Un déménagement dans une nouvelle ville. Une nouvelle année de cours et de nouvelles rencontres. Surtout une en particulier... qui lui apprendra pas mal de trucs.
Comment les choses vont-elles évoluer ?
Univers alternatif (pas d'alter 👀)
Contient d...
Le réveil indiquait fièrement dix-sept heures quarante. La porte venait de se refermer, puis le son de la clé dans la serrure se fit entendre, signifiant qu'on venait de la verrouiller. Katsuki, qui était sur le balcon avec Eijiro, jeta un œil par l'espace créé entre les rideaux afin de voir qui était rentré, même s'il se doutait déjà de l'identité de cette personne. Il vit alors Izuku qui venait de poser son sac sur son lit, se dirigeant ensuite vers la salle de bain.
— Hey Kats ?
— Ouais ?
— Tu viendras hein ?
— J'vois pas pourquoi tu poses la question tellement c'est évident, lâcha le blond.
Le roux leva les yeux au ciel, un petit sourire aux lèvres, avant de répliquer qu'il demandait quand même, car on ne savait jamais.
— Bah bien sûr que je viens, crétin.
— Eh ! J'suis pas un crétin, déjà ! s'exclama le rouquin, faussement outré.
Un léger rire lui répondit, avant que le rideau ne s'ouvre et qu'Izuku sorte. Leur regard se croisèrent et ils se saluèrent gaiement, puis l'adolescent aux billes vertes alla s'asseoir à côté du blond qui semblait désespéré par son meilleur ami.
— Ça va Izu ? demanda Eijiro.
— Oui et toi ? Il te fait pas trop la misère ? s'amusa l'autre.
— Oh, il est insupportable, si tu savais, ricana le roux.
— Tch. J'vous entends, hein, les prévint le blond, roulant des yeux.
— C'est bien pour ça que c'est drôle, répliqua Kirishima avant de ricaner.
Katsuki secoua simplement la tête en soupirant alors qu'Izuku étouffait un léger rire, amusé. Les trois étudiants conversèrent durant un long moment, de tout et de rien, avant que le roux ne finisse par leur dire qu'il allait rentrer.
— Demain j'me super lève tôt, lâcha-t-il ensuite en se levant.
— Pourquoi vous commencez tous tôt un putain de vendredi ? râla Katsuki.
Eijiro ricana et haussa des épaules, lui faisant ainsi comprendre qu'il n'en savait absolument rien.
— C'est pas moi qui décide des emplois du temps, poto, répliqua-t-il.
— Je sais, j'suis pas encore complètement con, grogna le blond en se levant.
— Toi t'as de la chance, t'as cours que dans l'aprèm.
— J'ai anglais et le prof est vachement chiant. Donc non, lâcha-t-il avant de soupirer.
Le rire de son meilleur ami fut sa seule réponse alors qu'il le raccompagnait vers la porte. Izuku les suivait, écoutant silencieusement la conversation. Il s'arrêta ensuite près d'eux et les observa silencieusement, Eijiro remettait ses chaussures tout en charriant le blond qui levait les yeux au ciel, l'air désespéré.
— Sinon, toi, Izu, tu commences à quelle heure demain ?
— Huit heures, j'crois. En même temps que Denki, on a histoire, répondit Midoriya.
— Ah oui c'est vrai, il me l'avait dit, je crois. Courage hein.
— Merci, ricana-t-il.
— Bon, j'vous laisse les tourtereaux, on se revoit demain, j'imagine.
Katsuki roula des yeux mais acquiesça tout de même, alors qu'Izuku lui faisait un petit signe de la main. Le roux s'en alla ensuite, les deux autres l'observant marcher le long du couloir. Ils refermèrent la porte lorsqu'ils ne le virent plus, et allèrent s'asseoir sur le bord du lit du blond. Izuku laissa sa tête retomber mollement contre l'épaule de Katsuki, son regard fixant un point imaginaire sur le sol carrelé de la pièce.
— Oï, ça va ?
— Oui, je suis épuisé, souffla l'autre avant de se redresser.
— Hm.
— Et j'ai faim, chuchota-t-il, faisant sourire l'ambré.
— Il reste des pâtes de ce midi au frigo. J'ai un peu la flemme de cuisiner.
Izuku pouffa doucement de rire avant de répliquer que les pâtes feraient très bien l'affaire. C'était bon, alors pourquoi s'en plaindre ?
Ils firent réchauffer les pâtes au micro-ondes, puis ils mangèrent tranquillement devant une série. Katsuki écoutait avec attention Izuku qui lui racontait sa soirée et sa journée avec Denki. Il était au courant pour le rendez-vous d'Eijiro et Denki, le roux lui en ayant parlé dès qu'il avait mis les pieds chez lui.
Après le dîner, ils se brossèrent les dents et s'assirent sur le lit, continuant de regarder la série qu'ils avaient commencé. Izuku s'était enroulée sous une couverture et suivait avec attention les scènes d'actions de l'épisode.
Après trois épisodes vus, ils finirent par éteindre la télévision, préférant aller dormir. L'adolescent aux billes vertes voulait éviter de ressembler à un zombie le lendemain en cours, et voir Katsuki bailler bruyamment avait été suffisant pour qu'il se décide à s'allonger à côté de lui. Il ferma les yeux et se colla au blond, profitant sciemment de sa chaleur corporelle.
— Je suis fatigué, se plaignit-il ensuite, d'une petite voix, en ouvrant les yeux.
— Bah dors, débile.
— Si je dors maintenant je pourrais pas profiter de toi, murmura-t-il. Demain je commence tôt, donc faudra que je me lève tôt.
— Bah normal, si tu veux aller en histoire, répondit Katsuki, perplexe.
— Ouais. Et toi t'auras la flemme de te lever donc je vais être seul, marmonna Izuku en boudant. C'est nul d'être tout seul. Denki m'avait dit de te proposer de m'accompagner en cours, mais je ne pense pas que ça t'intéresse, hm ?
Katsuki leva les yeux au ciel, faussement désespéré par cette tirade, avant de lui demander pourquoi il ne lui avait pas posé la question. Izuku baragouina quelque chose d'absolument incompréhensible qui fit soupirer le blond, avant qu'il ne finisse par simplement plaquer un baiser sur le haut de son front.
— Je viendrais, si ça te fait plaisir.
Midoriya se redressa vivement, plantant son regard verdoyant dans les billes pourpres de l'ambré. Les pommettes légèrement rouges, il papillonna des cils avant de lui demander s'il était sérieux.
— Bah, ouais.
— Cool ! Je te... euh... Je t'adore, répliqua-t-il avant de rire. Merci. C'est adorable de ta part.
Il lui vola un baiser avant de s'allonger à nouveau tranquillement. Le blond esquissa un léger sourire, avant de lui pincer la joue, le faisant grogner.
— Ouais, maintenant dors, souffla-t-il, amusé.
— Hum, bonne nuit, Kacchan...
— Bonne nuit, Deku, répondit-il.
Il pressa ses lèvres contre sa tempe et ferma ensuite les yeux. Les deux adolescents se laissèrent tranquillement emporter par Morphée, ne résistant pas à une bonne nuit de sommeil pour se reposer et reprendre des forces.
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