Romance & Gouverneur

Chapitre 18 : Hôpital

Bonjour a tous ! Voilà le premier chapitre du point de vue de la capitaine Evans bonne lecture, des bisous ! Hésitez pas a me dire si vous arrivez bien a suivre la chronologie et les évènements j'ai l'impression de me laisser un peu emporter par ma plume ces temps ci.

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Allongée sur un lit d'hôpital, je scrutait le même plafond depuis presque une heure et j'en avais franchement marre. Le docteur m'a examiné pour le énième fois. Ils avaient été alarmés par l'entaille que ces imbécile de Condor's m'avaient taillé juste au dessus du nombril. Personne ne l'avait vue à part eux et je leur avait formellement interdit d'en parler au commissaire. Si il exigeait de la voir je ne pourrai pas la lui montrer à cause des brûlures que j'avais un peu plus haut sur le ventre, le dos et la poitrine, souvenirs désagréables d'une époque désormais révolue que j'avais failli ne jamais surmonter. Le commissaire s'inquiétait déjà suffisamment pour moi par rapport à cette époque sans que j'en rajoute. Après avoir pris ma tension, le médecin nota quelques chiffres sur son bloc note.

- Bon, Mme Evans, malgré cette entaille qui ne nous rassure pas, puisque vous ne tenez vraiment pas à passer la nuit ici, je pense que ça peut bien guérir tout seul mais vous devrez changer le pansement tous les jours. Le bras laissez le bandé quelques jours pour être sur, vous viendrez faire retirer vos points sur la lèvre la semaine prochaine si ça vous va et on vous a prescrit une crème pour votre œil, passez là sur le bleu une fois le matin en vous levant et le soir avant d'aller dormir. Au moindre souci vous revenez ici.

Pour la première fois depuis qu'ils m'avaient entrée dans cette chambre je me suis un peu redressée.

- Donc c'est bon je peux partir ?

- Oui vous pouvez...

Il a paru très hésitant.

- Je... par contre je dois vous mettre quelques jours d'arrêt...

- Je ne pense pas que ce soit nécessaire.

- Si, passez une petite semaine chez vous, prenez du repos et ensuite vous pourrez reprendre en douceur, pas de terrain sur les opérations les deux premières semaines, ménagez vous.

- Attendez attendez, je suis capitaine pas officier ! Je ne peux pas me permettre de prendre une semaine de vacances c'est clair ? Et vos deux semaines sans terrain c'est hors de question !

- Capitaine... je peux faire entrer le commissaire ? Il attend depuis presque deux heures...

J'ai eu un petit rire.

- Vous pensez que ça va me faire changer d'avis ?

- Non... mais je pense qu'il en a un peu marre d'attendre...

J'ai soupiré.

- Faites comme vous voulez...

Il s'est empressé de sortir et le commissaire est entré dans la pièce. Un pli soucieux barrait son front.

- Ça va capitaine ? Quel est leur diagnostic ?

- Que des hématomes, ils m'ont donné une crème pour l'œil, je dois changer le bandage du bras tous les jours et ils me retireront les points sur la lèvre.

- D'accord. Combien d'arrêt ?

- Zéro.

- Capitaine...