Un déménagement dans une nouvelle ville. Une nouvelle année de cours et de nouvelles rencontres. Surtout une en particulier... qui lui apprendra pas mal de trucs.
Comment les choses vont-elles évoluer ?
Univers alternatif (pas d'alter 👀)
Contient d...
Vingt-trois heures cinquante-six. Réveillon de la nouvelle année. Izuku, un cocktail à la main, observait silencieusement la scène qui s'offrait à lui. Un rictus étira ses fines lèvres lorsqu'il vit la touffe blonde de son amoureux repartir dans le sens inverse, alors que ce dernier râlait pour tout et n'importe quoi. Puis, une deuxième touffe blonde fit irruption et se planta tout juste face à lui, le faisant sursauter.
— Oh excuse-moi, je ne voulais pas t'effrayer, ricana la nouvelle venue. Tu veux manger quelque chose ?
L'étudiant esquissa un petit sourire en répondant que ce n'était pas grave, puis il ajouta bien vite que pour le moment il n'avait besoin de rien. La femme en face de lui lui rendit son sourire avec énormément d'entrain, et lui dit ensuite que s'il avait besoin de quoi que ce soit, il pouvait se servir lui-même, ou alors, s'il n'osait pas, il pouvait venir leur demander.
Izuku hocha la tête et la remercia en souriant, avant de voir, du coin de l'œil, que Katsuki revenait, les bras croisés, l'air bougon.
— Arrête de bouder, t'es plus un gamin, tu sais ?
— Tais-toi la vieille, je boude pas déjà, lâcha-t-il en s'arrêtant près d'eux. Qu'est-ce que vous êtes en train de faire, vous deux ?
— On discute chéri, ça se voit pas ?
Katsuki leva les yeux au ciel. Les deux autres pouffèrent de rire, amusés par son comportement.
— T'as fini de l'accaparer ? Tu m'étonnes qu'il ait peur de faire quoi que ce soit si t'arrêtes pas de venir l'emmerder.
— Kacchan ! fit le vert en le regardant, choqué.
— Bah quoi ? C'est vrai nan ?
— M-mais non... et puis, c'-c'est ta mère quand même, répliqua Izuku, ne sachant même plus quoi dire.
Katsuki était désespérant parfois, mais l'adolescent aux yeux verts se souvint d'une discussion qu'il avait eu avec Eijiro, ce dernier lui disant que le blond aimait ses parents, même si parfois il semblait complètement ingrat dans sa manière de parler.
Il vit l'ambré rouler des yeux, et cela le fit soupirer. Sa mère secoua la tête avant de lui ébouriffer les cheveux.
— Si t'arrêtes pas tu seras privé de repas, lui dit-elle. T'es censé me respecter, l'mioche.
— Hm.
— Bon ! Il est bientôt minuit, on va faire le décompte, venez !
Et sans leur demander leur avis, elle les entraîna avec elle, rejoignant son mari et sa belle-famille chez qui ils étaient venus passer le réveillon.
Tous se souhaitèrent une excellente année, pleine de bonnes choses, avec une bonne santé et une bonne situation financière et familiale. Ils trinquèrent et discutèrent longuement autour d'un verre.
Et une quinzaine de minutes plus tard, Katsuki s'éclipsa tout en empoignant Izuku, se dirigeant vers un coin un peu plus calme.
— Kacchan, murmura Midoriya, attirant son attention. Bonne année, je t'aime.
Katsuki se sentit rougir légèrement mais esquissa tout de même un sourire, avant de lui ébouriffer les cheveux, le faisant grogner.
— Mais tu me décoiffes !
— Parce que tu étais coiffé ?
— T'es méchant ! bouda l'autre, lui tournant le dos en croisant les bras.
Le blond ricana, puis posa ses mains sur les hanches de son compagnon, avant de presser ses lèvres sur sa tempe.
— Bonne année, Deku, souffla-t-il contre son oreille.
— Mmh.
— Je t'aime aussi, finit-il par dire, arrête de bouder comme un gosse.
Un sourire étira les lèvres d'Izuku qui se retourna finalement, ancrant ses émeraudes à ses rubis. Il rapprocha son visage du sien et finit par capturer ses lèvres dans un baiser.
— Pas trop traumatisé par ma famille ? lui demanda le blond quand ils se détachèrent.
Un petit rire échappa à Izuku qui secoua ensuite la tête pour nier.
— Ils sont gentils. Et puis, honnêtement, je trouve ça drôle de vous voir vous "disputer", ta mère et toi, même si je maintiens que tu devrais la respecter parce que c'est ta mère, quand même.
— Mais je la respecte. C'est juste qu'elle est chiante.
— Mais tu l'aimes, sourit Midoriya.
— Tch, c'est pas ce que j'ai dit, bougonna le blond, détournant la tête.
— Je sais que tu l'aimes, ça se voit que t'aimes tes parents, sourit Izuku. Ton père aussi est gentil, et c'est aussi très drôle quand il est dépassé par les événements et vos querelles, avec ta mère.
— T'as bientôt fini de te moquer ?
— Je ne me moque pas, je ne fais qu'énoncer des faits, répliqua Izuku, ne se défaisant pas de son sourire.
— Ben voyons.
— C'est la vérité. Je t'aime, susurra-t-il ensuite.
Katsuki lui pinça la joue, avant de répliquer qu'il l'aimait aussi, et le sourire d'Izuku s'agrandit plus encore.
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