Un déménagement dans une nouvelle ville. Une nouvelle année de cours et de nouvelles rencontres. Surtout une en particulier... qui lui apprendra pas mal de trucs.
Comment les choses vont-elles évoluer ?
Univers alternatif (pas d'alter 👀)
Contient d...
— Faites attention en rentrant, lança Denki, les regardant tous les deux.
— T'inquiète, ça va aller, c'est pas très loin, sourit simplement Izuku.
— Envoyez un message quand vous êtes arrivés, répliqua Eijiro, debout à côté du blondinet.
Katsuki leva les yeux au ciel, faussement désespéré, mais hocha finalement la tête pour acquiescer silencieusement. Les deux colocataires quittèrent donc le petit couple et se mirent en route vers chez eux. Sur le chemin, Izuku se rapprocha lentement du blond, avant que ce dernier ne finisse par lui prendre la main, lui faisant rater un battement de cœur. Le petit buisson sentit ses joues s'empourprer légèrement et baissa le regard vers le sol, toujours sans rien dire, se contentant simplement de cette main chaude qui tenait et réchauffait la sienne qui était froide.
Une fois arrivée devant la porte, il la déverrouilla et les deux étudiants entrèrent à l'intérieur avant que Katsuki ne ferme la porte à clef derrière eux. Ils durent se lâcher la main pour enlever leurs chaussures et leurs manteaux.
Izuku poussa un faible soupir, heureux d'être enfin arrivé, mais aussi las en voyant l'heure s'afficher sur le réveil ; vingt-trois heures quarante. Décidément, les soirées où il passait son temps à regarder des animés avant de s'endormir devant son ordinateur étaient bel et bien loin, maintenant. Heureusement qu'il n'avait pas cours le lendemain, il l'aurait sûrement regretté, sinon.
Alors qu'il était encore plongé dans ses diverses pensées, il sentit quelque chose agripper sa main, avant de se faire tirer vers le côté chambre de la pièce principale. Il reprit rapidement ses esprit et observa silencieusement la main du blond qui tenait la sienne. Pourquoi les choses n'étaient-elles jamais simples, ici ? Il poussa un petit soupir en fermant les yeux quelques secondes.
— Dis, Kacchan ?
— Hm ?
— J'ai une question.. Peut-être la trouveras-tu bête, mais...
— Mais ? l'encouragea-t-il.
— Pourquoi on se tient la main ? demanda-t-il finalement d'un ton curieux, comme un enfant.
— Pourquoi tu poses autant de questions ? lâcha finalement le blond, sans lui répondre.
— Tu sais... Je vais finir par me lasser de cette réponse. Il te faudra bientôt trouver autre chose, souffla Izuku avant de pouffer.
Un demi-sourire étira les lèvres du blond.
— Ouais ouais, mais en attendant, va te coucher. Tu divagues.
L'adolescent aux boucles vertes s'assit sur le bord du lit, avant de répliquer :
— J'ai pas sommeil. Dis...
Katsuki finit par s'asseoir à côté de lui, sachant parfaitement qu'il n'allait pas se coucher de sitôt. Izuku se tourna vers le blond, qui finalement en avait fait de même.
— Pourquoi les choses sont-elles si.. étranges ? souffla-t-il en ancrant son regard au sien.
— Étranges ?
— Ouais.. Par exemple, on s'est quasiment évité depuis dimanche et... Et là, on ne se lâche plus. C'est insensé, non ? Pourquoi on se tenait la main ?
Bakugo passa une main devant ses yeux avant de lâcher un faible soupir, ne sachant nullement quoi répondre à cette question. À la base, il voulait juste aller dormir.
Midoriya lui attrapa le poignet et le tira pour enlever sa main qui cachait son visage. Puis il se rapprocha légèrement de lui, mêlant leur souffle l'un à l'autre.
— Ça te fait ça, à toi aussi ?
— Faire quoi ?
— Cette.. sensation bizarre au creux du ventre. Le cœur qui s'emballe et les pensées qui tourbillonnent. Ça te fait ça, aussi ? murmura-t-il faiblement.
Ses lèvres bougeaient lentement, frôlant de temps à autres les siennes, et il se contenait pour ne pas venir les capturer dans un baiser, pour ne pas franchir cette ligne invisible qui les séparaient encore. Katsuki soupira. Et puis merde, au diable toutes les convenances, pensa-t-il finalement.
Il pressa ses lèvres contre celles d'Izuku qui le titillaient un peu trop, avant de passer sa main dans sa nuque, le rapprochant de lui. Midoriya avait simplement fermé les yeux et se laissait diriger par le blond, qui demanda l'accès à sa bouche, laissant leur langue danser ensemble. C'était une explosion d'émotion et de sensation, il sentait les papillons dans son ventre en faire des siennes, alors que son cœur faisait des loopings dans sa cage thoracique.
Ils se séparèrent quelques secondes par manque d'air, avant que le blond ne prenne à nouveau ses croissants de chair en otage. Puis il le fit basculer sur le lit et pressa ses lèvres sur la ligne de sa mâchoire, avant de descendre dans son cou, l'assaillant de nombreux baisers sur sa gorge. Izuku soupira d'aise avant de chuchoter, en passant une main dans les mèches blondes de son colocataire.
— Kacchan... ?
L'ambré remonta son visage jusqu'au sien avant d'ancrer son regard dans ses prunelles vertes. Midoriya avait les joues rougies et un souffle légèrement saccadé. Après quelques secondes de flottement, il posa ses deux mains sur les joues toutes aussi cramoisies de son vis-à-vis, l'attirant à lui. Leurs lippes se rencontrèrent une nouvelle fois, et les deux muscles roses se retrouvèrent pour une nouvelle danse endiablée.
Izuku ne savait pas du tout si ce qu'il faisait était correct, mais il ne se posait pas la question. Cela faisait des jours qu'il en avait envie, il le savait, et c'était pareil pour Katsuki, qui rêvait de le sentir si proche de lui. Le blond lui mordilla la lèvre inférieure, lui arrachant un léger couinement qui le fit rougir un peu plus, avant de reprendre d'assaut ses lèvres, l'embrassant de plus belle.
Leurs lèvres se décollèrent après plusieurs secondes, quand enfin, ils eurent assouvi leur envie et besoin commun de s'embrasser jusqu'à n'en plus pouvoir. Le souffle court, l'ambré se redressa lentement avant de s'allonger à côté de lui, fermant les yeux quelques secondes. Izuku sentait encore la sensation de sa bouche contre la sienne, ses joues étaient toujours rouges et ne voulaient visiblement pas décolorer. Il peinait à reprendre une respiration normale et son pouls était toujours capricant.
Il inspira longuement, puis expira en fermant les yeux, avant de les rouvrir et tourner lentement la tête vers la droite. Il croisa le regard de Katsuki, ce qui lui arracha un frisson, puis il détourna les yeux. Le blond se releva silencieusement avant de rabattre la couverture sur eux deux, sans rien dire. L'adolescent aux cheveux vert ferma les yeux en se rapprochant un peu plus de Bakugo.
— Bonne nuit, murmura-t-il avant de s'endormir.
— Ouais.. Bonne nuit, souffla le blond en passant une main sur son corps.
Il ne savait pas s'il allait réussir à dormir, finalement. Mais il profitait du fait qu'Izuku dormait à poings fermés pour le garder près de lui, se doutant que les choses allaient être bien différentes au réveil.
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