Chapitre 50

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L'ambiance d'un bar de jazz, quand la maturité légère du soir remonte lentement. Une soirée privée, où le son de ce piano envoute fièrement l'atmosphère par le tourne disque dévoilant la magnifique mélodie d'une voix féminine qui vous invite à accepter ce requiem d'amour lent. Une ambiance très variée, un peu différente de toutes les autres fois. Le quatuor pianiste accompagné de ces cordes et des harpes, qui laissaient le jeu doux de la musique s'amuser avec les quelques notes juvéniles récentes dans les esprits fiers de tout le monde. 
La lumière tamisée sur les canapés en cuir marron, laissant les quelques tables basses se remplir de cendrier et de verres à moitié remplit. La bonne humeur des rires envahissants les murs où dansaient toutes ses peintures, vinyles et affiches datés et dépassés donnant un air si jeune et à la fois, si vieux d'une époque révolue. Frappant le pied, le swing d'un mouvement arquait le trombone sentimental de ce soir. Les quelques percussions rythmaient le cœur amoureux de tous ces jeunes gens, alors que ce vulgaire sourire heureux parcourait leurs esprits rêveurs. Se sentir libre, les quelques rires qui divaguent, cette jolie musique imprégnant d'une odeur nouvelle, un univers presque magique, qui sonnait l'heure de cette réussite. Ils avaient tous grandit. 

Le Black Trombman n'avait jamais paru aussi âgé pour une fois. Un bar ouvert depuis plus de trois ans, en plein centre de la ville. L'ambiance jazzy qui vous coupe de la réalité débordante de dehors. Alors que l'animation des gens semblait agréable. Plongé dans la douce lumière du soir, brillant et illuminant le flou artistique peu apprécié, mais avant tout admire par ses yeux voyageurs. Plongé dans les notes chaudes et envoûtantes d'un cocktail sous le bruit rythmé de la musique, choisi avec précaution par le gérant sous le regard admiratif de son amant. Chaque seconde d'existence semblait étrangement agréable... 

Les tables vides, les fléchettes regroupées sur ces cibles aux murs, le rire exaspéré de cette dernière ânerie annoncées dans le tas. La naissance de ce fou rire dans la pièce où tous ces amis étaient réunis. Vous vous souvenez de la première fois dont on vous a parlé du Black Trombman ? De ces fenêtres jaunes et blanches qui transpercent la vue, plongeant l'atmosphère un peu plus lointaine... cet instant fatidique qui a bouleversé leurs émotions, faisant ainsi chavirer leurs sentiments. Vous souvenez-vous de tout ça ? 

L'improvisation de la musique, comme de son comportement, face à cette personne. Laisser son cœur parler une ultime fois, laissant un futile et grave je t'aime franchir vos lèvres mensongères. Le bruit était une douce mélodie. Jouant avec cet anneau sur son doigt, délivrant l'appartenace tardive de l'amour junéville fleurissant tels les cerisiers pintaniers. La douce brise réchauffante, refoirdissait les visages rougis de diverses choses. Combien de fois s'étaient-ils dit qu'ils ne tomberaient jamais amoureux ? Un endroit rustre et malsain... non loin de là. Il s'agit d'un endroit exquis d'une romance affable et sain à la venue de sentiments passionnés. 

Shinichiro regardait ses amis, son frère et sa sœur. Le sourire aux lèvres, les yeux brillants, il souffla. 

- « Comment vont tous mes amoureux ? » déclara avec joie l'ébène. Alors qu'il écrasait sa cigarette, Baji lui souriait, Mikey s'amusait, Kazutora flirtait avec Senju, Koko rougissait. 

- « Amoureux ? » interrogea Sanzu dans un rire presque trop doux. 

- « Ouais ! » affirma Shinichiro, qui se rapprochait du bac à cacahuète. 

- « N'en pêche... ça fait bizarre de tous être réunis... » déclara Baji, après avoir volé une gorgée dans le verre de son amant, qui semblait occupé à parler. Il farfouilla sa poche, laissant ses mains grimper sur celles du faux blond.

- « C'est vrai... » avoua le violet, qui s'affala dans le canapé grinçant. « On ne sait pas vu tant que ça, sauf à notre mariage, et aux fiançailles des deux-là. » déclara-t-il en désignant de son index et d'un furtif regard Draken et Mikey. Il sourit tout même constatant la gêne.

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𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant