Chapitre 47: brouillard

587 34 14
                                    

Hello!! Comme pour LMB je ne suis pas sûr de pouvoir vous poster le chapitre demain alors le voici en avance ;)

Chapitre de la semaine de LHDUV <3 Je vous laisse lire tout ça et me dire si vous aussi vous avez bouillonnez vers la fin du chapitre 🤭🤯

- - - - - - - - - - - - - - - -

PDV DE CLARKE

Hier soir, je suis rentrée après qu'un collègue me dise que Lexa et Ayden ont dû partir avant la fin. Je n'y ai pas vraiment prêtée attention mais cette nuit, l'idée qu'elle est voulu partir après cette dernière scène me trotte dans la tête. Je n'arrive pas à dormir. Je tourne en rond dans le lit, je me lève pour aller marcher jusqu'à la cuisine. Tout s'entrechoquent dans ma tête, tout ce qui peut faire pression sur moi, le fait, maintenant. Les gardes du corps nous suivant de près à voitures séparées, l'enterrement de l'oncle de ma copine, sa femme homophobe qui me voit sûrement comme la reine des putes ayant attiré sa nièce qu'elle croit déjà être une catain. Et puis cette scène tournée avec Liz. Lexa ne semblait pas trop distraite dans la soirée mais elle ne semblait pas sereine non plus. Cela pourrait être l'enterrement qui l'a travail ? Mais je ne peux m'empêcher de penser à une autre possibilité: la boule de jalousie qu'on a tous en nous, a éclaté chez elle en me voyant embrasser ma partenaire de jeu.

Je me glisse à nouveau sous la couette, le froid lié à la fatigue m'avait atteinte. Je ne ferme tout de même pas les yeux, j'ai beau être exténuée, rien. Alors je me retourne, encore et encore, je regarde Lexa dormir. Elle est sur le ventre, la tête tournée de mon côté, une expression neutre sur le visage, sa main droite devant sa bouche et sa jambe droite légèrement pliée. Et je l'admire, je l'admire pendant de nombreuses minutes, j'ose même approcher ma main et me pose enfin sur mon coude en lui caressant doucement les cheveux. Soudain, sont visage fait quelques grimaces, j'intensifie alors mes caresses pour la soulager, la calmer. Ça semble fonctionner un instant mais ces sourcils se froncent à nouveau, ses joues remues à l'unisson avec sa bouche, son corps commence à bouger. Je tente de lui chuchoter que tout va bien, qu'elle est en sécurité mais rien à faire, elle continue de bouger. Je sais a quel point sont sommeil est perturbé depuis des années et encore plus depuis la mort de Costia alors je ne veux pas la réveiller. J'essaye de la calmer en chuchotant de douces paroles et frottant son dos. Je ne m'y attendais pas lorsqu'elle se retourne d'un cou en gémissant, comme si elle avait terriblement mal.

- Lexa ? He... shhh... Chuchotais-je dans une énième tentative de la calmer sans la réveiller.

Rien à faire, elle continue de s'agiter. Je me dis qu'il faudrait peut-être la réveiller maintenant mais lorsque je m'apprête à le faire, son visage se décrispe, son corps se calme, sa respiration ralenti petit à petit. Je continue de lui parler et de caresser ses ondulations brunes, je fais glisser mon pouce sur son front, en partant du haut de son nez. Je sais que c'est un geste qui calme bien les bébés, je passe mon pouce pendant de longues minutes. Son visage ne se crispe plus, son corps ne bouge plus. Je m'arrête petit à petit et me blottit contre sa tête. Mes yeux fatigués décident enfin de m'emporter, je me calme également prend quelques inspirations avant de me sentir m'endormir. Un énorme cri parvient à mes oreilles, des halètements forts m'inquiète. J'ouvre d'un coup les yeux, Lexa est assise, elle s'agite, je l'entends pleurer. Je me relève sans attendre et l'enlace, je guide sa tête contre ma poitrine, caresse son bras.

- Shhh... Ça va... Tout va bien, mon cœur.

Elle sanglote. J'ai si mal au cœur quand je la voit dans des états pareils. J'ai même souvent du mal à la calmer en moins de cinq minutes. La plupart de ses cauchemars sont sur l'assassinats de de sa famille et de Costia. Parfois, elle rêve que Taner la trouve, qu'il entre en défonçant la porte de l'appartement et qu'ils commencent à ce battre. Elle prend le dessus, elle le repousse avec une défensive de judoka mais la seconde d'après, sans qu'elle ne comprenne rien, elle se retrouve au sol. Les bras écartés le corps empreint de soubresaut puis ses mains griffent celles qui l'empêche de respirer. Elle me raconte qu'elle se sent partir mais qu'il attend seulement qu'elle s'évanouisse. Une fois fais, il l'emmène dans la baignoire et attend qu'elle se réveil. Quand elle ouvre les yeux, elle sans son bras nu chargé d'une grosse brûlure désagréable. Elle relève les yeux pour voir où elle se trouve, elle voit l'homme prendre le sang qui coule de son bras pour écrire sur le mur. Dès qu'il a finit, il se penche vers elle et lui dit tous ce qu'elle ne pourra plus faire.

L'Histoire d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant