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— C'est de la triche, s'indigna celui aux yeux verts, alors que son petit ami se détachait de lui.

Il se releva et planta ses yeux dans les siens, avant de renifler.

— T-tu ne peux pas me faire ça !

— Je ne vois pas de quoi tu parles, s'amusa le blond, alors que l'autre croisait les bras.

— Je te déteste, Kacchan...

— Hum, moi aussi, répliqua Katsuki, son sourire ne voulant pas le quitter.

Néanmoins, après un petit moment, le blond céda devant la jolie petite bouille boudeuse de son petit ami, et il pressa rapidement ses lèvres sur les siennes.

— J'ai gagné, souffla alors ce dernier en souriant grandement. Mais je ne te pardonnerai pas quand même.

— Tu n'es jamais content de toute façon, lâcha le blond en levant les yeux au ciel.

— Tu sais très bien pourquoi je ne le suis pas.

— Ah bon ? Et pourquoi ça ? lui demanda-t-il en levant un sourcil.

— Tu ne me le feras pas dire. C'est bien trop gênant, marmonna Izuku en tournant la tête.

— T'es adorable, se moqua gentiment le blond en lui pinçant la joue. Pourtant tu ne devrais pas être gêné, on a déjà fait pire.

— Mais pas dans un train, soupira-t-il en rougissant, avant de voir le blond hausser les épaules. Kacchan ! Dans un train, tu te rends compte ?!

Katsuki pouffa de rire avant de laisser sa tête se poser contre celle d'Izuku qui tira encore plus la moue, les joues toujours écarlates.

— Tu veux que je t'en débarrasse ? lui demanda Bakugo en lui désignant le bas.

Et Izuku lui frappa l'épaule, le faisant à nouveau rire comme un idiot, puis il croisa les bras contre son torse.

— Je te déteste, c'est définitif.

— Ce n'est pourtant pas ce que ton corps me dit, lâcha le blond en souriant.

Et Izuku s'enfonça davantage dans son siège, les joues rouges et gonflées, sa dignité en miette. Il ne lui pardonnerait jamais.

— Je te déteste, marmonna-t-il à nouveau, les sourcils froncés.

— Et moi je t'aime, c'est tellement amusant de te mettre en colère.

— Mouais, amusant pour toi, grogna Izuku en roulant des yeux.

Katsuki leva les yeux au ciel, faussement désespéré. Néanmoins, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, alors que son petit ami l'observait curieusement, sans comprendre la raison de ce soudain sourire étrange.

— Bon, je t'aide ou tu le fais tout seul ? lui demanda-t-il en plantant ses yeux dans les siens.

Celui à la tignasse verte s'empourpra puérilement et détourna la tête, ne sachant même pas quoi lui répondre. Est-ce qu'il devait lui répondre quelque chose, déjà ? Il n'en était même plus sûr. Cela arracha un petit rire à Katsuki qui lui attrapa le menton pour retourner son visage vers le sien, avant de capturer ses lèvres dans un baiser fougueux.

— C'est comme tu veux, Deku. Ou alors, tu peux aussi rester comme ça. À toi de voir ce que tu préfères, murmura-t-il contre ses lèvres.

— J-je... mais, on est dans un train, Kacchan, répéta-t-il, alors qu'il sentait son cœur s'emballer.

— Et alors ? Personne ne va rentrer. Et personne ne verra rien. Je peux juste te soulager et t'éviter d'être... dans l'inconfort pendant le reste du trajet. Le voyage va durer des heures encore, alors on va rester ici encore un moment. Qu'est-ce que tu en dis, alors ?

Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant