Chapitre 32

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La douce nuit qui annonce à cinq heures du matin la fuite vers un autre pays... l'annonce des vacances que l'on a enviée si fort, qui nous laisse un sentiment prenant qui s'harmonise peu à peu, à chaque fois que temps de dehors se lève dans l'atmosphère froide dans un lieu presque magique.
Partir en pleine nuit, les lumières des lampadaires qui éclairent la rue, alors que le pot d'échappement de cet autocar remuait l'air de cette matinée annonçait un peu trop tôt. Partir les bagages en main, une doudoune sur le dos, les mains dans les poches, grelotant alors que les portes s'ouvrent afin de laisser entrer ce petit monde d'enfant le sourire aux lèvres dans un aller qui promulgue l'envie d'évasion. L'heure des vacances sonnait enfin. Les yeux posaient vers le ciel... le regard joyeux et ce rire qui se fige dans le temps. 
Dirigé vers l'ailleurs, les prunelles amoureuses posaient vulgairement sur cette vitre alors que la buée d'un souffle chaud s'écrase dessus. Le bleu de ce ciel, qui permet à cette matinée de prendre place, laissant l'atmosphère agréable, et le paysage sublime. Une météo plaisante de l'intérieur mais à la fois douce et plaisante qui affirme que ces vacances vont pouvoir être frissonnantes par les perceptions qu'elles offrent. 

La légère brume dans l'environnement qui étoffe d'une lumière blafarde la route éclairée par le soleil levant dans l'aube que l'on voudrait embrasser, alors que quelques feux de croisement de certaines automobiles perdues à cette heure-ci. Cette musique qui vous laisse fredonner un air amoureux ou rythmé qui laisse vos pensées divaguer, alors que votre souffle chaud s'écrase contre la vitre gelée. Tout semble dormit autour de soi, ou paraît encore somnolant.
Vos iris demeurent comme émerveillés et brûlés à vif dès lors que vos pupilles écarlates se dilatent, piqué violement par les rayons éblouissants du soleil qui se lève un peu trop tard dans ce firmament trop calme, tandis que, le reste de votre corps s'extase devant cette couleur prenante, teintée d'une rose pâle et envoûtant. Cette couleur vive et fraîche, vous plonge dans un autre univers ; un retour dans le temps, un bon dans un monde entièrement angélique, presque imaginaire alors que, le fredonnement de nos oreilles se satisfait d'une paix et d'un silence qui naît dans l'air.
Les conversations matinales prise d'une voix enrouée, alors que la beauté nous prend de court. Et, lorsque vous croisez le regard adorable de votre amant allongé contre vous le joie semble prendre une vatse envergure, vous rendant plus heureux à chaque kilomètre passé... alors que la brume laissait derrière les roues qui roulaient sur la route intensifier la plaisance reposante de ces vacances.

Chaque rue croisée, pente et falaise qui devenaient de plus en plus enneigé alors que quelques sculptures de glace décoraient le village endormi. La chaumière qui laissait les cheminées souffler des fumées grises dans l'horizon... la chaleur des passants qui vous souriez et ne vous voyez pas comme des touristes incapables ; alors que les pas craquelaient sur ce tapis blanc entassé depuis des mois. Toujours aussi pur et candide qui laisse l'esprit divaguer et sourire bêtement tant vous trouver tout incroyable.
Les chalets d'antan, les boutiques presque trop vieilles, la vue des montagnes qui permettaient d'entrevoir les skieurs un peu trop pressés de skier ; dévalant les pistes à fière allure. Les vastes pistes empourprées de blanc, les sapins tous déguisés alors que les arbres les moins chanceux, encore nu de l'automne attendaient l'arrivée du printemps pour pouvoir s'habiller de couleur bourgeonnante.
L'énorme pont qui servait d'aqueduc habillait la place de ce village si adorable, rendant tout le reste plus que féerique. Des gens amoureux se tenaient la main, se disant quelques bêtises et mots doux. Alors qu'un groupe de jeunes adultes s'amusaient à avancer comme des enfants sous l'ambiance blanche qui avait enseveli tout sous son passage d'une étrange froideur chauffante.

Et dans cet air charmant, légèrement froid... Ce petit monde ce hâtait en groupe de couple, la cadence était rythmée ; Draken devant avec Mikey, Kazutora, Senju, Takemichi et Hina dans le milieu de ce cortège. Alors que Mitsuya et Hakkai, accompagnait de Yuzuha et Emma formait l'unique groupe de quatre juste devant deux amants à la traîne qui semblaient un peu trop ailleurs. Baji regardait Chifuyu, ce qui le perturbait, c'était ce nez qui laissait du sang s'y échapper, alors que tout le monde devant semblait déjà occupé.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant