Les servantes des frères CAMPBELL

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Laura.

-L'événement s'est passé une année après l'enterrement de nos parents. Katia, une amie de Leïna et la cousine de Linda, m'a proposé d'être serveuse lors d'un gala pour un sénateur. À l'époque, nous n'avions pas vraiment beaucoup d'argent, seul l'héritage que nos parents nous avaient laissé nous servait de quoi vivre. J'ai accepté la proposition. Le gala allait se passer dans une villa. Nous étions arrivés bien avant les invités. Une employée m'a indiqué la chambre dans laquelle j'allais me changer, mais bizarrement, j'étais seule alors que les autres étaient à deux dans une chambre.
Après m'être changée, nous avons servi pendant le gala. Les invités sont partis, et je suis allée me changer. Quand j'ai commencé à me changer, la porte s'est ouverte. Le sénateur lui-même est entré, puis il a refermé derrière lui à clé. Je lui ai demandé, « Monsieur, avez-vous besoin d'aide ? » Il m'a juste regardée et a sorti un couteau. « Si tu fais ce que je te dis, rien n'arrivera à ta sœur. Au cas contraire, je la tuerai et toi, je te ferai vivre un vrai calvaire, » m'a-t-il dit avec un regard de pervers. J'avais les larmes aux yeux. Le sénateur Williams est un vieil homme, il pourrait avoir l'âge de mon père, mais il n'avait aucune gêne. Il m'a allongée sur le lit et a commencé à me déshabiller.
C'était dégoûtant. Comment les gens peuvent-ils faire ça, prendre un corps qui ne leur appartient pas pour acquis ? Elle s'arrête et commence à pleurer, prenant sa couverture pour essuyer ses larmes, puis elle continue. Il a commencé à me lécher, ma poitrine, mes bras, mon ventre et ma hanche. Il parcourait mon corps comme un labyrinthe. C'était dégoûtant. Je me sentais sale à ce moment-là. Puis il a pris son couteau et a commencé à me faire des petites déchirures et à lécher mon sang. C'est un monstre. J'avais mal. Puis il a pris ses deux doigts et les a enfoncés en moi. J'ai eu très mal. Il a desserré sa ceinture et s'est déshabillé.
Je ne pouvais pas le faire. Je ne pouvais pas coucher avec lui, sinon je décevrais mes parents. Alors j'ai pris l'abat-jour à côté et je l'ai frappé avec. Il s'est évanoui. J'ai crié tellement fort que j'ai alerté le personnel de la villa. La gouvernante et d'autres employés sont venus. Je leur ai expliqué la situation, qu'il avait voulu abuser de moi, mais ils n'ont rien dit. Ils me regardaient seulement.

Elle pleure maintenant abondamment.

-Ensuite, un employé a appelé la police. Le sénateur s'était réveillé. J'ai voulu le dénoncer à la police, mais l'amie de ma sœur, qui était déjà là, m'a convaincue de ne pas le faire. « C'est un homme riche, avec beaucoup d'influence. Tu risqueras d'aller en prison à vie, et Leïna fera comment sans toi ? » m'avait-elle dit avec une voix de grande sœur . Juste parce qu'il était riche. Je pensais que je pouvais trouver réconfort chez elle avant que Leïna ne vienne. Elle m'a dit de ne rien dire à Leïna, sinon elle allait tout balancer à la police. Alors j'ai dit aux inspecteurs que c'était un accident. Après, j'ai écouté une conversation de Katia avec la gouvernante du sénateur. La gouvernante disait, « Tu as bien fait. C'est quoi le numéro de ton compte bancaire ? » Je m'étais fait manipuler. Je voulais tout dire à la police, mais c'était trop tard. Le sénateur m'avait dénoncée pour tentative de meurtre. J'étais troublée. Comment ai-je pu tomber dans le piège ? Comment ai-je pu être aussi bête ? J'avais le vertige. Quand Leïna est venue,
Je lui ai juste dit que c'était un accident, alors on a dû dédommager le sénateur. On lui a donné tout l'argent qui était sur notre compte bancaire. C'est comme ça que notre galère a commencé," me dit-elle, se recroquevillant sur elle-même. Je la prends dans mes bras, touchée par son récit.

-Je suis désolée," lui dis-je. Je ne savais pas que l'histoire était comme ça. Selon les dires du sénateur Williams, Samantha est juste une allumeuse.

Elle a presque le même âge qu'Anaïs, et je n'accepterai jamais qu'un truc pareil puisse arriver à ma sœur. Le seul point positif est qu'elle n'a pas été violée sexuellement.