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Le jour se levait tout doucement, le soleil n'avait pas encore fait son apparition.

Izuku dormait encore à poings fermés, emmitouflé sous la couverture. Katsuki, quant à lui, était réveillé depuis quelques minutes et jouait distraitement avec les mèches vertes des cheveux de Midoriya, tout en fixant le plafond blanc de la pièce. Le temps passait lentement, les aiguilles sur le cadran du réveil faisaient tout doucement le tour, prenant leur temps.

Lorsque les premiers rayons du soleil pointèrent le bout de leur nez, et qu'ils passèrent à travers la baie vitrée, Izuku grogna légèrement et s'enfonça davantage sous la couette. La lumière matinale l'avait plus ou moins réveillé, même s'il ne semblait guère d'humeur à se lever.

— Humm on a encore oublié de tirer les rideaux, marmonna-t-il ensuite pour lui-même.

Katsuki esquissa un fin sourire, amusé. Il passa ensuite sa main dans la tignasse verdoyante de son compagnon qui se colla un peu plus à lui.

— Dis... Kacchan ? chuchota l'autre d'une petite voix.

— Hum ?

L'adolescent aux boucles vertes ouvrit lentement les yeux, plantant son regard encore endormi dans celui du blond qui l'observait avec attention.

— Ça fait longtemps que tu es réveillé ?

— Un moment, oui.

— Pourquoi tu m'as pas réveillé alors... ?

— Parce que t'as b'soin de repos, idiot. Rendors-toi.

— Hein ? Mais pourquoi tu dis ça ? s'exclama Midoriya en s'asseyant brusquement.

Bakugo soupira légèrement, puis lui tira le bras pour lui faire comprendre de se recoucher. Cependant, Izuku ne céda pas et resta assis. Katsuki finit par se relever aussi, s'asseyant à côté de lui.

— Pourquoi tu dis que j'ai besoin de repos ? Et je suis pas un idiot ! bougonna Midoriya.

Le blond lui fit une pichenette sur le front.

— T'as vu les cernes que tu t'traînes ? lança-t-il, désespéré.

— Quoi ?! Mais j'ai pas de cernes !

— Si, et elles sont énormes, lâcha simplement Katsuki en haussant des épaules.

Izuku se mit à bouder en croisant les bras et en détournant la tête, mécontent de cette affirmation.

— C'est pas gentil de dire ça, marmonna-t-il ensuite, les mains sur les joues.

Un sourire étira le coin des lèvres de Katsuki, qui semblait s'amuser des réactions assez enfantines d'Izuku.

— Tire pas cette tête, Deku, souffla-t-il en lui ébouriffant les cheveux.

— Hum.

Le silence reprit tranquillement sa place, durant de longues secondes.
Finalement, l'autre tourna la tête, plantant ses orbes émeraudes dans les pupilles rouge carmin de son copain. Il lui demanda dans un murmure, incertain :

— J'ai vraiment des cernes ?

— À peine, sourit le blond. Allez, bouge maintenant.

— Hein ?

— Bah tu voulais plus dormir non ?

Izuku, bien qu'un peu perplexe, hocha tout de même la tête, en répondant qu'il n'avait plus sommeil.

— Bah bouge, alors. J'ai faim, moi.

— Maintenant que tu le dis... moi aussi, je commence à avoir un creux.

Bakugo descendit du lit et tendit la main à Midoriya qui s'extirpa à son tour des draps. Ils allèrent se laver le visage, puis prirent un petit déjeuner composé de crêpes et d'un jus de fruits. Une fois cela fait, ils allèrent chacun leur tour prendre une douche et se laver les dents.

En sortant de la salle d'eau, Izuku s'étira paresseusement en levant les bras. Il bailla en mettant une main devant sa bouche, puis se frotta un œil, se dirigeant vers son colocataire.

Le blond, assis en tailleur sur son lit, quitta son téléphone des yeux. Son regard et son attention se portèrent vers l'adolescent aux mèches vertes qui vint s'asseoir à ses côtés.

— Encore fatigué ?

— Humm, on a dormi tard, hier, bougonna-t-il.

— J't'avais dit de te recoucher, lui dit le blond en haussant des épaules. T'es bête.

— Mais j'ai plus sommeil...

— T'es pas possible, soupira Katsuki.

Izuku esquissa un petit sourire et pouffa de rire. Katsuki roula des yeux, faussement désespéré par la situation. Il finit néanmoins par tourner la tête vers son colocataire, plongeant ses billes pourpres dans ses prunelles émeraudes. Ils s'observèrent durant plusieurs secondes, sans rien dire. Puis le blond s'approcha un peu plus et pressa ses lèvres sur celles d'Izuku qui ferma les yeux, profitant de ce doux contact assez soudain. Il aimait bien l'embrasser, goûter à ses lèvres encore et encore, il ne s'en lassait pas.

 Il aimait bien l'embrasser, goûter à ses lèvres encore et encore, il ne s'en lassait pas

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant