Une rencontre renversante

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Bakugo arriva, après plusieurs minutes de marche, devant l'entrée de son studio qu'il partageait en colocation avec Midoriya. Il voulut insérer la clé dans la serrure, mais celle-ci n'entra pas à l'intérieur, alors il la rangea dans sa poche et se contenta de frapper à la porte. Il attendit patiemment, bien qu'aucun son ne se fit entendre de l'autre côté. 

Las de rester comme un idiot devant sa propre porte, il finit par attraper son téléphone et appela directement son colocataire. Après trois tonalités, Izuku décrocha.

— Allô ? Kacchan ?

— Ouais, tu pourrais venir m'ouvrir ? 

— Ah, t'es là ? Je croyais que tu rentrais plus tard, lui dit-il. J'arrive.

Il raccrocha. Le blond entendit ensuite des pas qui arrivaient vers la porte, puis la clé qui tournait dans la serrure. Et enfin, la porte s'ouvrit, sur un Izuku, les cheveux encore humide, une serviette sur les épaules. 

— T'étais en train de te doucher ?

— Hmm, je venais de finir, acquiesça l'autre avant de se décaler. C'était bien chez Eijiro ?

Bakugo rentra, referma la porte, puis hocha la tête pour acquiescer, avant de se tourner vers lui, ancrant son regard au sien. Midoriya papillonna des cils avant de baisser la tête, les joues légèrement rougies, puis se gratta nerveusement la nuque afin de bafouiller des choses parfaitement incompréhensibles et inaudibles.

Katsuki s'avança vers lui, avant de poser ses deux mains sur ses hanches pour le rapprocher de lui. L'adolescent aux boucles vertes leva timidement la tête vers la sienne, plongeant son regard verdoyant dans le sien.

— Qu'est-ce que t'as ? demanda le blond.

— Hmm, rien, rien.

— T'es sûr de ça ?

Izuku hocha rapidement la tête. Katsuki ne sembla pas réellement convaincu par cette réponse, cependant, il ne lui demanda rien d'autre. Il lui attrapa simplement la main avant de l'entraîner avec lui vers son lit. Ils s'assirent tous les deux sur le matelas, puis l'ambré attrapa les deux bords de la serviette et la posa sur la tignasse verte d'Izuku.

— Qu'est-ce que tu fais ? demanda ce dernier, confus.

— J'ai pas envie que tu attrapes froid, lâcha Bakugo en commençant à essorer ses cheveux.

— Tu n'es pas obligé, j'aurais pu le faire moi-même, murmura Midoriya en rougissant. 

— La ferme et laisse-moi faire. 

L'adolescent aux éphélides esquissa une petite moue boudeuse et bougonna quelque chose d'indéchiffrable pour le blond. Ce dernier lui pinça doucement la joue avant de lui dire d'arrêter de bouder pour un rien, ce qui le fit rouler des yeux, bien qu'un petit sourire étira ses lèvres.

— Vous faisiez quoi, avec Eijiro ? demanda finalement Izuku, ne pouvant rester plus longtemps dans le silence.

— Il n'a pas arrêté de dire qu'il voulait qu'on vienne vendredi, lâcha le blond.

— Mais tu vas y aller, non ? C'est son anniversaire, quand même, murmura Midoriya.

Katsuki hocha la tête avant de répliquer qu'évidemment il allait venir : il le lui avait déjà dit, mais Eijiro ne pouvait s'empêcher de poser la question.

— Moi je viendrais avec Denki, souffla Izuku.

— Je m'en doutais un peu, acquiesça le blond. Après votre partiel, donc ?

— Oui ! répondit-il avec un petit sourire. J'ai hâte d'être en vacances...

— Tu devras attendre encore un moment, ricana le blond.

— C'est pas drôleuuu ! bougonna Izuku en croisant les bras.

Katsuki posa ses mains sur les joues tachetées de son compagnon, avant de souffler, en ancrant son regard au sien :

— Tch, arrête de bouder, j't'ai dit.

— Hmm.

Il fit relever le visage d'Izuku avant de presser ses lèvres sur les siennes. Suite à ce geste, l'adolescent aux boucles ondoyantes ferma les yeux et passa ses bras derrière le dos du blond, ses mains s'agrippant rapidement aux pans de son t-shirt.