Une rencontre renversante

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Izuku se réveilla le lendemain avec un horrible mal de crâne. Il grogna de mécontentement et finit par se redresser tout doucement. Il bailla en portant une main à sa bouche, puis se massa les tempes, tentant de faire passer ce mal de tête qui l'avait pris soudainement. Il n'y avait aucun bruit ici. Pas âme qui vive, à part lui. Katsuki n'était pas là.

Cependant, en tournant la tête, il vit un verre d'eau et un doliprane posés sur la table, avec un mot à côté. Il se leva de son lit, constata avec désespoir qu'il était toujours avec ses vêtements de la veille et soupira, las. Néanmoins, il attrapa le petit mot plié et le lu.

"Bon Deku prends ça pour ton mal de crâne et retourne dormir"

— Deku ? murmura le vert, plissant des yeux, perplexe.

C'était nouveau ça, non ? Enfin bon, il ne s'en formalisa pas plus que cela, et but rapidement le doliprane avec de l'eau, voulant à tout prix que son mal de tête s'en aille.

Il reparti s'allonger dans son lit et poussa un faible soupir, plantant son regard sur le plafond blanc. Heureusement qu'on était samedi, et qu'il n'avait pas cours. Quelle heure était-il, déjà ? Il ne savait pas. Il n'avait pas regardé.

Après un temps qui lui paru indéfinissable, il entendit le bruit caractéristique d'une porte qui s'ouvrait. Il tourna la tête, son regard émeraude tombant sur son colocataire qui venait rout juste d'entrer et de refermer la porte.

— Tu dors pas, toi ?

— Hmm. J'ai plus sommeil, souffla Izuku avant de bailler en mettant une main devant sa bouche. Et... Merci pour le doliprane.

— Tch, c'était rien. Tiens.

Il lui donna ensuite un croissant encore chaud qu'il venait sans doute d'acheter. Midoriya s'assit sur le lit et le prit, esquissant un sourire.

— Merci !

Il commença à le déguster, bien heureux de pouvoir manger quelque chose. Pendant ce temps, Katsuki était parti dans la salle de bain, après avoir enlevé ses chaussures et déposé son sac dans un coin.

Le blond en ressorti quelques courtes minutes plus tard, et se dirigea vers le coin cuisine, où il se mit à fouiller dans les meubles du haut.

— Oï, Deku ?

Izuku sursauta légèrement, ne s'attendant nullement à ce que le blond s'adresse à lui. Néanmoins, il tourna la tête vers lui et arqua un sourcil.

— Euh... O-oui ?

— T'as envie d'un truc en particulier ?

Un truc en particulier ? À quel sujet ? Midoriya plissa des yeux, confus, ne comprenant pas de quoi lui parlait l'ambré.

— Je parle de la bouffe. Je comptais faire des pâtes mais bon, t'as peut-être envie d'autre chose ?

— Ah euh... Non, non, fais ce que tu veux, répondit le vert en souriant. J'aime bien les pâtes.

— Hm.

La discussion s'arrêta là. Parfois, Katsuki commençait les conversations, il parlait un peu. Puis, après... il les stoppait d'un coup. Avec son habituel "hm". Izuku trouvait ça drôle, en y repensant. Il avait un peu de mal à cerner le blond.

Mais Izuku ne pu s'empêcher de relancer la conversation. Il voulait lui parler. Et puis, il aimait bien parler, de temps en temps. Il espérait simplement ne pas saouler Bakugo.

— Eeet.... Tu vas faire quoi comme pâtes du coup ?

— Coquillettes jambon fromage, souffla l'autre, attrapant le paquet de pâtes.

— Hmm, d'accord. Tu veux de l'aide ?

— Nan, c'est pas la peine.

Bon... La discussion va vraiment s'arrêter là, hein, pensa le vert, se remettant à manger son croissant.