace de cette soirée, l'érotisme avait succombé. Ils avaient fait l'amour par des avances de l'un pour l'autre, comme sur un coup de poker, ils s'étaient retrouvés vites nus dans la remise du bar. Toutes cette monnaie, ce jeu... cette mascarade, c'était parce qu'il voulait coucher avec Wakasa. Il se sentait léger, ils étaient face à face. Le regard noir inexpressif et las se confrontait à ce beau regard entrouvert et incliné si expressif et épuisé. Ce corps athlétique, il les clapotis de l'eau raisonnaient dans l'immense salle de bain de leur lotissement. Dans l'air, comme à leurs habitudes, ils avaient opté pour mettre un fond sonore, qui les faisait lentement rire, et les incitait à s'aimer mais à laisser parler cette tension sexuelle entre eux.
Shinichiro était dans sa baignoire, l'eau coulait sur son corps, et il retenait son souffle qui lui coupait ses poignets froids, il se sentait léger, et il fumait. Il avait franchi un cap avec lui, comment le noiraud avait-il pu être aussi pris d'envie d'un coup... Imauchi Wakasa ; un frisson parcourut le grand noiraud qui expira cette fumée nauséabonde de ses poumons.
Les cheveux bicolores et méchés de son amant étaient attachés en une vulgaire queue de cheval instable, il n'avait pas pris le temps de la soignée. Wakasa était assis, son dos posé contre le torse de Shinichiro qui avait écarté ses jambes pour laisser son amant se mettre contre lui. Leurs torses se soulevaient et redescendait lentement, alors qui le noiraud caressait la cuisse de son amant qui expia un soupire, pour finalement sourire.

- « Encore ? » murmura-t-il comme si quelqu'un pouvait les entendre.

- « Tu me fait de l'effet Waka... » chuchota à son tour Shinichiro dans l'oreille de son amant qui se redressa, les joues emplies de désir, pour saisir le sexe de son amant qui avait déjà entreprit des mouvements.

- « On dirait un ado en chaleur tu sais... ? »

- « Je le suis toujours pour toi. » il laissa sa tête retomber sur l'omoplate de Wakasa, qui lui soupira un peu plus rauquement pour souffler son désire entre ses lèvres, laissant ses cordes vocales trembler.

- « Comment tu veux que je te résiste aussi ? »

- « Je suis trop séduisant pour toi mon cœur ? »

- « ... commence pas avec tes surnoms... »

- « Hum ? » il stoppa son mouvement, pour prendre les hanches du méché, le ramenant sur ses cuisses, pour entrer en lui. « Pardon mon cœur... j'ai envie de toi... »

Si Wakasa était le plus mature, l'intelligence de Shinichiro quand il s'agissait d'histoire érotique ou de fantasme dépassait ses exigences. Le noiraud laissa une multitude de petits baisers dans le cou de son amant qui n'arrêtait pas de souffler ; d'expirer toujours un plus fort. Leurs visages se déformaient d'une grimace de luxure, qui succombaient à l'envie. Leur désir n'était qu'infime, mais leurs envies, elles devenaient envahissantes. À toujours se convoiter, un jour ils se lasseraient l'un de l'autre, mais non, leurs nuits étaient déchaînées, et l'amour ne disparaissait jamais entre eux. Ils le voulaient l'un et l'autre, ils se voulaient.
Wakasa ne put retenir son gémissement, et les coups de bassin qui remuaient l'eau l'excitaient à chaque fois qu'il sentait sa prostate trembler. Il voulait se laisser être touché.

- « Mon cœur t'es si bon... »

- « Ne m'appelle pas comme... » il gloussa, avalant sa salive, essayant de retrouver brièvement ses esprits face à se coup de bassin si brutal et satisfaisant. « Ça... » un autre coup le fit perdre le pied, le noiraud l'avait trouvé finalement, il laissa un gémissement passer la barrière de ses lèvres alors que plus bas, l'une des mains qui reposait sur son bassin, alors qu'il vibrer sous va-et-vient vint à la rencontre de son sexe. « Shin... »

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant