Chapitre 12

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Une nuit reposante... combien de fois avaient-ils oublié cette sensation de repos, combien de fois, ce sentiment d'apaisement c'était envolé de leur esprit, un peu trop lourd à regarder cette vaste étendue lumineuse dans le ciel de l'hiver. Les réverbères des rues laissaient une étrange lumière entrer dans cette chambre à la grande fenêtre et réchauffer l'air par un petit nuage de fumée triangulaire. Chifuyu était assis par terre, laissant son dos contre le pied de son lit deux places, il regardait le ciel plein d'étoile, parfois son regard bleu clair se dirigeait vers le garçon qu'il avait emmené dans sa chambre. Ils avaient trop bu. Baji quant à lui, se reposait un peu plus en hauteur, installé sur le matelas au bout du lit. Sa chemise mal boutonnée. Il ne s'en rendaient pas compte, mais un sourire apparut sur leurs visages qui s'illuminèrent à leur tour.
Chifuyu finit par retirer les boutons de sa chemise, puis, se mit un peu plus confortablement pour se mettre sous ses couvertures. Baji ne tarda pas à se mettre en caleçon à son tour.

- « Bonne nuit... »

- « Bonne nuit Chifuyu... »

Il y avait comme une drôle de chaleur dans le lit. Une présence un peu trop féroce, mais pourtant si agréable à la fois... Ça ne ressemblait pas à l'odeur de Mikey, ni à celle de Kazutora, non ça ressemblait à quelque chose de plus doux et plus abrupte, plus amer et corsé. Comme s'il y avait quelque chose de sauvage qui lui piquait les narines, il se sentait bien près de cette chaleur, mais il devait voir de qui il s'agissait. Si ce n'était pas ses amis qui avaient cherché du réconfort pour un quelconque motif... qui cela pouvait-il être... Pourquoi est-ce que cette personne s'était collé dos à elle pour dessiner de légers cercles contre son bas ventre. Il avait chaut, et pourtant de base, il se contentait très bien de son tee-shirt. Il remua, il ne devait pas, le laisser faire, mais un nouveau désir brûla en lui, trop puissant pour qu'il ne l'ignore. Il soupira, et guida à son tour les mains qui ne faisaient que caresser ses abdominaux et son V. Il fermait les yeux, sa tête recula en arrière pour heurter une épaule. Il devait avoir trop bu, mais... il voulait en profiter.

- « Ne fais pas ça... »

- « Je ne fais rien, tu guides tes mains tout seul... » soupira cette voix endormie et chaude qui remua un vent chaud dans tout ce corps. Il le savait, il devait ouvrir les yeux, tout arrêter. Il devait trouver le courage de décoller ses paupières, essayer de retrouver la vue, mais être posé contre cette personne l'apaisait. Il se sentait comme léger. Il aimait, et l'autre aussi.

- « Je... s'il te plaît... » Baji passa son autre main un peu plus bas, intensifiant les minimes caresses, pour se rendre désirable, et écarta les cuisses musclées et fines du blond qui ne faisait que soupirer fortement.
L'ébène crut déglutir, son ventre se déchira d'une déferlante passion papillonnante dans son bas ventre. Le désir se mêlait lentement au plaisir. Devrait-il continuer ou simplement arrêter avant le non-retour en arrière. Et cette voix emplit de désir et d'appels, comment le noiraud devait l'interpréter. Était-ce mal ?
Les deux jeunes hommes ne le savaient pas, quelque chose d'autre parlait en eux. Comme un nouveau sentiment. Ils ne le comprenaient pas ; cela en devenait dommage au vu du délicieux carnage dans leur tête. Les voilà perdus dans une drôle de folie enivrante. Le respect de l'un et de l'autre devenait étroit.

- « On ne devrait pas le faire... » murmura-t-il dans l'oreille de Chifuyu qui ouvrit les yeux, remarquant ce que faisaient ces mains sur con corps, il aimait cette vue, il adorait ces fourmillements en lui. Cette sensation qu'il voulait ressentir, et qui le faisait palpiter dans ses films de romances. Il en vivait une... la main remonta sur son tissu et il geint lentement d'une pudeur indiscrète, pour cette musique amoureuse qu'il écoutait à la radio lui venait en tête... pourquoi il voulait que tout ça continue.

- « Non, je vais être ton tuteur après... » Baji, effleura des doigts l'intérieur des cuisses du jeune homme qui se laissait faire, et qui semblait apprécier, leurs joues commençaient à s'empourprer. C'était bizarre...

𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant