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« Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête »

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« Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête »


On relève tous les deux la tête avec Kaïs, en haut de nous se trouvait Samir, avec Sali et une arme pointée sur elle. J'ai bien dit Salimata ma sœur, avec un gun pointé sur elle. Mais il y en a qui risquent de mourir plus tôt que prévu en fait. Qu'est-ce qu'elle fout là avec lui ?






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K A H Y N A


J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne vous ai pas parlé, ça va ?

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J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne vous ai pas parlé, ça va ?

J'ouvre difficilement les yeux, j'étais à l'hôpital, je reconnais très bien cette pièce. La lumière était allumée, autour de moi se trouvaient Paola, Abou, Soso, Moha et Issam. On m'explique, c'est quoi ce foutoir ?

J'avais mal à tout mon corps, plus particulièrement à l'arrière de mon crâne et au cœur, mes bras et mes jambes paraissaient hyper lourds, c'est comme si j'avais plein de courbatures.

Il ne m'a pas fallu longtemps pour me rappeler tout ce qu'il s'était passé. Tout, absolument tout m'est revenu, je voulais pleurer, mais il y avait déjà Paola qui faisait la fontaine à côté de moi.

Moi : Cala a boca, não consigo dormir! (tais-toi, je n'arrive pas à dormir)

Ils me regardent tous comme s'ils avaient vu un mort.

Moi : Arrêter de me regarder comme ça, vous me gên-

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase qu'ils viennent tous vers moi, Abou commence à me secouer, sûrement pour savoir si je suis bien réelle. Ils commencent à tous me parler en même temps, mais ils sont malades ceux-là, je n'arrivais même plus à respirer tellement qu'ils étaient tous autour de moi. Je sais que je suis belle, mais quand même quoi, à deux doigts de faire une syncope.

Moi : Bougez wesh ! Abou, mon bras sal idiot

Abou : *sourire* Casper t'es vivante ?

Moi : Non non, je suis morte

[𝟏] Kahyna - Ma vie sans lui ? ImpossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant