52. Ever ever after.

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- Charlie -

Dimanche 13 août 2023 (Monaco)

« Je t'avoue que je nous imaginais plutôt passer cette pause sur une plage de rêve, au soleil à peaufiner mon bronzage.

- Mais tu bronzes, regarde le soleil passe à travers la baie vitrée. »

Pour toute réponse je balance un coussin sur la tête de Max aussi hilare que lui, et évidement il ne tarde pas à me le renvoyer ce que j'avais anticipé. Aussi je baisse la tête à temps pour l'éviter, et puisque nous sommes assis par terre ce dernier manque d'emmener tout ce qui se trouve sur le petit meuble derrière moi sur son passage. Ce qui fait redoubler nos rires évidemment.

« C'est malin, à peine arrivée Madame casse déjà tout.

- Je casse tout ? Je m'insurge. Qui a lancé ce coussin ?

- Toi la première tu l'as lancé sur moi. Ce qui n'est pas très gentil.

- Ah oui, et qu'est-ce qui serait gentil ? Je minaude en me rapprochant de lui jusqu'à venir effleurer ses lèvres.

- M'embrasser par exemple, Max pose ses mains sur mes hanches me faisant presque tomber sur lui. Ça serait un bon début. Mais j'ai d'autres idées aussi ...

- Ah oui ? Quelles idées ?

- Elles impliquent que tu aies beaucoup moins de vêtements mon amour, il me lâche pour venir commencer à déboutonner ma chemise.

- Et bien c'est dommage, je me recule brusquement. Parce qu'on a des cartons à défaire.

- Charlie ! Tu ne vas pas vraiment me laisser comme ça ? M'implore-t-il.

- Oh que si mon amour. D'ailleurs si tu pouvais commencer à monter l'extension de l'armoire, tu serais un ange. »

Je lui envoie un baiser de loin alors que je me replace dos à lui pour reprendre le déballage du carton qui m'occupait jusque là. Je peux l'entendre soupirer de frustration derrière moi ce qui me fait sourire, pourtant même si un part de moi meurt d'envie de me retourner vers lui et de poursuivre ce que j'ai insidieusement débuté, je tiens bon. Sinon nous allons vivre au milieu des cartons pendant des jours encore si ce n'est plus.

« Je t'aime tu le sais ça ? Glisse Max qui s'est finalement remis et relevé en venant se pencher pour déposer un baiser sur mon front.

- J'espère bien que tu ne m'aurais pas demandé d'emménager chez toi si c'était ce n'était pas le cas» je le cherche volontairement adorant le rendre fou.

Pas besoin de relever la tête pour savoir qu'il lève les yeux au ciel, mais alors qu'il repart sûrement pour chercher de quoi monter le meuble. Je décide de me montrer un peu plus gentille avec lui :

« Max, je t'aime aussi.

- J'espère bien parce que c'est la seule raison pour laquelle tu me verras utiliser un tournevis. »

Un rire un peu trop franc m'échappe, et alors que Max me lance un regard faussement mauvais, je finis de sortir mes pyjamas que je range bien sagement et surtout innocemment dans le tiroir de la commode qu'il a libéré. Enfin l'un des tiroirs qu'il a libéré car même si Max m'a proposé d'emménager officiellement et pleinement chez lui il y a peu, la vérité c'est que son appartement regorgeait déjà d'affaires m'appartenant. La différence c'est que désormais j'ai tout ramené, et il faut bien trouver de place pour tout ranger, surtout mes vêtements. D'où l'extension de l'armoire plus que nécessaire.

Celle qu'il n'attendait pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant