Partie 50: Cocktail Kiss💋

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6 Mois plus tard!

Six(6) Mois aujourd'hui qu'il est parti.
Je parle, non j'écris sans savoir quoi raconter tellement ces six(6) mois ont été longs.
Les six(6) plus longs mois de ma vie.
Six(6) mois qui ont ressemblé à six(6) longues années.

Quelques fois, j'ai voulu que le temps s'arrête, pour me permettre de souffler un peu, de reprendre de l'énergie pour pouvoir affronter ce combat continuel que je mène au quotidien.

Quelques autres fois, j'ai voulu qu'il s'accélère pour voir venir le jour où tout irait de mieux en mieux,
Le jour où l'on se réveillera avec la joie de voir tous ceux qu'on aime unis et heureux,
Le jour où l'on pourra parler sans limite, ou peur de dire un mot de trop.

Pourtant, le temps ne s'arrêtera pour aucune de ces raisons que je viens de citer.

Il ne m'attendra pas alors que la vie se poursuit...
Autour de moi, des gens essaient de continuer leur train de vie en s'adonnant à leurs activités habituelles.
D'autres prennent différents chemins afin de tenter d'autres horizons.

Ma vie à moi ne ressemble en rien à ce que j'ai pu imaginer un jour.

Durant ces six(6) mois Hapsa est passée par toute sorte d'état allant des crises aux léthargies,
Des larmes, aux humeurs taciturnes.

Je pouvais passer des nuits blanches à la surveiller dans son sommeil pour éviter qu'elle commette l'irréparable.
En effet, elle était sombrée dans un état de nervosité qui la poussait vers des envies suicidaires.
Ça commençait par des agitations, des cris déchirants qui la réveillait de son sommeil.

C'est en sursautant que je me réveillais en pleine nuit pour essayer de la retenir, en vain.
Je partais frapper violemment à la porte de la chambre de Zack, chercher de l'aide.

Chaque matin, je me réveille avec l'espoir qu'elle dise quelque chose de notre monde, et non de celui où l'a enfermée ce destin si cruel.
Et le soir déçue, je m'endormais en me demandant sans cesse comment et quand ceci allait prendre fin.

Comme recommandé par le médecin, on a contacté un spécialiste qui la fait suivre un traitement approprié à son état.

Au fur et à mesure qu'elle suivait ce traitement qui se faisaient à des fréquences irrégulières dû à l'emploi du temps chargé de son médecin chercheur résidant en France, elle devenait moins nerveuse de jour en jour.

Puis elle plongea dans un silence de mort,
Un silence au début paisible,
Plus tard inquiétant,
À la fin, attristant.

Elle n'ouvre la bouche que pour crier mon prénom s'il arrivait que je m'absente ne serait ce que pour quelques minutes. Ce qui a fini par rendre ma mobilité très restreinte.

Je la regarde souvent, j'ai envie de remonter le temps pour faire revenir ces moments où elle s'agitait, criait, hurlait, pleurait. Là au moins je sentais qu'elle était triste, malheureuse, peinée mais en vie.

Aujourd'hui, je ne sens plus sa présence, elle regarde autour d'elle.
J'ai l'impression qu'elle croit être entourée d'étrangers alors qu'un monde fou de gens qui tiennent à elle l'attend.

Au Nom de mon Honneur!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant