Chapitre 68

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05 août 2019, Budapest, HU

« Charles. » dis-je en souriant, voyant le jeune homme derrière moi.

« Ça va Kiara ? » me demande-t-il.

J'hoche la tête, et je m'appuie sur la rambarde derrière moi pour soulager mes pieds.

« Je suis fière de toi, Charlie. » dis-je en le regardant.

Charles parait assez surpris de ma phrase, qui est sorti un peu vite, sûrement grâce à mon niveau d'alcoolémie.

« C'est gentil, Ki. » me dit-il.

« Ça fait un peu plus d'un an qu'on se connait, mais j'ai l'impression qu'on se connait depuis toujours. On a vécu tellement de choses. Je suis super heureuse de voir ta progression en Formule 1. Et de te voir aussi heureux avec Charlotte. Je suis super contente que vous vous soyez trouvé. Elle est géniale, et je sais qu'elle prend soin de toi comme il le faut. » avouais-je.

« Merci. Tu es l'une des personnes les plus importantes pour moi. On a passé tellement de bons moments ensemble, il nous en reste plein à passer. On a traversé beaucoup de choses, positives comme négatives. Mais je ne te remercierai jamais assez d'être dans ma vie. Et dans la vie de ma famille aussi. Si tu savais comme ils t'adorent. Charlotte aussi t'adore. Je suis tellement heureux que vous vous entendiez bien. Je ne voulais pas que cela nous sépare. Et... Je suis aussi content que tu ailles mieux. Psychologiquement je veux dire. Tu es tellement forte d'être comme ça avec tout ce que tu as traversé en fréquentant Max. Mais je suis super heureux que la page se soit tournée pour toi. J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te mérite, et qui prendra soin de toi aussi. Je ne te presse pas, bien sûr, mais je veux juste quelqu'un qui soit bien pour toi. » me dit-il.

Si tu savais... Tu serais tellement déçue de moi, Charles.

Je lui réponds d'un sourire, et des larmes se nichent dans mes yeux.

« Allez viens là. » me dit-il en ouvrant ses bras.

Je viens me nicher contre lui, alors qu'il resserre son étreinte sur moi.

« Je serais toujours là pour toi. Toujours. » me chuchote-t-il.

« Moi aussi Charlie. Toujours. » lui répondais-je.

Nous retournons ensuite avec les autres, et la soirée continue, alors qu'il fait bientôt jour, et que les invités partent petit à petit.

George vient près de mon oreille.

« Je rentre. Tu veux venir avec moi ou tu restes là ? » me demande-t-il.

Léa et Pierre sont déjà partis, Charlotte est aussi rentrée dormir. On dort dans le même hôtel avec George, je n'ai pas envie de rentrer seule.

« Je vais rentrer avec toi. » dis-je.

Il me sourit et commence à dire au revoir à notre groupe d'amis, puis à quelques autres personnes que George connait. Je l'imite, et nous sortons du bâtiment. La musique était si forte que j'ai des acouphènes.

« Mon chauffeur est un peu plus loin, au croisement des paddocks. » m'explique le jeune homme.

Je soupire. Mes pieds me font atrocement mal. Je m'assois sur une barrière, et j'enlève mes talons noirs que je tiens à bout de bras. J'entends le rire mélodieux de George en me voyant faire.

« Tu ne vas pas finir à pied nus ? »

« Et pourquoi ? » demandais-je en venant vers lui.

« Oh mon dieu. » jure-t-il avec son parfait accent anglais.

Heartbreak - Max VerstappenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant