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Izuku prenait son petit déjeuner, la tête dans les nuages, il n'était pas encore parfaitement bien réveillé et pouvait même finir par se rendormir assis. Katsuki prenait sa douche et avait bu un café quelques minutes avant. Aujourd'hui, il se rendait chez ses parents, il en avait parlé avec Midoriya, lui avait dit que ces derniers voulaient également le rencontrer, mais que s'il ne pouvait pas venir aujourd'hui, ce n'était pas grave, il viendrait une autre fois. Et Izuku avait sourit tristement avant de répondre qu'il devait aller voir sa mère, qu'il ne voulait pas la laisser seule, mais qu'il aurait bien voulu l'accompagner.

"Une autre fois, alors" avait simplement répondu le blond, haussant des épaules. Puis il avait repris son activité qui consistait à préparer le repas. Et Izuku faisait ses mots fléchés.

Aujourd'hui, ils prendraient tous les deux le bus pour rentrer chez eux pour deux ou trois jours. Midoriya était partagé entre le fait de vouloir rester avec Bakugo et ne pas le quitter, ainsi que celui de revoir sa mère. Bien trop tiraillé par ses pensées, il n'avait pas remarqué que le blond venait de quitter la salle de bain, maintenant prêt.

— Oï, Deku ?

Il sursauta, papillonna des cils, et planta son regard perdu dans les rubis du blond. Katsuki leva les yeux au ciel avant de lui dire d'arrêter de rêvasser. Alors Izuku soupira et se remit à manger, tandis que son petit copain lavait la vaisselle de la veille.

— Tu prends le bus à quelle heure ?

— Mmmh en même temps que toi, je suppose, murmura Izuku.

— Ah ? Bah faudrait aller prendre ta douche alors.

— Hein, pourquoi.. ? Il passe à quelle heure ?

— Dans vingt minutes.

— QUOI ? S'exclama le vert, surpris.

Katsuki lui somma d'aller se doucher et d'arrêter de crier. Son copain ne se fit pas prier et s'enferma directement dans la salle de bain, sous le léger rire sadique de Katsuki. En vérité, le bus passerait dans un peu moins d'une heure, mais le blond en avait marre de voir Midoriya végéter devant son plat de pancakes quasiment vide. Puis, il aimerait bien passer du temps avec lui avant de partir, mais ça, il ne l'avouerait sûrement pas, fierté oblige.

Une dizaine de minutes plus tard, Izuku se retrouvait devant le blond, habillé d'un pantalon, de chaussettes et d'un de ses pulls, bien trop grand pour lui, mais qu'il aimait bien car il avait son odeur. Il plongea ses émeraudes dans les billes pourpres de son colocataire qui esquissa un léger sourire.

— On n'y va pas ?

— Nan, j'ai dit ça pour que tu te grouilles, on a encore le temps.

— Quoi ? Eh, tu aurais juste pu me demander de me dépêcher, marmonna Izuku en gonflant les joues.

— C'aurait été moins drôle, répliqua l'autre en haussant des épaules.

Izuku leva les yeux au ciel avant de rétorquer qu'il était irrécupérable, ce qui le fit ricaner. Puis, sans crier gare, les lèvres de Katsuki rejoignirent rapidement celles d'Izuku, alors que ses bras le tenaient à la taille, le serrant contre lui. L'adolescent aux taches de rousseurs esquissa un sourire contre ses lèvres avant de répondre au baiser, passant ses bras dans son dos pour se coller à lui.

— J'ai pas envie de te laisser, murmura le vert.

— C'est que pour quelques jours, ça va pas te tuer, tu sais ?

— Mais c'est lonnng.

— Tu seras avec ta mère, donc ça va non ?

Izuku grommela des morceaux de phrases incompréhensibles, enfonçant son visage contre le cou du blond. Il huma son parfum et ferma les yeux, profitant de la chaleur corporelle du blond. Ce dernier passa une main dans les mèches vertes de son petit ami qui se serra un peu plus contre lui.

— Faut qu'on bouge par contre.

— Hum, oui, je sais, soupira Midoriya en levant la tête vers lui. Tu m'appelleras hein ?

— Ouais, je t'appellerai. Arrête de tirer cette tronche, idiot.

Izuku esquissa une moue boudeuse et Katsuki leva les yeux au ciel, faussement désespéré. Ils prirent ensuite leurs affaires et se retrouvèrent rapidement dans le couloir.

La main d'Izuku attrapa celle de Katsuki et il mêla ses doigts aux siens, laissant sa tête se coller contre son bras. Ensemble, ils quittèrent la résidence et se dirigèrent vers l'arrêt de bus.



 Ensemble, ils quittèrent la résidence et se dirigèrent vers l'arrêt de bus

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant