🎄XXXV. THE TWO OF US

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principaux protagonistes : Benjamin Pavard, Astrid Pavard Hock

principaux protagonistes : Benjamin Pavard, Astrid Pavard Hock

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ASTRID PAVARD HOCK

Les yeux sur l'écran de mon ordinateur de travail, je me pinçais les lèvres en essayant de me dégager un créneau libre dans mon emploi du temps plus que surbooké.

Aaron avait besoin de moi pour le voir défiler dans les rues de Munich avec son école, à l'occasion du carnaval, et aucun des joueurs du Bayern ne semblait enclin à me laisser y aller. J'avais beau essayé de les refiler aux autres kinés, il m'en restait quand même encore deux-trois à voir.

Pour dire, j'avais carrément annulé le rendez-vous de Benjamin et de Lucas, en leur promettant de faire leur séance à mon appartement, en-dehors de mes heures de travail. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour nos gosses, sérieux.

Benjamin aussi était censé assister au défilé de notre fils, et il avait lui-même prêché ma cause auprès de ses collègues dans le vestiaire pour qu'ils libèrent mon après-midi du vendredi prochain. Et pour ce qui était du personnel, en parlant du loup, même si avec Ben on avait décidé de ne plus se séparer, c'était encore un peu compliqué, tout n'était pas revenu à l'ordre.

Alors certes, je restais madame Pavard, mais ce n'était pas pour autant que je n'avais pas l'impression que l'on s'y prenait comme des manches pour tout rétablir. Déjà avec nos enfants, on ne savait pas comment leur faire comprendre que, plot twist, papa et maman ne se séparaient pas.

Je savais pertinemment qu'Aaron allait sauter de joie - je l'espérais réellement -, cependant je ne pouvais pas prédire sa réaction.

- Entrez.

À l'aveugle, j'autorisais à la personne qui frappait à ma porte, d'entrer, en continuant de taper sur mon ordi, me désintéressant totalement de qui se trouvait derrière la porte.

- Je dérange ?

Immédiatement, un sourire montait sur mes lèvres alors que je relevais la tête vers l'entrée de mon infirmerie, là où se trouvait Benjamin. Il portait encore son jogging d'entraînement et je me giflais mentalement pour le trouver sexy en survêtement. Sérieux quoi, un survêtement Astrid, reprends-toi ma fille, ça ne va plus du tout là.

- Ca dépend, c'est pour quoi ? jouais-je en mettant mon ordinateur sur veille, avant de reculer un peu sur ma chaise de bureau, pour m'éloigner légèrement du meuble.

- Besoin d'une consultation personnelle avec la docteure en chef.

Je pouffais de rire en croisant mes bras sous ma poitrine, regardant Benjamin refermer la porte derrière lui. Il se frottait les mains entre elle en approchant, laissant planer ses yeux partout autour de lui, comme s'il ne connaissait pas déjà ce cabinet par cœur.

- Quelle type de consultation, monsieur Pavard ?

- Une consultation du style... Privée.

𝘣𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant