Chapitre 38: la reunion de tout

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PDV DE CLARKE

Le mot « femme » raisonnait dans ma tête. Pourquoi ? Je ne sais pas. Enfin, si mais je sais pas si je devrais me l'avouer. Oh, et puis perdre !

Je veux aller vite ! Je ne comprends pas où est le problème d'aller vite maintenant. Pourquoi je m'en empêcherai ? J'ai l'impression de l'avoir attendu depuis ma naissance, depuis le ventre de ma mère, depuis le jour de ma conception. C'est comme si elle était déjà programmer pour me plaire dans la « graine » de mon père. Mais est-ce que je le ferais ? Entre vouloir aller vite et aller vite, il y'a une différence. Une grosse avec cette étape. Quatre mois que nous nous sommes connu, puis trois mois que chez elle était devenue chez moi — meme si j'y étais déjà un peu — et que nous nous étions révélés. Emménager avec elle un mois après l'avoir « connu », ça, c'est rapide !

- Clarke... réveille-toi

Le vol passait plus vite que ce que je pensais, probablement parce que je me suis écroulé de sommeil sur ma Lexa. Oups !
Nous descendions de l'avion, repérions nos valises. Tous ça, j'avais l'honneur de le refaire les yeux bandés, Lexa me guida jusqu'au valises et ce faisait aider pour les sortir de l'aéroport. Toujours accompagné de nos gardes du corps. Une fois dehors, elle s'arrête, me faisant m'arrêter aussi, puis elle passe derrière moi. Elle s'approche de mon cou et l'embrassa tendrement et discrètement.

    -  Prête ? Susurre-t-elle à mon oreille.

    -  Ouiii ! Ne fais pas durer le suspense plus longtemps, je t'en supplie ! Dis-je joignant mes mains.

Je l'entends rire avant qu'elle ne me retire enfin le bandeau des yeux. Il me faut quelques secondes pour m'acclimater à la luminosité, mes yeux papillonnèrent et je décèle enfin où nous sommes. Une île de la métropole française. J'entend des gens parler cette langue par des mots assez caractéristique de cette langue. Du style « Voilà » ou des mots avec ce "r" si difficile à prononcer pour nous. Lexa me conseilla de me retourner. J'obéis sans attendre, elle me fait signe de lever les yeux, ce que je fais.

    -  Aéroport de la Réunion Roland Garros- Wow !! Je descend mon regards vers elle qui sourit d'étonnement face à ma réaction enfantine.

    -  Prête à passer quelques jours en « France » ? Dit-elle imitant de grossières guillemets en mentionnant le pays.

    -  Plus que prête ! Et qui sait, je vais peut-être réaliser mon plus gros fantasme...

J'avais ajouté cette phrase en roulant les yeux et en regardant mes mains, titillant une de mes bagues, un sourire en coin. Lexa me demande sans tarder de quoi il s'agit.

    -  Ts- ts- ts- tu verras, mon coeur... Rétorquais-je avec un sourire malicieux.

Lexa fit appeler un taxi et nous y prenions place après avoir aidé le chauffeur à mettre les valises dans le coffre. Pendant le trajet, ma tête était rivée sur les paysage qui défilait à ma fenêtre. Des arbres, des petites et grandes maisons, quelques immeubles et des commerces, des habitants et touristes bien sûrs. Après trois quart d'heures de voitures depuis l'aéroport, nous arrivions enfin devant un grand portail en grille gris. Nous y entrons et le taxi se gare devant une grande maison, sûrement un bâtiment d'accueil.

    - LUX Saint Gilles pour mademoiselle Clarke Griffin. Annonça Lexa en rigolant.

    - C'est magnifique Lex' ! Dis-je collée contre la vitre.

Je sors de la voiture suivit de ma petite-amie puis nous récupérons nos affaires avant de nous diriger vers l'accueil. Le lieu est magnifique ! La dame de l'accueil donne la clés à Lexa et quelques informations supplémentaires pendant que je m'éloignes en regardant partout autour de moi mais je tendais l'oreille sur la description des services de la dame d'accueil - dans un parfait accent anglais en plus !

L'Histoire d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant