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— Eh Izuku !

L'étudiant aux émeraudes tourna la tête en direction du roux, son regard se plantant dans le sien. Il arqua un sourcil, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir lui dire.

— Cette fois tu veux bien manger avec nous ?

— Euh eh bien... Si ça ne dérange pas, murmura-t-il en jouant avec ses doigts.

— Cool ! D'ailleurs on va manger quoi ?

Eijiro croisa le regard de Katsuki qui haussa mollement des épaules. Il soupira, désespéré par cette réponse qui n'en était pas une. Il se mit donc à réfléchir à une idée de plat pour le repas de midi.

— Eh ! Pourquoi pas du katsudon ? proposa-t-il ensuite.

Le regard d'Izuku sembla s'illuminer à cette proposition alléchante, ce qui fit glousser le roux. Il prenait cette réaction pour une réponse positive.

— Ouais, pourquoi pas, répondit simplement le blond.

— Bon, on se met aux fourneaux ?

— Calme-toi, la pile électrique, il est que dix heures trente, lâcha Katsuki avant de soupirer. Vraiment, parfois t'es pire que Kaminari...

Kirishima râla avant de faire un léger coup de coude dans les côtes du blond, faisant grogner ce dernier.

— Bref, mais j'ai faim moi....

— Mec, t'as tout le temps faim, répliqua Bakugo, visiblement blasé.

Le rouquin se tourna alors vers Izuku, les yeux pleins d'espoir.

— Dis, Izu.

— Hmm ?

— Dis-moi que t'as faim, toi aussi ! J'suis pas le seul quand même ?

Le petit buisson passa son regard d'Eijiro à Katsuki, ne sachant nullement quoi répondre. Pourquoi lui demandait-on de rallier à la cause de l'un des deux ? En plus cette dispute était tout sauf crédible, il trouvait cette situation plutôt amusante mais ne voulait pas prendre parti pour autant.

Alors qu'il se demandait toujours quoi répondre, son téléphone sonna et il remercia silencieusement le ciel de pouvoir échapper à cela. Il attrapa son portable, s'excusa auprès des deux autres, et rentra à l'intérieur, les laissant tous les deux sur le balcon. C'était un appel de sa mère. Il y répondit avec grand plaisir.

Pendant ce temps, Kirishima et Bakugo se chamaillaient toujours pour des broutilles. L'un voulant manger quelque chose, l'autre se plaignant que son ami soit un estomac sur pattes.

— Mais euuuh ! Fais un effort, poto !

— Tu sais quoi ? Si t'as aussi faim que ça, t'as qu'à aller prendre un truc à graille en attendant midi.

— Ah sérieux ? Je peux ?

Katsuki le regarda d'un air blasé avant de rouler des yeux. Ce n'était pas comme si il ne lui avait pas déjà dit quelque chose comme « fais comme chez toi ». Mais le roux ne se permettait tout de même pas de fouiller dans les placards. Pour une fois que son ami lui donnait vraiment la permission de se prendre quelque chose à manger, il n'allait pas refuser.

Izuku venait de terminer son appel et de raccrocher. Il vit ensuite Eijiro qui entra à l'intérieur.

— Oh, t'as fini de téléphoner ? demanda le roux, s'avançant vers lui.

— Ouip ! Tu as besoin de quelque chose ?

— J'vais me prendre un truc à grignoter, répondit-il.

— D'accord.

Lorsqu'il passa à côté du vert, le roux lui attrapa doucement le poignet et l'entraîna avec lui vers le petit côté cuisine. Izuku se laissa faire, se demandant ce qu'il lui arrivait.

— Dis, Izu ?

— Hmm ?

— Y aurait pas moyen que t'invite Denki à manger avec nous ?

Un fin sourire étira les lèvres de Midoriya.

— Tu n'oses pas l'inviter toi-même ?

— Je ne sais pas... Il ne trouverait pas ça bizarre ? demanda-t-il, incertain.

— Non. Je pense plutôt que... ça lui ferait plaisir, souffla Izuku. Mais après, si tu préfères que je l'invite, je peux le faire. Même si je pense que c'est mieux si c'est toi qui le fais... Enfin bon, fais comme tu veux, hein, je ne vais pas t'obliger à quoique ce soit...

Eijiro posa ses mains sur les épaules de Midoriya, avant de lui souffler de se calmer. Pour le ramener parmi eux.

— Ça va aller, Midoriya, ricana-t-il ensuite. Je sais bien que tu ne vas pas m'y obliger, ne t'inquiète pas.

Il esquissa ensuite un petit sourire et ajouta :

— Et... Si tu penses qu'il ne trouvera pas ça bizarre, alors.. Je pense que je l'inviterais moi-même.

Les lèvres d'Izuku formèrent un sourire sincère. Voilà qui ferait plaisir à Denki : se faire inviter par son crush. Bon, il y aurait aussi Katsuki et lui, mais tout de même, c'était déjà un début, non ?



 Bon, il y aurait aussi Katsuki et lui, mais tout de même, c'était déjà un début, non ?

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Une rencontre renversanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant