Accro [sasusaku]

67

Pdv Sakura

   Sasuke et moi avions passé toute la soirée collés ensemble comme des sangsues. Il disait qu'il ne voulait pas du tout me lâcher et c'est exactement ce qu'il a fait.

Je crois qu'il pense clairement que si il me laisse une ou deux seconde, Yuri apparaîtra dans la pièce où je me trouve pour me faire du mal.

  Aussi possessif soit il, il vient de s'accaparer de mon téléphone. Je ne sais pas si il pense que je discute avec Yuri quand il n'est pas là où je ne sais quoi mais en tous cas il n'est pas prêt à lâcher l'affaire. Je ne peux donc l'utiliser que lorsqu'il est à mes côtés et c'est lui même qui me le remet.

Moi qui voulait un peu de paix.

   En ce moment je suis assise sur un divan, en train de lire un bouquin que j'ai commencé à lire depuis quelques jours. Je suis actuellement à la maison, figurez vous que Monsieur m'a quasiment enfermée dans la maison comme une prisonnière. Me laissant avec « tout ce dont j'ai besoin » m'a t-il dit, afin que je n'ai aucune envie d'allée dehors.

     Je ne vais ni en cours et encore moins au boulot. Déjà qu'à cause de ma grossesse Tsunade sama avait allégé mon planning, mais avec ce qui s'est passé récemment elle a déclaré que je devais passer un mois à la maison.

« Une grossesse n'est pas à prendre à la légère Sakura ! Je ne rigole pas » m'a t-elle dite.

J'étais complètement abasourdie. Ce fut le jour de ma sortie de l'hôpital, Sasuke chargeait mes affaires dans la voiture et c'est à ce moment là qu'elle me l'a chuchoté pour ne pas qu'il comprenne ce qui se passe.

    Au plus grand bonheur de mon Uchiha préféré, mon séjour à la maison risquerait de se prolonger plus régulièrement car Tsunade sama ne veut plus que je fasse quoi que ce soit, sauf si bien entendu je gère toute la paperasse de l'hôpital.

   Vous l'aurez deviné, j'ai accepté. Je ne peux tout simplement pas rester cloîtrée dans cette maison à me tourner les pouces pendant que Sasuke est au boulot.

    Toute cette lecture m'a donné faim...pour une fois, je suis donc allée me chercher quelques trucs à manger. Je reviens en suite dans le salon, reportant mon attention sur mon livre. Le verrou de la porte d'entrée m'indique que mon dangereux corbeau est déjà de retour.

Wouhou un peu de distraction.

Il enlève ses chaussures et vient directement dans le salon. Son visage est assez crispé, ça se fait tout de suite remarquer qu'il a les nerfs tendus à bloc.

— Bonjour mon chéri.

— Coucou, c'est quoi cet accoutrement ?

— Bah quoi ? Tu m'as enfermée depuis ce matin, j'allais pas m'habiller comme une bonne non plus.

— Oui je t'ai enfermé mais je n'ai pas fermé l'armoire donc tu pouvais mieux d'habiller. Putain !

Je relève le regard de mon livre afin de le poser sur lui. Pourquoi il me parle aussi mal ? Ce n'est du tout moi qui l'ai énervé. Non mais !

  Cet individu s'avachit sur le divan sur lequel je suis assise. Je décide de reculer un petit peu. Il a gâché mon humeur.

Oui avec un si petit détail.

Mais il le sait que je n'aime pas lorsqu'il refoule sa colère sur moi n'importe comment.

— Pourquoi tu recules ?

— Pour rien.

Il défaits les boutons de sa chemise puis s'avance vers moi, je recule à nouveau.

— Qu'est-ce que tu fais ?