🎄XXXI. À LA CROISÉE DES ASTRES

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principaux protagonistes : Pablo Gavira, Elvira Gavira

principaux protagonistes : Pablo Gavira, Elvira Gavira

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PABLO GAVIRA

Un bouquet de fleurs dans une main, et un sachet de fast-food dans l'autre, je sortais de ma voiture en sifflotant allègrement, mes lunettes de soleil sur le nez. Je refermais ma portière du bout du pied, avant de traverser la rue de Barcelone sous un soleil de plomb.

Après avoir vérifié que personne n'avait entrevu Pablo Gavi entrer dans une galerie de la ville, je passais la porte de la boutique d'Elvira, prenant une nouvelle fois soin de bien claquer le battant derrière moi. Manquerait plus que cet endroit se fasse assiéger par des fans de football, ma copine m'en voudrait à mort.

- Elvi', c'est moi ! me déclarais-je en posant tout mon attirail sur le comptoir, jetant un coup d'œil à la galerie qui était vide.

Vide de monde, mais remplie de tableaux aux couleurs plutôt automnales les une que les autres, en rapport avec la saison actuelle. Elvira aimait bien décorer ses murs en fonction des mois de l'année, et je devais avouer que je trouvais ça super joli. Mais même quand je le lui disais, elle ne me croyait pas, prétextant que je ne regardais pas ça d'un œil suffisamment artistique.

Mine de rien, ça me vexait un peu.

- Bébé ? répétais-je quand le silence me répondait encore, les sourcils froncés. T'es où ?

À cette heure-ci, la galerie était fermée au public, elle n'ouvrirait que dans trois heures, et j'en avais profité pour faire un saut ici. Enfin, c'était plus Elvira qui m'avait menacé de me ramener avec un burger, sous peine qu'elle saccage mes crampons préférés en rentrant à la maison. Vu son état actuel, je prenais ses mises en garde très au sérieux.

Légèrement sur le qui-vive, je parcourais la galerie pour aller jusqu'au fond, là où se trouvaient la salle de repos et les toilettes. Et alors que j'allais ouvrir à nouveau la bouche pour trouver ma femme, le bruit de la chasse d'eau m'aiguilla directement vers la porte sur ma gauche. En suivant les gémissements lascifs qui sortaient de la pièce fermée, je poussais un long soupir et m'empressais d'ouvrir.

Comme un automatisme, ma main attrapait les cheveux lâchés d'Elvira, pour les enrouler autour de mon poing et les relever.

- Coucou mon amour, maugréait ma brune en continuant de rendre dans les toilettes.

- Tu vomis depuis longtemps ?

- Cinq minutes, tout au plus.

- J'aime pas que tu restes seule, ici.

- Pablo ça- elle s'interrompait pour vomir, me faisant grimacer. Ça va, je suis juste enceinte.

- C'est pas une raison, on ne sait jamais.

𝘣𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant