Chapitre 11 : Aaron Scott

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Bonjour à tous ! Nouveau chapitre aujourd'hui, on va enfin savoir ce que Lévy va dire a notre chère Alix ! Comme vous avez pu le deviner au titre vous aller rencontrer un nouveau personnage sur lequel j'ai beaucoup travaillé par rapport à  la suite de l'histoire. Je vous laisse à votre lecture, des bisous !


Média : M. Scott

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Lévy a poussé la porte du bureau et m'a fait signe d'entrer. Je n'ai même pas eu le temps de m'asseoir qu'il a attaqué.

- Vous allez m'expliquer pourquoi vous riiez comme une idiote dans ces maudites cellules ?

- Je suis désolée sergent mais que je sache il n'est marqué nulle part que rire est interdit sinon vous ne seriez déjà plus dans ce commissariat depuis ce matin !

- Pas dans les cellules ! Quelle image vous donnez de la police aux criminels hein ?

- C'est vrai que le hall est plus approprié ! L'image qu'on donne aux citoyens directement est bien moins importante que ce que pensent des criminels de la police, c'est évident !

- Baissez d'un ton Brooks.

- Et vous apprenez le respect ! Ce n'est pas parce que je suis cadet que vous pouvez m'engueuler pour des motifs imaginaires juste parce que vous me détestez pour je ne sais quelle raison !

- Moi je vous déteste ?

- Vous voyez quelqu'un d'autre dans la pièce ?


Une voix que je ne connaissait que trop bien est parvenue à mes oreilles.

- Moi oui.


J'ai jeté un coup d'œil par dessus mon épaule. Vance se tenait dans l'embrasure de la porte. Visiblement satisfaite de son interruption, elle est entrée dans le bureau. J'ai pâli brusquement. J'allais prendre deux fois plus cher que si je m'étais tue et avait encaissé les remarques de Lévy.

- Alors, l'un de vous va m'expliquer pourquoi quand je rentre dans le hall du commissariat je vois deux espèces de furies passer et aller... hum vider leur cœur dans le bureau de leur capitaine ?


Voyant que Lévy ne disait rien j'ai pris la parole.

- Je suis désolée lieutenant... Le sergent-chef m'a amenée ici pour me réprimander par rapport à une de mes actions, j'ai élevé la voix et nous nous sommes euh... un peu disputés...

- Je le sais oui je vous écoute depuis le début. Ça vous paraît normal ?

- Non... je le sais bien pourtant, je dois obéir à la hiérarchie... je m'excuse. Sincèrement.

- Et vous Lévy je vous avoue que je suis surprise. Depuis quand vous réprimandez un agent, à plus forte raison un cadet pour une faute que le commissaire lui même aurait puni d'un simple rappel à l'ordre sur le moment ?

- Je... je ne sais pas lieutenant... j'ai... j'ai eu une mauvaise journée ?

- Ce n'est pas une raison pour s'en prendre à elle. Retournez en patrouille et vous en cellule 22 !


J'ai hoché la tête et suis partie sans demander mon reste. J'avais les larmes aux yeux quand j'ai rejoint Chavez en cellule. La personne ramenée par Lévy était enfermé dans l'une des cellules mais aucune trace de mon collègue. J'ai interrogé le malandrin.

- Bonjour monsieur, vous savez où est mon collègue ?

- Il est parti avec un de mes hommes aux vestiaires.

- Merci.

- Vous êtes nouvelle non ?

- Tout à fait oui, je suis arrivée ce matin.

- Ça se voit.

- Ah bon ?

- Ouais, pas tous les jours qu'un flic nous dit bonjour et nous parle respectueusement. C'est quoi votre nom ?

- Brooks.


Son visage s'est légèrement éclairé.

- Moi c'est Aaron Scott.

- Et bien M. Scott, je m'engage à toujours vous dire bonjour et vous parler respectueusement si on doit par malheur se revoir en cellule.

- Pourquoi "par malheur" ?

- Si vous êtes en cellule c'est que vous avez fait quelque chose de mal M. Scott...

- Pas faux. Mais vous savez ça fait partie du métier.

- Dans ce cas changez de métier...

- Y'a rien de plus excitant que d'être criminel Mlle Brooks vous savez. La sensation dans les courses poursuites est juste... magique. On ne peut pas savoir tant qu'on a pas vécu ça une fois.

- Cette fièvre quand on est grisé par la vitesse ? La sensation d'être le maître du monde l'espace d'une course poursuite ? Tout devient possible, vous menez la danse. Si je la connais cette sensation.

- Vous avez un passé criminel ?

- Non, je suis agent de police. Pas besoin d'être du mauvais côté de la barrière pour ressentir une telle émotion.

- Vous me plaisez beaucoup Miss.

- C'est réciproque. Si ce n'est que vous êtes dans cette cellule.


Il a éclaté de rire.

- Si un jour vous décidez de lâcher les flics appelez moi vous aurez une place au chaud dans l'entreprise des Campbell. 06 02 28 22 14. Prenez mon numéro j'insiste.


J'ai sorti mon téléphone et ai créé le contact.

- C'est fait. Je ne crois pas avoir un jour besoin de vous appeler pour une telle chose. Je suis heureuse dans la police.

- Au fond c'est ça le plus important vous ne croyez pas ? Chacun à sa place pourvu qu'il y soit heureux et qu'il y fasse bien son job.

- Vous avez tout à fait raison même si, bon sincèrement je me passerai volontiers de vous revoir ici un jour.


Chavez est revenu en cellule et a enfermé l'homme de M. Scott dans le cellule voisine. Après une bonne demi-heure de surveillance, j'avais eu le temps d'analyser toute ma matinée et d'en conclure que je m'en étais assez bien sortie hormis l'embrouille avec Lévy.


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