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Izuku et Katsuki étaient dans le bus, en direction de leur résidence universitaire. L'un avait un casque sur les oreilles et écoutait de la musique, l'autre scrollait sur ses réseaux sociaux. Mais tous les deux s'ennuyaient ferme et avaient hâte de rentrer.

Lorsqu'ils descendirent enfin de l'autobus, Katsuki enleva son casque de ses oreilles, le laissant autour de son cou. Izuku rangea son téléphone dans sa poche et poussa un léger soupir en s'étirant.

— J'aime pas prendre le bus, marmonna-t-il ensuite.

Le blond ricana légèrement, le faisant bouder. Ils se mirent ensuite en marche, allant tranquillement en direction de l'entrée vers les résidences qui se trouvaient juste à côté du campus universitaire. Midoriya bipa sa carte au portail pour l'ouvrir, et ils entrèrent tous les deux.

— Je suis épuisé, lâcha Izuku après être rentré.

Katsuki ferma la porte et esquissa un léger sourire, avant de le traiter de feignasse. Izuku, outré par cette réplique, s'insurgea avant de gonfler les joues.

— Je ne suis pas une feignasse. Mais le trajet dure hyper longtemps, bougonna-t-il en croisant les bras.

— T'as pas tort.

— Evidemment que j'ai raison, rétorqua Izuku en souriant.

Katsuki secoua doucement la tête, amusé par sa réplique.

*
*     *

Izuku était en compagnie de Shoto, Denki et Eijiro. Ils attendaient leur commande, tranquillement assis autour d'une table dans un petit café de la ville.

— Ça se passe bien vos cours ?

— Ouep, en vrai tranquille, répondit Eijiro. Et vous ?

— Tout roule, répliqua Denki en souriant.

— Pareil, sourit Izuku.

— J'ai des profs excentriques, mais sinon tout va relativement bien, lâcha Shoto avant de bailler.

— Y en a un qui n'a pas assez dormi, on dirait, s'amusa le roux, un sourire aux lèvres.

— Merci, j'avais remarqué, marmonna le bicolore, son menton reposant dans le creux de sa main.

Eijiro ricana gentiment alors que Shoto levait les yeux au ciel, faussement désespéré.

Après quelques minutes d'attente, la serveuse arriva avec un plateau contenant leur commande. Un café noir pour Todoroki qui avait grand besoin de se réveiller un peu, un croissant et un chocolat chaud pour Kaminari, un cappuccino à la noisette pour Midoriya, et un thé glacé pour Kirishima.

— Shoto, évite de t'endormir sur la table, tu seras gentil, souffla le roux.

— Je dors pas, râla-t-il en roulant des yeux.

— On voit ça, oui, s'amusa Denki, un sourire aux lèvres.

— Vous savez que vous êtes chiants tous les deux ?

— À ton service, très cher, répliqua le petit couple.

Izuku pouffa doucement de rire alors que Shoto leva à nouveau les yeux au ciel, se demandant pour quelle raison le roux et le blond étaient-ils si agaçants parfois.

— Izu, comment tu fais pour les supporter, dis-moi ? demanda-t-il ensuite, légèrement désespéré.

— Bah... j'ai l'habitude, sourit Midoriya. Faut dire qu'ils sont souvent comme ça avec Kacchan, aussi.

— Ah oui, c'est vrai. Tu dois supporter Katsuki et Eijiro, aussi, lâcha le bicolore avant de pouffer. T'en as du courage, tu sais ?

Le sourire d'Izuku s'agrandit légèrement avant qu'il ne pouffe de rire.

Kirishima, après avoir bu une grande gorgée de son thé pour se désaltérer, reposa sa tasse sur la table et tourna la tête vers le bicolore.

— EH ! Ça veut dire quoi ça ? demanda-t-il, outré.

— Que Bakugo et toi êtes insupportables, sourit simplement Todoroki.

Ce dernier but ensuite une tasse de son café, écoutant distraitement le rouquin qui se plaignait. Le blondinet tentait de calmer son amoureux, mais rien n'y faisait, Kirishima était maintenant en train de bouder.

— Bah génial, maintenant il fait la gueule, marmonna Denki en faisant la moue.

— T'inquiète paupiette, achète-lui un dessert et ça ira mieux, répondit Shoto, amusé par la situation.

— Ah, bonne idée ! s'exclama Denki. Tu veux une religieuse ?

Kirishima le regarda, confus.

— Hein ? Qu'est-ce que j'vais foutre avec une religieuse ?

— Mais... je te parle de la pâtisserie. Tu sais... ce truc, là, dit le blond en pointant du doigt la vitrine au loin.

Perplexe, Eijiro fixa la pâtisserie qui s'y trouvait. Izuku et Shoto se retenaient de rire. Denki avait l'air dépité.

— Aaaah. Attends... Ça s'appelle comme ça ?

— Bah... oui.

— Je savais pas, ricana-t-il.

— Bref, tu en veux ? Ou alors tu veux autre chose ?

— Ça ira, Denkichou, sourit-il en lui ébouriffant les cheveux.

Le blondinet se sentit légèrement rougir mais lui rendit tout de même son sourire, avant que le roux ne lui embrasse amoureusement la joue.

Le blondinet se sentit légèrement rougir mais lui rendit tout de même son sourire, avant que le roux ne lui embrasse amoureusement la joue

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant