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Izuku venait tout juste de prendre une douche bien chaude. Il avait ensuite enfilé un boxer et un short, et se regardait maintenant dans le miroir, alors qu'il se brossait lentement les dents. Il réfléchissait, complètement perdu dans ses pensées désordonnées.

Tout allait très vite dans sa tête, il repensait à la veille, il essayait d'emboîter les bribes de souvenirs qu'il avait avec les informations que lui avait données Katsuki. Mais cela semblait peine perdue. Il fallait qu'il arrête d'y penser sans cesse, mais il n'y pouvait rien ; cela lui travaillait l'esprit. Il recracha la mousse et se rinça la bouche, reposant sa brosse à dents, puis il s'essuya avec sa serviette et, prenant son courage à deux mains, il sortit finalement de la salle de bains.

Son colocataire n'était plus dans le lit et une douce odeur de pancakes planait dans l'air. Il esquissa un fin sourire en s'imaginant le petit déjeuner exquis qu'ils allaient manger. Avant de se diriger vers le blond qui préparait le petit déjeuner, il enfila un sweat qui traînait sur une chaise, puis le rejoignit. Katsuki termina la préparation des pancakes et mit le bol et la louche qu'il avait utilisé dans l'évier. En se retournant, son regard croisa celui d'Izuku qui venait d'arriver près de lui.

— Deku.

— Ehm... Salut, souffla l'autre en détournant le regard.

— T'as faim ?

Il hocha lentement la tête et le blond l'envoya s'asseoir à table en disant qu'il emmènerait les pancakes. Izuku attrapa le pot de pâte à tartiner ainsi que deux tasses qu'il posa sur la table. Il prit ensuite la brique de lait et rempli les deux tasses dans lesquelles il ajouta du cacao en poudre, avant de les mettre au micro-ondes pour réchauffer le lait.

Katsuki apporta les pancakes et s'installa en face d'Izuku, puis tous les deux se mirent à manger.

La journée passa tranquillement, vers quatorze heures, Midoriya était sorti rejoindre Ochaco, Shoto et Tenya dans le centre-ville. Ils voulaient se promener un peu et passer du temps à traîner en ville, alors le petit buisson avait accepté, n'ayant rien d'autre de prévu. Et puis, cela lui permettrait de mettre de côté tous ces questionnements sans réponse.

— Salut les gars ! fit la seule fille du groupe, souriant à pleine dent.

— Salut Ochaco, lui répondirent-ils en souriant également.

— Dis Izuku, ton pull... On dirait pas celui de Bakugo ?

— Mais si, c'est le sien, nan ? déclara Iida en inspectant Midoriya.

— E-euh je...

Le vert papillonna des yeux, surpris, et ne sachant nullement quoi leur répondre. Oui, il portait un sweat du blond, mais il ne savait absolument pas comment justifier ça. Ses amis — surtout Uraraka et Iida — se liguèrent contre lui afin d'obtenir une réponse et s'amusèrent également à le charrier sur ça, tout en sous-entendant tout et n'importe quoi.

Finalement, Shoto, compatissant un peu, finit par le sortir de cette situation intarissable.

— Ça vous dit d'aller dans la galerie commerciale ?

— Pourquoi faire ? souffla Tenya.

— Bah je sais pas, répondit le bicolore en haussant des épaules. Comme ça.

— Tu veux faire du lèche-vitrine ? demanda Ochaco.

— Bah pourquoi pas, répondit-il simplement. Tu as mieux à proposer ?

— Pas vraiment, non.

— Alors on est d'accord ?

— Ouais, je ne suis pas contre, moi, répliqua rapidement Izuku.

— On y va alors ! déclara Uraraka en souriant.

Elle lui attrapa le bras et le tira avec elle, suivi des deux autres. Ils déambulèrent tous les quatre parmi les galeries commerciales pendant quelques heures, à observer et découvrir plein de choses différentes. Puis, vers seize heures, ils s'achetèrent des gaufres ou des crêpes qu'ils mangèrent tranquillement sur le chemin vers l'arrêt de bus.

— La prochaine fois faudra aussi inviter les autres, lâcha Uraraka, après avoir terminé sa crêpe au chocolat.

— Qui ?

— Bah tu sais, Bakugo, Kirishima, Kaminari etc. Tu sais. Les autres. Toute la bande, sourit-elle en le regardant.

— Ah, oui, répondit Todoroki en hochant la tête. T'as raison.

— T'as l'air ailleurs, toi.

— C'est rien, souffla-t-il simplement.

Elle acquiesça silencieusement, n'ajoutant rien d'autre. Une fois sous l'arrêt de bus, Ochaco se laissa choir mollement sur le banc, vite imité par Izuku et Tenya. Shoto, lui, se contenta de s'appuyer au mur et attendit tranquillement l'arrivée du bus.

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant