Chapitre 21 : Confessions (Partie 1)

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Bonjour tout le monde ! J'ai divisé ce chapitre en deux parties car il est assez long mais avec ça vous aurez une idée assez précise d'une partie du passé de la capitaine Evans. J'espère que ça vous plaira.

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- Vous avez raison oui. Ça date de la même époque celle où vous avez du me récupérer sur un toit comme vous dites. J'ai commencé ma promotion de lieutenant assez calmement, le travail était plus dur qu'en simple sergent-chef certes mais je ne m'en plaignais pas, j'étais la seule lieutenant vraiment impliquée, c'était mon rôle et franchement vous le savez, le travail ne me dérange pas. Je ne m'imaginais pas capitaine avant un bon moment et j'aimais mon grade. Lieutenant Evans. Ni plus ni moins. 


J'ai souri en repensant à cette époque d'insouciance avant d'enchaîner

- Avec le temps j'ai pris connaissance de dossiers plus sensibles, je vous ai aidé le capitaine Marshall et vous à les gérer au mieux et c'est vrai que sur certains dossiers de moindre importance, je laissai Alost qui comme vous le savez aime beaucoup les enquêtes m'aider ou donner son avis sur certains cas. C'était le début et vous aviez voulu que ma promotion reste interne de manière à ce que les criminels croient à un affaiblissement du NYPD. Ça a marché jusqu'à ce qu'à l'époque, je me fasse attraper par les Révoltés pendant une patrouille avec Vance et que par habitude elle m'appelle « Lieutenant » devant un membre du gang. Et là, l'enfer a commencé.    


J'ai hésité une fraction de seconde à m'arrêter là, à tenter de tout minimiser ou à mentir pour ne pas inquiéter trop le commissaire mais son regard m'en dissuada immédiatement et me poussa à ne pas perdre le fil de mon récit.

- C'était le moment où tous les groupes cherchaient à se démarquer et à être les mieux informés sur le commissariat et les forces de police. Ils n'avaient aucun moyen de vous attraper vous ou Marshall puisqu'à ce moment là, vous passiez le plus clair de vos journées dans les bureau avec les formulaires incessants en remplir alors que j'avais la chance de pouvoir rester sur le terrain. Ils ont vu ma promotion comme une mine d'information à disposition et ont libéré Vance assez facilement cette fois là mais ont mis plus d'une heure à me laisser sortir malgré le SWAT que vous aviez déployé. Il m'ont demandé des informations je n'ai rien dit, ils se sont énervés et m'ont frappée mais toujours en vain. Quand ils ont compris que leurs efforts ne servaient à rien et qu'ils pourraient me garder un an je ne leur dirai toujours rien ils m'ont laissée sortir. J'étais assez fière de moi à ce moment là, je savais qu'ils passeraient le mot aux autres et le fait que j'ai tenu leur prouverait que je n'étais pas une façon d'obtenir quoi que ce soit. Grave erreur.     


Les yeux du commissaire étaient pleins de reproches mêlés à beaucoup de déception et je détestais ça, malgré tout, je ne me suis pas arrêtée, quitte à passer aux aveux autant tout sortir en une fois.       

- En effet ils ont dit tout ça aux autres groupes et presque tous ont réagit comme je m'y attendais. Mais pas PF. Ils se sont mis en tête de me faire parler quoi qu'il arrive et je me suis persuadée que je pouvais gérer ça seule, ils m'attrapaient régulièrement et je n'en pouvais plus, j'ai failli démissionner à plusieurs reprises, je savais que le grade de lieutenant exigeait des sacrifices mais je n'étais pas prête à souffrir autant même pour un poste que j'adorai. La dernière fois qu'ils m'ont enlevée pendant deux jours j'ai craqué la première heure. Quand ils ont commencé à vous menacer sérieusement vous et le capitaine Marshall. Ils avaient étudié vos moindres faits et gestes et sur le coup j'ai paniqué, ils voulaient des détails sur une faute que Marshall avait commis avec les Condor's la semaine précédente et je leur ai dit tout ce que je savais. Vraiment tout.    


J'avais de plus en plus de mal à refouler mes larmes et une étincelle de rage passa dans les yeux du commissaire quand je lui confessai d'une voix tremblante une des parties les plus douloureuses de ma carrière.                                                                                                                                                                              

- Je ne pouvais pas prendre le risque de les laisser s'approcher des hauts gradés ou de la mairie comme ils l'ont suggéré plusieurs fois. Sauf que cette affaire là, nous n'avions pas vraiment eu le temps de la traiter, je n'en savais que très peu à ce moment là et ils ont pensé que je leur cachai des informations ou que je mentais. Au bout des deux jours ils ont compris que je n'en savais vraiment pas plus et m'ont laissé partir dans l'état pitoyable dans lequel vous m'avez récupéré. Je ne sais pas si vous vous en rappelez mais j'avais refusé de parler de cette prise d'otage ou même de porter plainte ce que d'habitude je faisais en évitant les détails que vous venez de voir. J'étais au plus mal, je comptais démissionner, c'était le plus juste pour tout le monde, un agent qui aurait donné un telle information sur un dossier interne se serait fait virer immédiatement. J'ai pris tôt ma fin de service et ai écrit plus de trois page de lettre qui expliquait tout ce qu'il s'était passé, avec des sous entendus à.. ce que vous savez qui, avec le recul ne devaient pas être clairs du tout, pendant ma promotion de lieutenant et la raison exacte de ma démission avec l'ensemble des informations données aux PF. Et une partie ou je vous demandais sans trop y croire de ne pas trop m'en vouloir.    


J'ai pris une pause avant d'enchaîner sur la partie la plus difficile à me remémorer de mon histoire. Le commissaire n'intervint pas et m'encouragea à poursuivre d'un sourire                                                                                                              

- Je comptais prendre mon service et venir vous la déposer en main propre vu que c'était le jour des congés de Marshall et que j'étais trop lâche pour vous affronter l'un et l'autre en simultané. Mais ce jour là je l'ai oubliée chez moi. J'ai donc passé ma journée en service, toujours mortifiée de ce que j'avais fait et tentant tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Le lendemain je l'ai mise dans mon sac. Manque de chance vous étiez à la mairie jusqu'à quatorze heure. J'ai donc géré mes dossiers en attendant de vous voir revenir. Mais ce jour là ils vous ont attrapé. J'étais en panique et j'ai prié, pendant toute la durée ou Vance m'a obligée à rester dans mon bureau afin de ne pas me mettre en danger vu que j'étais la seule gradée présente, pour qu'il ne vous arrive rien...

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