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Quelques jours étaient passés après la soirée du nouvel an chez la famille Bakugo.

Izuku dormait à poings fermés, enroulé sous la couverture toute chaude et toute douce de son petit ami, rattrapant ses heures de sommeil perdues la veille. Katsuki était assis en tailleur sur le lit, pianotant sur les touches de son téléphone. Il discutait avec Eijiro, qui lui demandait s'il avait passé de bonnes fêtes de fin d'année.

En sentant du mouvement à sa droite, il quitta des yeux son téléphone, les plantant sur l'étudiant aux cheveux verts qui semblait se réveiller tout doucement. Alors il éteignit son portable, puis s'allongea à ses côtés et le serra dans ses bras, son nez se perdant parmi ses mèches foncées.

— Mmm Kacchan.. ? murmura l'autre, se pressant contre lui.

Katsuki ne répondit rien mais lui plaqua un baiser sur le front, avant de lui chuchoter de se rendormir parce qu'il était encore tôt.

— Il est quelle heure ? demanda Izuku avant de bailler.

— Huit heures. Rendors-toi, Deku, souffla le blond.

— Hum, et tu faisais quoi ?

— Je discutais avec Eijiro. Allez, dors, murmura Katsuki.

— Si tu veux que je me rendorme, tu devras le faire avec moi.

— Tch, gamin va, ricana le blond. Allez, dors, je reste là.

Izuku esquissa un petit sourire puis nicha son visage contre le torse de son amoureux, fermant les yeux et profitant de cette proximité. Il pouvait sentir les battements du cœur du blond, qui étaient réguliers, et cela l'apaisa bien rapidement. Au bout de quelques minutes, il se rendormi, tout comme Katsuki qui profitait de la chaleur corporelle de son petit ami.

Au bout d'environ trois heures, Izuku se réveilla une nouvelle fois, toujours dans les bras puissants de son copain qui dormait encore. Un petit sourire niais étira ses lèvres alors qu'il le détaillait de ses yeux verts encore fatigués. Même endormi il était toujours aussi sexy, et cette pensée le fit sourire un peu plus.

Il quitta ses bras le plus discrètement possible et descendit du lit, se dirigeant vers la sortie de la chambre. Il passa aux toilettes puis à la salle bain, se lava les mains, le visage et les dents, avant de voir dans le reflet du miroir la porte s'ouvrir. Il tourna la tête, brosse à dents en bouche, et esquissa un petit sourire en voyant Katsuki qui se frottait un œil, l'air fatigué.

Le blond referma la porte et se plaça à côté d'Izuku, imitant les gestes que ce dernier avait effectué quelques temps auparavant. Ils ressortirent de la salle de bain après avoir fini, se dirigeant vers les escaliers pour descendre à la cuisine. Là-bas, ils croisèrent le père de Katsuki qui buvait tranquillement du café, tout en lisant le journal.

— Bonjour les enfants, les salua Masaru en souriant.

— Bonjour monsieur Bakugo !

Katsuki croisa les bras contre son torse et râla en levant les yeux au ciel.

— Hé, on n'est plus des gosses, le vieux. (Izuku lui donna un léger coup dans les côtes.) Aïe, pourquoi t'as fait ça ?!

— Sois plus sympa, c'est ton père quand même, marmonna le vert, lui jetant un regard.

Il le vit rouler des yeux et cela le fit soupirer de désespoir. Finalement, ils prirent leurs petits déjeuners alors que Mitsuki venait de les rejoindre, se préparant elle aussi un café.

Et comme plusieurs matins déjà, Katsuki et sa mère se disputaient pour tout et n'importe quoi, sous les yeux des deux autres. Masaru, ayant l'habitude, n'y faisait plus vraiment attention, et avait conseillé à Izuku de les laisser faire également, car cela ne servait à rien de leur dire d'arrêter. Il suffisait simplement d'attendre qu'ils en aient marre de se chamailler pour rien, et ils arrêteraient.

Les deux étaient donc allés dans le salon regarder la télévision et papoter, laissant la mère et le fils se quereller comme des enfants.

— Masaruuuuu, on mange quoi ce midiiii ?!

— Comme vous voulez, répondit-il en haussant des épaules.

Sa femme et son fils lui jetèrent un regard, l'air particulièrement blasés par cette réponse qui n'en était pas vraiment une, avant de s'observer silencieusement quelques secondes, les yeux dans les yeux.

— Pâtes ?

— Ouais.

— Allez fiston, on va préparer à manger ! Ramène-toi, lui dit Mitsuki en le tirant par le bras.

— Hé, je peux marcher seul ! Lâche-moi, la vieille, râla le jeune Bakugo.

— Arrête de râler et viens m'aider, Katsuki, lui dit-elle.

Il roula des yeux en marmonnant des choses incompréhensibles, mais aida tout de même sa mère à préparer le repas de midi.

La journée passa plus ou moins dans la même ambiance, agrémentée par les querelles idiotes entre Mitsuki et son fils, ainsi que les piques qu'Izuku recevait de la part de son amoureux, qui semblait se plaire à l'embêter.



La journée passa plus ou moins dans la même ambiance, agrémentée par les querelles idiotes entre Mitsuki et son fils, ainsi que les piques qu'Izuku recevait de la part de son amoureux, qui semblait se plaire à l'embêter

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant