Partie 49: Sombre🖤

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Ça fait aujourd'hui quarante(40) jours qu'il est parti,
Quarante(40) jours que les vies de beaucoup de gens ont changé, en si peu de temps, le temps d'un battement de paupière,
Quarante(40) jours qui ont ressemblé à quarante(40) années tant le temps semblait s'être arrêté pour faire durer la souffrance,
Perdurer la tristesse,
Pour nous plonger dans un futur si incertain, si...Sombre!

Y'a pas eu grand changement pendant cette période
Les journées se sont plongées dans une routine morose, et les nuits toutes autant sombres que cauchemardesques.
Sa situation ne s'améliore pas. Elle est calme le jour, beaucoup trop calme, et la nuit la tempête qui a frappé son coeur s'illustre en crise, entre cris et pleurs. J'emprunte les mots d'Andrea Rachelle pour décrire la situation.
Alors que la nuit tombe,
Sentant le noir velouté du clair de lune,
Les étoiles dansant tels des diamants,
Une nostalgie, un rêve. un souhait,
Envoyé avec un courant d'air comme un murmure, loin de l'abysse,
Avec des yeux précieux sombrant dans le bleu de nuit,
Je la vois rester dans le silence, certaine qu'elle l'attendra toujours...

Je suis perdue, je ne sais plus comment m'y prendre pour l'aider à sortir de cette gouffre où la vie l'a si cruellement jetée.
J'aurais donné ma vie pour partir à sa place,
J'aurais donné ma vie pour lui enlever à elle une telle douleur.
Impuissante, je me contente de lui consacrer mon temps, ma présence, mon attention, et mon réconfort, j'en oublie le reste du monde.
Je me réveille chaque matin avec l'espoir qu'elle se souvienne de sa vie, de la réalité oh combien douloureuse, mais nécessaire pour franchir ce cap.

Et aujourd'hui encore cher journal, je viens te parler à toi, avec l'espoir de soulager mon coeur alourdi par tant de maux qu'il renferme et qui ne peuvent être confiés qu'à toi, toi seul mon éternel confident, si secret, si muet...














Hey!!!! Entendait Leila et se tourne vers la porte où est adossée Maria qui sûrement venait de rentrer.

Elle lui lance un faible sourire, Maria s'approche, le visage inquiet.

Maria: Ma chérie, arrête de pleurer!

Cette phase à l'impératif, fait constater à Leila qu'elle pleurait, sans s'en rendre compte.

Effectivement, elle regarde la page de son journal, et vois qu'elle était mouillée.

Elle la ferme, la pose sur la table en face et se tourne vers sa soeur qui commence tout de suite à effacer ses larmes qui ne sont qu'une expression vivante de son chagrin.

Maria: Tu vas tomber malade à force de pleurer tout le temps. Pries pour lui, pour les deux ça va aller c'est la vie mon bb et on doit tous le comprendre en tant qu'être humain et mortel évidemment.

Leila: À vrai dire je ne sais plus ce qui me fait pleurer autant, si c'est la mort de Iss, où l'état où se trouve actuellement Hapsa?

Elle la regarde tristement.

_C'est étrange non? De ne pas connaître exactement la cause de ses maux?

Maria: Sois forte bb, tu ne peux pas sortir Hapsa de cette phase si toi même tu ne réussis pas à tenir ce coup du destin.

_Tu sais, tout ça m'a fait penser à toi.

Maria: Moi? Je ne comprends pas. Dit elle intriguée.

_Oui toi, je me suis demandée comment t'as fait pour surmonter la mort de maman.
Moi à l'époque j'étais trop jeune pour comprendre l'impact de la perte d'une source de vie même il ne m'a fallu que quelques années de plus pour réellement savoir ce que ça fait de vivre sans maman.
Mais toi tu étais une jeune fille encore ado qui brutalement a été confrontée à une vie sans mère, sans repère.

Au Nom de mon Honneur!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant