[𝟏] Kahyna - Ma vie sans lui ? Impossible

49

« Encore une fois, t'as tout fait foiré
Tu viens de perdre ton joli bébé  »

Il est déjà 23 heures, et je n'ai toujours pas reçu de message ni d'appels de Mamad. Alors, j'ai fini par prendre l'initiative de le faire moi-même. Malheureusement, je suis directement tombée sur sa messagerie. Il faut que je le voie et vite, je ne peux plus rester comme ça.

__________

2 jours plus tard

22h 🕙

Ça fait 2 jours que j'ai littéralement ghosté tout le monde, vraiment tout le monde sans exception, j'ai le cerveau qui sature là, c'est bon. J'ai à peine touché mon téléphone pour vous dire, je partais travailler et puis c'est tout.

Ça fait aussi deux jours que je suis en train de réfléchir jusqu'à me rendre malade. Là, je suis dans ma chambre, dans mon lit, à regarder le plafond, perdue dans mes pensées.

La porte de ma chambre s'ouvre, je regarde en direction de la porte pour voir qui c'est, c'est Paola, qu'est-ce qu'elle fout ici celle-là ? Elle allume la lumière étant donné que j'étais plongée dans le noir.

Paola : Ah, tu ne dors pas ?

Moi : *plisse les yeux* Éteins la lumière s'il te plaît, j'ai mal aux yeux

Paola : Je pensais que t'étais morte wesh

Elle éteint la lumière et mets son flash sur mon visage, la meuf n'a rien compris quoi.

Moi : *petit sourire* Pas encore à ton plus grand malheur

Paola : Tu fous quoi dans le noir comme ça ?

Moi : *hausse les épaules* Rien et enlève ton gros flash de ma gueule

Elle retire son flash et monte les volets, il était tard, donc il n'y avait pas énormément de lumière, mais juste assez pour qu'on se voie.

Paola : Sinon le ghostage c'était en quel honneur madame ?

Moi : Il n'y a pas de raison, c'est juste que je n'avais pas envie de parler

Elle referme la porte de ma chambre et vient s'asseoir à côté de moi,

Paola : T'as quoi Kay ?

Moi : Je n'ai rien

Paola : On dirait que tu refais tes phases de dépressive comme avant

Moi : ...

Paola : Tu vois, si tu n'avais vraiment rien, tu aurais répondu à ça, tu serais limite en train de me rentrer dedans