Chapitre 48: bordel !

528 37 20
                                    

Heyy, voici la suite attendue !
Ça bouge bien mais 🤐 je vous laisse lire ;

- - - - - - - - - - - - - - -

PDV EXTÉRIEUR

Il est quatorze heures quarante. Clarke vient d'arriver à l'appartement, elle pleure. Elle pleure depuis qu'elle est partie. Jamais elle ne s'est faite humilier de la sorte devant tant de monde. Jamais elle ne sait sentie aussi sale. Jamais elle n'a vécu quelque chose comme ça avec des témoins sans que quelqu'un prenne sa défense. Clarke lui en veut tellement. Elle lui en veut de ne pas avoir agit, elle comprend qu'il ne faut pas rentrer dans son jeu mais il y'a des limites. En ne réagissant pas, elles croyaient à une porte bien ouverte ne les arrêtant pas le moins du monde. « Allez-y, rentrez ! Faites comme chez vous ! Enfoncez-moi davantage ! ». Elles s'étaient installées dans son esprit, la prenant pour une vulgaire femme qui vend son corps pour de l'argent. Elles ne l'a connaissent pas, elles ne lui ont jamais parlé, elles ne savent pas qui elle est. Alors pourquoi dès le premier regard, elles ne retiennent que son attirance pour les femmes ? Pourquoi elles n'ont vu que ça et donc choisi d'y jouer ? D'y jouer de cette manière, en la prenant d'office pour une prostituée ?

La blonde court se réfugier dans leur chambre et pleure à chaud de larmes. Elle pensait que Lexa l'a rattraperait, mais non. Elle pensait qu'elle les enverrait balader, mais non. Au final, elle ne veut pas la voir. Mais si jamais elle est partie et qu'elle arrive dans peu de temps ? Non. Elle fait un sac d'affaires et s'en va. Elle prend sa propre voiture après avoir ordonné aux gardes de la laisser tranquilles. Elle sait jouer avec les mots alors elle leurs cracha à la gueule:

    - Si vous faites un pas, je dirais à ma copine que vous avez abusé de moi !

Et elle s'en va. C'est extrême mais elle se sent si humiliée qu'elle ne mesure même pas ses propos.

Et elle roule, elle roule, elle roule. Son téléphone éteint pour ne rien entendre. Elle roule à travers la ville et se rend dans le désert californien où les routes sont longues et vont à perte de vue. Elle arrête finalement le véhicule sur le bord de la route et marche avant de s'adosser à un rocher. Elle replie ses genoux à sa poitrine et laisse couler ses larmes.

    - J'en- j'en peux plus... J'en peux plus... d-de lui cacher ça... J'en peux plus... de cette haine...

Clarke se tient a ses genoux et les sert fort, elle s'agrippe violemment. Elle ne lâche pas mais pourtant elle a tellement envie de lâcher prise de ne pas faire ce procès, de se rendre à Taner pour qu'il fasse du chantage à Lexa et qu'enfin elle lui donne cette fichue clés mais pourtant elle ne lâche pas. Non. Elle continue. Elle continue de se battre.

    - J'aurai tellement voulu... J'ai tellement cru, j'ai- j'ai tellement espéré que... que je pourrais me pardonner...

Ses larmes coulent à flots pendant des heures. Puis elle lève la tête et regarde autour d'elle. Il fait chaud mais elle s'en moque, sa robe est pleine de poussière mais elle s'en moque, son mascara coule sur ses joues mais elle s'en moque. Elle reste là et pense, lentement et à mille à l'heure à la fois. Elle ne comprend pas pourquoi Lexa n'a rien dit, elle ne comprend pas pourquoi elle n'a pas réagit alors qu'on l'insultait de se vendre et qu'on l'expulsait par peur qu'elle donne des idées malsaines à des jeunes enfants qui n'ont rien demandés. Elle aussi n'a rien demandé. De plus, elle n'en connaît même pas un rayon en prostitution, elle s'en moque de tout ça. Et puis si ces femmes le font, c'est parce qu'elles ont besoin d'argent, parce qu'elles peuvent pas faire autrement ou juste parce qu'elle en ont envie et alors ? Leur choix ne concernent pas les autres si ça ne les touchent pas, donc pourquoi fourrer son nez la dedans ? Davantage si en plus cela les répugnent ?

L'Histoire d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant