46. Muy caliente.

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- Charlie -

Mercredi 19 juillet 2023 (GP Hongrie)

« Oh non. Non. Non c'est hors de question, on ne sort pas. »

Max a à peine poser ses yeux sur moi qu'il se relève et nous offre sa petite comédie de mec jaloux et possessif. Il peut dire ce qu'il veut, je sors qu'il vienne ou non, que ma robe lui convienne ou non.

«  Max, tu n'es pas sérieux ? Mon ton est tout de suite sec. Tu ne vas pas vraiment me faire une scène à cause de ma tenue là ?

- Je ne te fais aucune scène mais tu ne sors pas avec ça sur le dos. »

Mon sang ne fait qu'un tour, et alors que je m'apprête à lui expliquer le fond de ma pensée, il me prend au dépourvu. Ses bras viennent se placer dans le bas de mon dos, et l'instant d'après je me retrouve collée contre lui alors qu'il dépose des baisers mouillés dans mon cou.

« On ne sort pas, reprend-t-il entre deux baisers, parce que j'ai de bien meilleurs plans pour toi, moi et cette robe. Et autant dire qu'ils impliquent qu'elle finisse sur le sol. »

Si cette robe fait son petit effet, autant dire que Max sait comment s'y prendre pour me mettre dans un état au moins similaire au sien. Et la colère que je sentais monter en croyant qu'il allait vraiment jouer la carte du mec macho est vite remplacée par un fourmillement que je ne connais que trop avec lui au creux de mon ventre.

Un instant j'oublie tout sous ses baisers et en sentant ses doigts caresser directement ma peau grâce au décolleté dans le dos de ma robe. Un léger picotement extrêmement agréable se répand sur ma peau, et un frisson parcours tout mon corps alors que ses lèvres s'apprêtent à prendre possession des miennes.

Pourtant je ne perds pas le nord, ni mon objectif : sortir ce soir.

« Eh bien elle finira sur le sol ce soir. Pour l'instant on sort. »

Quitter son étreinte et la perspective très tentatrice de lui céder dès maintenant me demande un effort inhumain, pourtant c'est ce que je fais. Je me soustrais donc à ses bras avant de me diriger vers le bureau pour y récupérer mon sac et mes affaires signe qu'il est l'heure d'y aller et que ses manigances ne fonctionneront pas.

« Charlie c'est injuste ce que tu fais. Cruel même.

- Je sais. »

Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres sachant que je ne serais pas capable de me contenir si je me laisse aller à l'embrasser réellement, puis j'emboite le pas de Max pour sortir. Évidement je savais que cette robe ferait son petit effet, en tout cas je l'espérais et c'est pour ça que j'ai insisté pour aller me préparer en deuxième. Comme ça il est déjà prêt, et je peux simplement l'entrainer dehors avec moi.

Le trajet jusqu'au club où nous devons rejoindre les autres est un supplice, sincèrement. J'aurais dû me douter que si je voulais jouer en portant cette robe je devrais en assumer les conséquences. Il faut dire aussi qu'elle était si parfaite que je ne pouvais pas passer à côté : sa couleur rouge carmin était déjà un argument suffisant, mais le dos dénudé uniquement couvert par le croisement des deux bretelles qui retient finement le tissu léger de cette robe. C'était l'élément sexy ultime.

Ce que je n'avais pas réalisé en revanche c'est à quel point elle était courte. Ça je le sais parce que la main de Max ne quitte pas ma jambe de tout le trajet. Et sans même se glisser sous ma robe, elle est déjà très haut sur ma cuisse. Trop haut. Et la sensation de chaleur dans mon bas ventre se refait une place avec une facilité désarmante, sans même qu'il ne fasse autre chose que de laisser ses doigts posés sur ma peau nue. Un supplice je disais donc.

Celle qu'il n'attendait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant