𝘓𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘑𝘢𝘻𝘻 | ᵇᵃʲⁱᶠᵘʸᵘ ᵈʳᵃᵏᵉʸ ᵐⁱˢᵗᵘᵏᵃⁱ |

Chapitre 38

Plonger dans cette salle à regarde cet écran incapable qui vous montre cette page dansante et énervante. Ce sentiment de ne rien faire, plonger dans cette obscurité mentale en se demandant si c'était le bon choix à faire. Regardant son téléphone sans raison précise, en attendant ce son de notification qui allait le faire sourire et relever les yeux. Se remettre en question sur le but de ce qu'on fait, alors que rien ne semble vous prouver que vous y êtes encore attachés... et à ça le doute de la décision incompréhensible que l'on souhaite plus que tout saisir pour comprendre. L'odeur du café et des gâteaux de bon matin, un livre sur le côté et l'ordinateur en face de soi. Et ce cellulaire sur le côté presque mort. Aucun bruit de notification, juste le son assourdissant de silence. Il y avait le ronronnement assourdissant de ce chat qui dormait, alors que les deux autres venaient de déserter cet appartement en ce début de semaine. Réviser... il n'avait que ce mot en tête, mais son corps voulait faire autre chose. Son esprit se mettait à penser, après tout il avait le droit de se prendre du temps pour lui, elles n'étaient pas finies ses vacances... et pourtant, ses yeux bleus émeraudes se posèrent sur ce mail. Il pouvait aller travailler à l'animalerie du coin. Mais comment le dire... comment y croire, que dirait les autres...

Il souffla, relâchant la pression, faisant aller la chaise sur les deux pieds de derrière pour se balancer lentement. Il en avait marre. Peke J se réveilla et vint se poser sur la table, assis en face de Chifuyu qui s'amusait à se balancer dessus se rappellent des paroles de ses paternels qui n'en avaient que peu de faire de son orientation... à par lui dire qu'une chaise à quatre pieds et non deux. Le poil luisant et noir de Peke J lui rappelait son amant, et ses orbes jaunes intensifiaient cet échange, il se redressa pour lui caresser la tête et lui gratter la joue. 

Oui, il lui manquait, mais c'était un deal qu'il avait enfin décidé d'appliquer pour ne pas se déranger pendant cette courte semaine... et pourtant son raisonnement lui faisait mal, convenir de ça et de s'éloigner de lui... ce n'était tout bonnement pas possible, et ça ne faisait que trois jours que ça avait commencer. Retardant à chaque fois la date de commencèrent tout ça parce que l'un d'entre eux finissaient par appeler. Il leva les yeux face au plafond. Soufflant encore cet air lourd de ses poumons. Fixant son chat, pour sourire niaisement. Il voulait le voir, et il vouait lui en parler. Baji avait fini par voir une son amant n'allait pas bien... qu'il n'était pas dans son assiette.

- « T'en penses quoi toi... hein ? » il reçut comme réponse un ronronnement, avant de l'embrasser comme à son habitude. L'odeur de ce félin était agréable, bon... il sentait un peu le pâté de ce matin, mais l'odeur de son shampoing sec embaumé ses poils d'un parfum agréable. « J'ai envie d'aller bosser à l'animalerie, il me reste l'entretient... mais je ne le verrai plus beaucoup... » expira-t-il en espérant avoir une réponse ou un quelconque signe mais, non, rien de cela. Il baissa la tête pour sourire faussement. « J'y vais... je n'y vais pas ? » cette fois-ci il miaula, sautant sur les genoux de noiraud, afin de s'y allonger et de s'y trémousser. « Puis, j'ai le temps... » son cœur crut faire un bon, tant il trouver cette boule de poil adorable. « C'est dingue comment tu lui ressembles... »

La porte s'ouvrit, et des pas s'avancèrent dans la cuisine, un bruit de sachet retentit, et Peke J quitta les genoux de l'ex faux blond pour courir vers ce garçon.

- « Qui ressembles à qui ? »

- « Rien... t'es pas chez toi ? » demanda Chifuyu qui se leva pour se diriger vers son amant.

- « Non... puis tu me manques... » il souriait, cette canine dépasser, et son regard se posa sur ce chat qui ronronner entre ses jambes. Il lui donna une friandise, et passa sa main dans sa tignasse. « Mitsu bosse sur un nouveau projet, et j'ai besoin d'une pause... ça va toi ? »