Chapitre 22

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PDV Gabriel

Bon, finalement j'ai décidé de ne pas vous faire attendre trop longtemps avant de revenir mettre mon grain de sel dans la narration. Il faut dire que j'ai un peu peur qu'après, vous soyez vraiment trop du côté de Charlotte. Mais je vous préviens, je suis beaucoup moins bavard alors ne vous attendez pas à un chapitre méga long. C'est parti !

Je suis réveillé le lendemain matin par Charlotte qui remue dans le lit. Enfin, dans son lit, je devrais dire, ne pouvant que constater que j'ai encore craqué ... Je sais que c'est mal, il ne se passera rien c'est carrément impossible, Baptiste ne me le pardonnerait pas. Oui, je veux dire rien de plus que ce qu'il s'est déjà passé, soit du bisoutage. Putain même ça ... il va me tuer s'il l'apprend ...

Mais qu'est-ce qu'il m'a pris, ENCORE pris je devrais même plutôt dire, car c'est la deuxième fois ... en trois jours ... Et le pire, c'est que j'ai bien envie de recommencer, là, maintenant, tout de suite. Je vous passe le fait que d'une c'est le matin, et que de deux, la sentir remuer comme ça contre moi, m'ont rendu plus que dur. Non Gab, concentre-toi sur autre chose ... Je crois que je vais lui sauter dessus ... Baptiste va me tuer ... Elle est vraiment douce et sa bouche est un régal ... Je devrais sortir du lit avant que Baptiste ne se lève ... Oui voilà, je vais sortir du lit ... Mais avant, il faut que je me calme, je ne veux pas que Charlotte voie l'effet qu'elle me fait.

Bon là, j'ai besoin d'aide. La situation est critique, je suis méga excité (et le fait de ne pas avoir baisé depuis un moment alors qu'en général c'est max quarante-huit heures entre deux coups n'aide pas sachez-le), avoir Charlotte près de moi n'arrange rien, je dois me lever mais pour ça je dois me calmer, mais tant qu'elle et là, impossible. C'est le serpent qui se mord la queue ... et c'est le cas de le dire ! Est-ce que je vous ai précisé que je suis en simple boxer et elle en culotte et T-Shirt ? Non ?! Ben c'est chose faite !

Ah ben là, c'est le pompon. Des bruits de filles en train de gémir viennent de commencer, à mon avis en provenance directe de la chambre de Baptiste. Ils n'en ont pas eu assez hier ? Ça ne va clairement pas arranger ma trique ça ... Le seul avantage, c'est que ça me laisse un peu de temps pour gérer ma situation, puisque Baptiste est maintenant occupé.

- Hé, espèce de ver de terre, tu vas arrêter de remuer ? je finis par dire à Charlotte.

- ...

- Ça va Chacha ? je lui demande inquiet qu'elle ne m'ait pas répondu.

- ...

- Hé, tu sais que tu peux me parler ...

- ... - toujours rien.

- Bon, tu ne veux pas me parler, mais je veux te dire que je suis là. En attendant, viens-là, dis-je en l'attrapant pour la caler contre moi et lui faire un câlin.

Bon, la sentir soucieuse avait commencé à me détendre, si vous voyez ce que je veux dire. Mais maintenant, c'est retour à il y a cinq minutes, à l'avoir collée à moi ... je vous laisse imaginer. Enfin non, n'imaginez pas, on va plutôt dire, je vous laisse comprendre.

- C'est mal, finit-elle enfin par dire.

- Qu'est-ce qui est mal ?

- Ça, nous, ce qu'on fait ...

- ... - je ne réponds pas, je sais qu'elle a raison, Baptiste serait vraiment fâché, mais là, tout de suite, il est occupé, et je n'arrive pas à m'en empêcher.

- Gabriel ...

Et je craque, je commence à lui faire un bisou sur le front, puis un sur la tempe, puis la joue, elle ne m'arrête pas, et je continue, me dirigeant vers le coin de sa bouche puis carrément sur ses lèvres. Sa respiration devient saccadée. Je la mets sur le dos et monte sur elle. Je continue à chercher ses lèvres, les force, la pénétrant de ma langue. Ma main se dirige vers son ventre, passe sous son T-Shirt, commence à la caresser. Elle halète sous moi et pousse un petit gémissement étouffé par notre baiser. Je sens sa main hésitante passer dans mon dos, pendant que la mienne remonte, toujours sous son T-Shirt, vers ses seins. J'ai besoin de la voir, je fais alors remonter son T-Shirt puis le lui retire. Bordel elle est juste parfaite. Si je vous disais combien de fois j'ai imaginé ce qu'il y avait sous ses habits, combien de fois alors qu'elle était en maillot j'ai voulu lui retirer ce maigre carré de tissu. Et c'est encore mieux que tout ce que j'ai pu fantasmer.

Putain de colocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant