L'Histoire d'Une Vie

Chapitre 17: Mes sentiments...

PDV de Lexa

Il se fait tard, et j'aimerai passer voir Clarke qui n'ai, finalement, pas sortie. J'ai passé mon rendez-vous avec mon agent à penser à Elle. Au baiser que je lui ai donné en courant vers elle à travers ces bruit de moniteurs et ces murs blancs, sa mère et son médecin qui nous regardaient. Ce baiser était magique. Certes, il était rapide mais doux, pleins d'amour, pleins d'émotions. Ces lèvres si douces que je vais finir par prendre l'habitude d'embrasser alors que nous ne sommes pas ensemble.

J'ai vraiment besoin de la voir. Je devrai pas, mais j'en ressens le besoin. C'est vital. Rien que d'imaginer de rentrer sans passer, ça me fait un pique au cœur terriblement douloureux.

Je devrais pas, je devrais pas, je devrais pas ! Putain mais je sais très bien comment ça peux finir ! J'ai été avertie et je ne fais que de la provocation mais-

LA FERME !! FRÈRE CALMES-TOI !
Pardon mais jusqu'au dernières nouvelles, on vient pas d'une cité « frère ».
ALORS TAIS-TOI FRÈRE !

Je dramatise ? Non. Je suis réaliste. Mais je l'aime... mes sentiments sont réels, j'ai cru que ça ne m'arriverait plus jamais. Il faut que j'essaye. Je ferai tout pour que ça ne se reproduise pas et ça va, ça va le faire !

A l'accueil de l'étage de Clarke, je vis sa mère qui me reconnu instantanément et qui vint me chercher.

- Lexa ! Tout va bien ?

- Bonjour, enfin re-bonjour Abby, je viens voir Clarke avant de rentrer chez moi. Comment va-t-elle ?

- Tu me suis ? Dit-elle en commençant à marcher et en me parlant de l'état de sa fille. Le médecin a voulu la garder après tout ce qu'elle a raconté, il a juger bon de l'avoir sous les yeux pour la nuit et surtout pour continuer de l'alimenter pour quelques heures.

- Son poids est si bas que ça ? Demandais-je inquiète mais avec une légère question en tête.

- Oui... elle ne parvient pas à manger beaucoup et c'est normal, maintenant son corps est habitué à de petites portions.

- Dites Abby... pour être honnête, la perte de poids qu'elle a eu au lycée, c'est loin d'être passé inaperçu et lorsqu'elle a raté trois mois de cours, tout le monde croyait en ce que vous aviez prétendu mais ce n'était pas ça n'est-ce pas ? Ce n'était pas la mort de sa grand-mère qui lui avait fait perdre autant de poids ?

- Eh bien... tu sais, ça a été compliqué cette année pour elle. Elle a affronté un premier chagrin d'amour et s'en ai suivi des moqueries sur son physique, qui étaient toutes fondés mais elle est sortie avec le garçon qu'il fallait éviter absolument de prendre dans tout le camping, ces moqueries l'ont poussé à se renfermer sur elle-même lors de ces vacances. Elle était restée focus dessus depuis et à l'approche de la reprise des cours, des garçons, du cheer... elle n'a fait que s'interdir encore plus, augmenter son activité sportive et elle a finit par se faire vomir assez régulièrement jusqu'à ce que je l'entende un matin. C'est la qu'on lui a décelé une anorexie mentale assez légère vis à vis des spécialistes mais pour moi, pour mes collègues ça ne l'était pas, elle avait perdue plus d'une quinzaine de kilos mais elle n'était pas non plus en danger de mort imminente.

Sur ce récit, je retourner tout ca dans ma tête, les réactions s'enchaînaient, je pensais à ce qu'elle avait dû vivre pendant ces semaines là, à son ressenti, se fameux garçon qui lui coûta sa confiance en elle et son bien être, puis je me tourna vers Abby.

- Je suis désolé pour tout ça. Dis-je me veillant rassurante, et ca marche cette fois.

- Elle a toujours été très gourmande et elle avait toujours un ventre très plats, des cuisses qui se touchaient a peine... elle n'était pas grosse, donc ça a été compliqué de lui faire reprendre du poids mais elle a réussi à surmonter ça, à récupérer quelques kilos en quelques mois et en veillant à rester stable les mois suivants . Aujourd'hui elle n'a quasiment plus de trace de cette maladie. Termina sa mère en plongeant sont regard dans le mien. Elle ne pleurait pas, elle était triste pour sa fille qui a du vivre une épreuve mentale très compliquée à cet âge là.