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— À propos de quoi ?

Pas de réponse.
Eijiro avait simplement replongé ses yeux sur la quatrième de couverture, son regard parcourant les mots qui formaient les phrases du résumé de l'histoire.

Un léger soupir passa la barrière de ses lèvres alors qu'il fermait les yeux quelques secondes.

— Kirishima... ? chuchota Izuku.

— À propos de Denki, lâcha finalement le roux, reposant le livre à sa place.

Il planta ensuite son regard dans le sien. Midoriya pencha la tête sur le côté, légèrement perplexe. Eijiro hésitait à propos de Denki ?

— Comment ça ? Il...a fait quelque chose ?

— Quoi ? Non non, souffla le rouquin en secouant la tête. Ce n'est pas ça. Enfin...

Il se gratta la joue, hésitant. Izuku resta silencieux, ne sachant pas vraiment quoi dire.

— Je peux te poser une question, Izuku ?

Le vert papillonna des cils. Il redressa l'anse de son sac sur son épaule, et plongea son regard dans celui du roux.

— Euh oui, bien sûr.

— Denki et toi, vous êtes amis ?

Un petit sourire prit place sur les lèvres d'Izuku qui acquiesça d'un simple hochement de tête.

— C'est exact. Pourquoi ça ?

— Hm. Comme ça. Et... vous êtes justes amis, alors ? Il n'y a rien d'autre ?

— Rien d'autre, non, ne t'inquiète pas. Nous sommes justes amis, sourit malicieusement Izuku.

— Hm hm. D'accord, souffla-t-il.

Il replongea son regard sur l'étagère face à lui, avant d'attraper un nouveau livre qu'il examina silencieusement.

Après quelques secondes, il tourna la tête vers Izuku, son livre entre les mains.

— Enfin bon, on sort ? .. enfin... À moins que tu veuilles acheter un livre.. ?

— Oh, non non, répondit Midoriya en pouffant. On y peut y aller, oui.

— Tu vas rentrer du coup ?

Midoriya acquiesça d'un simple hochement de tête.

— On peut faire un bout de chemin ensemble alors, sourit le roux.

Il reposa ensuite le second livre et attrapa le premier qu'il avait pris, puis il paya son nouveau bouquin et les deux étudiants sortirent de la librairie. Ils marchèrent sur le trottoir, avant que le roux ne s'arrête subitement, fouillant dans son sac. Son téléphone sonnait, il le sortit de son sac et décrocha, le collant à son oreille.

— Hey Kats ! Ça va ? .... Ouais, pourquoi tu m'appelles ? T'avais besoin d'un truc ? .... Ah oui, bah on arrive. .... Ouais, j'suis avec Midoriya. .... Ça marche, à plus !

Il raccrocha et planta son regard dans celui du petit buisson.

— On y va ? Katsuki m'a demandé de passer, donc je t'accompagne jusqu'aux dortoirs finalement, souffla le roux en souriant.

— OK, allons-y.

Ils se remirent à marcher, passèrent à nouveau par le portail, puis se dirigèrent vers les dortoirs. Ils arrivèrent devant la porte numéro 246 et Izuku l'ouvrit, laissant Eijiro entrer le premier.

— Hey Bakubro !

— Oï, arrête de crier !

— Mais je criais même pas euuuhh, bouda le roux, croisant les bras.

— C'est ça, oui, marmonna le blond en roulant des yeux.

— Arrête de tirer cette tête, beau blond. À la douche, maintenant !

Katsuki fronça les sourcils et le fusilla du regard. Eijiro ricana et se dirigea vers lui, avant de lui tirer le bras.

— Je t'ai pas appelé pour que tu joues le rôle de ma mère, hein.

— Ça me fait marrer de t'emmerder, s'amusa Kirishima. Mais sinon, vraiment, va prendre une douche.

Le blond souffla, exaspéré, et finit cependant par se diriger vers la salle d'eau.

— Prends ton temps, surtout.

— La ferme, bougonna l'ambré.

Il s'enferma ensuite dans la salle de bains, laissant les deux autres seuls.


Il s'enferma ensuite dans la salle de bains, laissant les deux autres seuls

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant