Chapitre 31

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L'ambiance et l'odeur d'une salle de musculation fait toujours peur de premier abord. Pourquoi c'était-il aventuré... pire, pourquoi s'y rendait-il depuis une semaine, alors qu'il n'aimait tout simplement pas ça... alors qu'il se posait des questions existentielles sur le comment et le pourquoi il était là, et à quoi ça lui servait de faire tout ce cirque, cette altère ne bougeait pas, et cette série de pompes et d'abdominaux, en plus d'une course sur le tapis l'avaient épuisé. Son petit frère l'avait mis au défi de tenir au moins un mois, pour lui cela semblait devenir une éternité.
Tout ça parce qu'il ne voulait pas arrêter la cigarette... Koko s'était moqué de lui, alors que Takeomi l'avait encouragé à poursuivre ses efforts. Il aurait du tout simplement accepter la fait de se faire humilier que d'accepter un challenge sans importance outrant son égo, que de se faire embarquer dans les enfantillages de son petit frère.
Oui, Mikey était un vrai gamin.
Il était transpirant, assis sur cette machine, son regard dirigé au loin, sa gourde à la main. Il avala cette eau qui n'arrivait tout bonnement pas à l'hydrater. Son tee-shirt était trempé, non, il était inondé. Ses cheveux qui d'habitude étaient bien coiffés se retrouvaient plaqués sur son front et des gouttes de sueurs y perlaient en abandon, il avait chaud, et pourtant, au loin ce garçon faisait tout avec facilité. Il se sentait bête. Comme incapable de se battre, mais, c'était sa résolution. 

Shinichiro en avait marre de se prendre des réflexions sur le fait qu'il ne sache pas se battre ou qu'à moitié. Il s'était dit que s'il s'entraînait au dojo tout en rajoutant des heures en salle cela ne pourrait que lui être favorable. Et pourtant il avait envie de cracher ses poumons. Il n'en pouvait plus. Wakasa semblait si fort à côté de lui. Puis, qu'est-ce qui lui était beau...
Son tee-shirt lui musclé son corps, alors que ses muscles si élastiques et si forts ne peinaient en aucun cas à soulever des poids, ses cuisses lors des squattes semblaient si fermes et ses tibias, n'en parlons pas... des pensées perverse vinrent rompre sa réflexion. Il secoua la tête, non, il devait pensait à son défis. Son défis qui se transforma en comment avoir Wakasa là, tout de suite et maintenant. Ce fut les gens autour de lui qui le firent retourner à la réalité. Il secoua la tête fixant le reste de la salle. 
Ils faisaient comment tous ses gens ? Lui il vait du mal à rester fixe sur quelque chose, et essayait de ne pas s'évanouir et de tout abandonner... alors, oui, comment faisaient-ils ? Mais en se prenant dans ses réflexions, il attira le regard de quelqu'un.

Il avait les cheveux décoiffés, il avait l'air si concentré, les jambes écarté sur lesquelles reposées ses coudes. Le noiraud ne pouvait détacher son regard de lui. Il était si beau et séduisant. Il devait se reconcentrer sur son exercice de musculation et détourner au plus vite son regard. Il était déjà trop tard...
Wakasa lui sourit, et arrêta son exercice d'haltérophilie pour se diriger vers son amant qui lui faisait de l'effet. Shinichiro avait les joues rouges, les cheveux plaqués sur son front et pourtant décoiffé, son tee-shirt si inconfortable, collé contre lui, laissait voir à travers une musculature naissante, alors que son souffle irrégulier évoquait en lui un désir charnel... il secoua la tête, pour se poster devant ce noiraud qui visiblement n'en pouvait plus.

- « Tu t'en sors ? »

- « J'en ai marre... » le méché se mit à rire légèrement avant de s'assoir en face de son petit ami. « Qu'est-ce qu'il m'a pris d'écouter un gamin qui n'est pas foutu d'être un minimum mâture pour son âge... »

- « Shin... franchement, on doit vraiment en discuter de qui est gamin ? »

- « Non. Je ne suis pas mieux, mais quand même. Je vais dire que j'arrête. »

- « Pourquoi ? »

- « Je suis trop nul... et toi regarde toi... t'es si beau, t'as des putains de muscles qui m'excitent... pourquoi tu restes avec moi ? Hein ? » il baissa la tête pour regarder dans son sac après un vieux tissu afin d'enlever cette sueur qui glissait sur son corps.

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant