Chapitre 62: Noël étincelant

910 37 84
                                    

Et voilà !!!!! Le dernier chapitre...

- - - - - - - - - - - - - - -

Mardi 20 Décembre

PDV DE CLARKE

Ça y'est. Je vais enfin pouvoir la serrer dans mes bras. Cela fait un mois que je n'ai pas vu Lexa. Nous nous appelons tous les soirs, des appels plus ou moins court. Si nous avions pas le temps le soir, on le faisait en pause ou lorsque l'on avait cinq minutes qui collaient avec le décalage horaire.

Je suis donc en train d'attendre seul l'embarquement. Mon avion décolle cette après-midi, à quatorze heures vingt. Vol direct Los Angeles-Paris, une durée d'environ onze heures et neuf heures de décalage horaires, neuf heure de plus à la capitale française. J'arriverai donc vers onze heures vingt à l'aéroport Charles de Gaulle où ma tendre moitié m'attendra pour me prendre dans ses bras. C'est tout ce que je veux, qu'elle me sert contre elle, que je lui rende son étreinte encore plus forte à en faire mal, peut-être, mais au moins, elle saura que je l'aime à la folie. Et puis c'est toujours mieux que le polochon que j'ai martyrisé ces dernières semaines.

    -  Le vol AF0104 va embarquer. Veuillez vous présenter avec votre billets et votre passeport au guichet.

La voix me sort de ma contemplation, de mon imagination débordante de scénarios quant à nos retrouvailles. Je suis morte de trouille. Morte de trouille d'aborder le sujet avec elle qui m'a fait transpirer comme une folle depuis que je le sais.

    -  Première Classe, ici, s'il vous plaît !

Je présente mes papiers et passe dans le tunnel menant à l'appareil qui me fera traverser tout le pays ainsi que l'océan atlantique. Lorsque j'entre, quatre hôtesses m'accueil me souhaitant la bienvenue à bord. Je leur rend leur salue et cherche mon siège, que je trouve rapidement. Je range comme je peux ma valise cabine au dessus de ma tête et pose mon sac à main sur l'espace libre à côtés de mon siège. Je m'enfonce dans le fauteuil et remets mes écouteurs. Sirens Call résonne dans mes oreilles pendant que j'observe les passagers de la classe business s'installer autour de moi. Mes pensées divaguent en analysant mon entourage. Un homme à fait tomber un jeu de clés sur la moquette de l'avion, il se penche, le ramasse. Une jeune adolescente cherche son siège et me sourie en croisant mon regard avant de trouver sa place, devant moi. Je lui rend son sourire et retourne dans ma bulle protectrice.

Lexa. Lexa, comment je vais t'annoncer une telle chose, bébé. Ça va détruire notre couple, ça va me détruire, plus que tu ne le penses.

Je me fais extirper de mon esprit malsain par l'hôtesse de l'air me demandant si je suis bien attachée, je lui montre ma ceinture et elle repart. En un rien de temps, l'avion a finit la montée et nous pouvons à présent nous déplacer. Je préfère dormir, je tourne la tête vers le hublot et regarde les quelques nuages sur ce fond bleu. Et finalement, mes yeux ce ferment, mon corps ce détends au rythme doux du nouveau morceau mélodieux de ma playlist. Je me laisse portée par les sensations de l'avion et du visage qui hante mes paupières pendant les prochaines heures.

Siestes, films, lectures, écriture...Nous arrivons sur le continent Européen plus vite que je ne l'avais vue venir. Mon téléphone affiche minuit et demie, l'heure californienne. Je range mes affaires, jette les quelques papiers de la dernières collation distribuée dans la poubelle mise a disposition et cours au toilette. Une envie pressante pesait sur ma vessie. Mon affaire finit, c'est tout juste que les hôtesses nous informe de retournez nous asseoir et de boucler nos ceinture pour la descente de l'avion.

    -  Excusez-moi ?

    -  Oui, mademoiselle ?

    -  Je ne parviens pas à attraper ma valise, pouvez-vous m'aider, s'il vous plaît ?

L'Histoire d'Une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant