Chapitre 1

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ŒUVRE SOUS PROTECTIONS DES DROITS D'AUTEURS.

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Je publie cette histoire qui, comme vous avez pu le lire dans la description, parlera de la persécution des chrétiens. Je la publie en obéissance à Dieu et non parce que j'aurais un quelconque désir de travailler pour mon propre ventre.

Lorsque l'Esprit de Dieu m'avait dit d'écrire cette histoire, j'ai voulu résister, car je me disais que j'avais déjà écrit l'histoire d'HA-EUN qui parle du même sujet. Néanmoins, même si je ne peux saisir qu'une infime partie de ce que le Seigneur veut faire à travers cette histoire, j'ai tout simplement décidé de lui obéir.

Pour le moment, je vous laisse avec le premier chapitre. Je ferai en sorte de finir MIEL & FIEL dans les jours à venir, afin de pouvoir être régulière dans cette nouvelle histoire.

Je vous souhaite une bonne lecture !

Des flocons de nuages roses flottaient au sein d'une bande lumineuse, où émergeait progressivement une lueur douce. Cette illumination gagnait les sommets du firmament et le bleu diaphane du jour renaissait avec toute sa délicatesse. Les rayons solaires pénétraient dans l'enceinte d'une demeure à la singularité remarquable.

Leurs caresses étaient si délicates, si bien que Sahar ne souhaitait nullement quitter ce lit moelleux et chaleureux pour se séparer des sensations agréables prodiguées par leur contact sur son visage. Cependant, il semblait que cet adage, affirmant que toutes bonnes choses ont une fin, venait tout juste de s'imposer à elle.

En effet, elle venait de se faire sortir de son rêve par le fracas que causa sa mère en pénétrant dans l'enceinte de sa chambre.

— Tu resteras au lit à une heure si tardive, lorsque tu te marieras, jeune fille ?

— Je ne pense pas avoir parlé d'un tel projet, maman. Pourquoi reviens-tu sur ce sujet pour une chose si futile ?

— Dans ce cas, tu es courant que tu vas te marier.

— Je te demande pardon ?

— Lève-toi ! Il est déjà neuf heures, Sahar.

— L'heure m'importe peu, tu ne peux pas dire de telles choses sans me donner d'explications, répliqua la jeune fille en s'asseyant sur le lit. Elle peinait à saisir pour quelle raison sa mère agissait de la sorte tout en ayant connaissance des nombreuses heures de travail qu'elle effectue au quotidien.

— Tu n'ignores pas la situation financière délicate par laquelle notre famille passe en ce moment, Sahar.

— Je sais parfaitement que c'est difficile en ce moment, mais je t'ai déjà dit que je vais faire des heures supplémentaires.

— Tu penses qu'un maigre salaire d'infirmière suffira à subvenir aux besoins de cette famille ? Qu'est-ce que 24 000 roupies ?

Sahar resta muette, car sa mère avait raison. Elle ne pourrait pas subvenir aux besoins de toute la famille avec si peu d'argents.

— Que suggères-tu que je fasse ? Je ne peux rien faire d'autre que des heures supplémentaires.

— Ton père et moi pensons qu'une union entre toi et Adil pourrait changer la situation financière de notre famille. Vous vous entendez très bien tous les deux.

Sahar se leva brusquement, les yeux écarquillés de surprise et de colère. Comment sa mère pouvait-elle même envisager une telle idée ? Elle aimait Adil, son cousin, mais en tant que membre de sa famille, pas en tant qu'époux potentiel. 

Elle avait toujours rêvé d'une vie indépendante, de poursuivre sa carrière d'infirmière et de s'accomplir en tant que femme. Son esprit s'embrouilla alors qu'elle essaya de trouver les mots justes pour répondre à sa mère. Tout en sachant que la situation financière de leur famille était préoccupante, elle ne pouvait accepter de sacrifier sa liberté et son bonheur pour une solution aussi radicale.

— Je refuse, murmura-t-elle, la voix tremblante. Je refuse de me marier par convenance, peu importe la situation financière. Je veux poursuivre mes rêves et vivre ma vie selon mes propres termes.

Sa mère la regarda avec tristesse, mais également avec une pointe de compréhension dans les yeux. Elle inspira profondément et s'approcha de Sahar, posant une main réconfortante sur son épaule.

 — Je comprends que tu sois effrayée, ma chérie. Mais nous devons faire des choix difficiles parfois pour le bien de la famille. Ton père et moi voulons simplement assurer un meilleur avenir pour tous.

 Sahar se détourna, décidée à ne pas laisser sa mère la convaincre. Elle savait au fond d'elle-même qu'elle devait prendre le contrôle de sa propre destinée, même si cela signifiait devoir affronter l'adversité.

Les paroles de sa mère résonnaient dans son esprit telle une tragédie inéluctable. Son cœur se serrait douloureusement, réalisant que sa liberté était en train de lui être arrachée. Elle ne pouvait pas concevoir une vie sans amour, sans passion, enfermée dans les limites d'un mariage arrangé.

 Adil, son cousin, était certes un homme bon et respectueux, mais jamais Sahar n'avait envisagé une union avec lui. Ils se connaissaient depuis l'enfance, mais leurs chemins s'étaient séparés au fil des années. Sahar s'était construit une vie, des aspirations, des rêves qui ne s'alignaient en rien avec les traditions imposées par sa famille. 

Le poids des responsabilités familiales pesait sur elle, comme une chaîne lourde et oppressante. Mais Sahar refusait catégoriquement d'accepter un destin qu'elle n'avait pas choisi. Elle ne pouvait se résoudre à sacrifier son propre bonheur pour sauver les apparences ou soulager les difficultés financières de sa famille.

— Je suis navrée, maman, mais je ne peux pas faire ce que tu me demandes. Je ne peux pas me résoudre à me marier contre ma volonté. Je vais trouver un moyen de contribuer financièrement, mais je refuse de sacrifier ma vie et mon bonheur.

Les mots étaient lâchés, comme une déclaration de guerre contre les traditions ancestrales et les attentes oppressantes de sa famille. Sahar pouvait sentir le choc s'emparer de sa mère qui restait figée devant cette rébellion inattendue. 

La maison semblait s'être emplie d'un silence lourd de conséquences. Le regard de sa mère passa de l'incompréhension à la colère, puis finalement à une tristesse profonde.

— Sahar, tu ne comprends pas... Nous cherchons juste une solution pour sortir de cette misère, pour donner à notre famille un avenir meilleur, murmura sa mère, les larmes aux yeux.

— Je sais que vous vous inquiétez pour notre avenir, maman, mais je ne peux pas vivre une vie qui n'est pas la mienne. Je refuse d'être une victime des circonstances. Je veux construire ma propre destinée, même si cela signifie vivre dans la pauvreté.

Les mots étaient durs, mais prononcés avec amour. Sahar comprenait les sacrifices que sa famille avait déjà faits, mais elle refusait de se sacrifier elle-même. Elle avait une conviction profonde que la vie lui réservait quelque chose de plus grand, quelque chose qui valait la peine de lutter.

— Tu ne te rends pas compte de l'opportunité que tu rejettes, Sahar. Tu pourrais avoir une vie confortable, sans soucis financiers, si seulement tu te conformais à la volonté de la famille, insista sa mère d'une voix frissonnante d'émotion, alors qu'elle quittait la pièce.

Les larmes commencèrent à perler aux coins des yeux de la jeune fille pendant qu'elle se dirigeait vers la fenêtre. Elle contempla le paysage de Mumbai qui s'étendait devant elle, reflétant son propre dilemme intérieur.

Sahar se retourna lentement, son regard déterminé, mais empli de chagrin. Elle se perdit dans les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit. Les paroles de sa mère résonnaient en elle, faisant écho à ses propres doutes et à ses peurs les plus profondes. 

Elle avait été témoin de la difficulté de la vie dans les ruelles étroites et surpeuplées de Mumbai. Elle avait grandi avec le poids des responsabilités familiales et les rêves brisés de ceux qui l'entouraient. 

Mais, quelque chose en elle refusait de s'enfoncer dans un destin pré-écrit, dicté par la pauvreté et la tradition.

𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧𝗜𝗘𝗥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant