29. Lâcher prise.

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- Max -

Mercredi 14 juin 2023 (GP du Canada)

« Max, marmonne-t-elle au creux de mes bras. Reste avec moi ce soir s'il-te-plait. »

Comment suis-je censé résister lorsqu'elle est là si belle et si fragile dans mes bras à me supplier de rester avec elle ? Ce n'est pas du tout raisonnable, c'est tout sauf une bonne idée mais je pense qu'il est clair désormais que de toute façon, je ne peux plus faire comme si les choses n'avaient pas changer entre nous.

Je ne peux pas ignorer cette jalousie dévorante qui m'a rongé de la voir avec quelqu'un d'autre, cette attirance incontrôlable lorsque je laisse glisser mon regard sur elle. Je ne peux pas ignorer ce besoin constant d'être près d'elle et cette volonté de veiller sur elle. Non, je ne peux pas ignorer non plus la façon dont mon cœur s'est brisé alors qu'elle s'est mise à craquer et qu'elle a recommencé à se rabaisser ou pire lorsque ses larmes se sont remises à couler.

La fuir ou mettre des distances entre nous n'est clairement plus une option envisageable. Alors contre toute raison, contre toutes mes règles et barrières établies j'arrête de lutter. J'accepte de rester avec elle sachant très bien que cela constituera un point de retour, après ça il me sera impossible de lui ressortir la carte du je ne peux rien te promettre, car en restant j'accepte d'entrouvrir les possibilités entre nous.

Mes yeux se posent sur son beau visage, sur ses yeux brillants et je craque. Je dépose simplement un baiser sur son front puis je murmure à mon tour :

« Je ne vais nulle part, c'est promis. »

Son visage s'illumine, et mon cœur manque un battement. Elle est si belle, je ne crois pas qu'elle s'en rende compte. Et alors que la tentation de ses lèvres se fait une nouvelle fois trop grande, je décide de prendre légèrement mes distances avant de proposer :

« On devrait se préparer pour la nuit, le réveil risque d'être assez compliqué comme ça. »

Je laisse ma main glisser sur sa joue, et si je ne comprends pas le petit sourire malicieux qui apparait sur son visage, je réalise vite à quel point elle est démoniaque lorsqu'elle reprend en minaudant innocemment :

« Pour ça j'ai besoin de tu m'aides avec la fermeture de ma robe. »

Je reste sans voix, et sachant très bien l'effet qu'elle me fait, elle se contente de se tourner sans attendre ma réponse. Je l'observe replacer ses cheveux désormais complètement échappés de son chignon sur le côté, libérant ainsi sa nuque et faisant apparaitre la longue fermeture qui traverse son dos jusqu'au bas de ses reins. Décidément, elle n'a pas l'intention de m'épargner.

Je place mes mains prudemment sur ses épaules, et de la main droite j'attrape le zip de sa fermeture que je fais descendre lentement en essayant d'éviter d'entrer en contact avec sa peau de peur de perdre le contrôle. Elle est ivre et je refuse de profiter d'elle mais bordel elle est tellement sexy que lui résister me demande un effort inhumain. Alors autant dire que me demander de lui enlever sa robe c'est de la pure torture.

Et c'est pourquoi à peine ai-je terminé, je me recule d'un pas et je lance d'un ton que j'essaie enjoué pour casser cette ambiance électrique :

« Allez file te mettre en pyjama maintenant. »

Elle rit doucement avant de se tourner vers moi en tenant heureusement sa robe pour éviter que celle-ci ne termine sur le sol. Je retiens mon souffle un instant, mais finalement elle se décide à regagner la salle de bain mais juste avant d'entrer à l'intérieur elle se retourne et me lance :

Celle qu'il n'attendait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant