J'ai tout de même remercié Lévy alors que nous commencions à tourner dans les rues de notre métropole géante.
- Vous savez... ça m'a beaucoup touchée ce que vous avez fait dans le hall... même si vous n'auriez pas du...
- Je n'aime pas les types de son genre mais vous, je vous aime bien.
J'ai souri.
- Moi aussi.
Le reste de l'après midi passa très vite et nous étions si absorbés par notre conversation que je le ramenais chez lui en voiture pour finir notre débat sur quelque chose comme le café de la machine dans hall du commissariat. Sa voiture était au garage pour un problème de moteur et rentrer ensemble le soir devint une habitude durant les deux semaines qui suivirent, la capitaine avait été très satisfaite du déroulé de notre semaine de « punition » qui en fin de compte était devenu un plaisir partagé et une semaine de bon moments doublés de franches rigolades. La semaine suivante, nos patrouilles m'avaient manqué mais j'avais mis un point d'honneur à le ramener chez lui chaque soirs jusqu'à ce qu'il récupère sa voiture. Si le croiser dans les couloirs m'énervait inévitablement avant, ça me mettait à présent de bonne humeur et me provoquait une irrépressible envie de reprendre nos discussions. Notre bonne entente me facilitait la vie et m'évitait de devoir ruser pour ne pas avoir à le croiser. Je profitais pleinement de mon travail et rien ne semblait pouvoir troubler mon équilibre... rien jusqu'à ce soir là. En rentrant dans mon appartement, je sentis que quelque chose n'était pas comme d'habitude, quelque chose avait changé. Je frôlai la crise cardiaque en trouvant ma porte d'entrée ouverte. En entrant dans mon salon j'y trouvais Leslie Scott installée dans mon sofa qui me sourit légèrement en me voyant entrer. Elle ne semblait pas armée mais je me méfiai tout de même.
- Qu'est ce que vous faites là ?
- Bonjour Alix. Je m'excuse pour cette... intrusion mais j'aimerais que tu viennes avec moi. Il est temps.
- Je n'irai nulle part avec vous Mademoiselle Scott, s'il vous plaît sortez ou j'appellerai la police.
Elle soupira et leva les yeux au ciel.
- Écoute, s'il te plaît, je sais que tu te méfies mais je ne suis pas là en tant que membre de gang et je ne te veux aucun mal. Mon père et moi aimerions simplement discuter avec toi. Personne ne sera armé et si ça peut te rassurer je peux demander à Liam de nous rejoindre. Tu as un ou une amie qui ne soit pas flic ? Si c'est le cas il peut venir aussi.
- Non je n'en ai aucun ici. Pourquoi je vous ferai confiance ?
- Je ne peux pas te le dire. Qu'est ce qui te rassurerait ?
- Écoutez j'ai un ami qui est flic mais je vous assure qu'il n'est pas obsédé par les procédures ou je ne sais quoi et il est très ouvert.
- Pas de flic. Papa a déjà eu du mal a faire confiance à Liam alors s'il te plaît qui tu veux mais pas un flic.
- Il s'appelle Ox Chavez, je vous assure que n'importe qui lui ferait confiance les yeux fermés.
- Écoute, ça ne serait que moi je dirais oui mais là je ne peux pas...
J'ai encaissé le coup. Je n'avais aucun ami civil à New-York.
- Dans ce cas je veux être en liaison téléphonique avec une personne de mon choix. Vous ne saurez pas qui. Mais la personne entendra tout ce qu'il se passera et au moindre souci appellera la police.
Elle a hésité un instant avant de finalement hocher la tête.
- D'accord mais tu mets le téléphone dans ta poche et mon père ne doit pas savoir que tu l'as. Je vais sortir devant la porte le temps que tu explique tout à ton contact.
Je l'ai laissée sortir et ai appelé Ox, il n'a pas décroché. J'ai essayé Leah mais ce fut un nouvel échec. J'ai hésité à appeler Ryan. Scott attendait devant la porte depuis déjà cinq minutes et elle allait s'impatienter. Je n'avais pas le choix.
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Romance & Gouverneur
RomanceNew York est une ville paisible. Sous la protection des agents du New York Police Departement, rien ne semble pouvoir troubler l'équilibre de la métropole géante et pourtant lorsque les évènements s'enchaînent et que le gouverneur se retrouve en dan...