Bonjour les filles !
Comment allez-vous ?
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Bonne lecture et bonne semaine !
Sahar s'enferma dans sa chambre, furieuse d'avoir été dans l'obligation de renoncer à sa passion pour se plier aux traditions. Elle pensait que la seule chose capable de la consoler sur le moment, c'était de mettre le feu au monde entier et de flamber avec lui.
Le cœur battant à tout rompre, Sahar se sentit submergée par une montagne d'émotions contradictoires. D'un côté, la colère bouillonnait en elle, prête à tout faire exploser sur son passage. De l'autre, la tristesse et le désespoir la tenaillaient, la laissant vulnérable face à un destin qui lui semblait cruel et injuste.
Impuissante devant ce destin qui lui avait été imposé, le désespoir s'empara d'elle. Ses mains tremblaient de rage contenue, tandis que des larmes brûlantes roulaient sur ses joues. Le poids de la tradition pesait lourdement sur ses épaules, l'empêchant de vivre sa vie selon ses propres convictions.
Tandis qu'elle s'efforçait de retenir ses larmes, elle entendit la voix de sa mère crier son prénom.
— Sahar ne m'as-tu pas entendu t'appeler ? Cria-t-elle à nouveau.
Sahar se redressa brusquement, sa mère venait de l'interrompre dans un état de désarroi qu'elle désirait garder secret. Elle essuya rapidement ses larmes, tentant en vain de masquer son chagrin sous un masque d'indifférence.
Arrivée dans le salon, dans son empressement, son sari s'emmêla à l'un des idoles qui était vénéré dans la maison. Alors que Sahar tentait en vain de se débarrasser de l'idole qui entravait son sari, son père entra dans le salon, le regard grave et sévère. Ses yeux remplis de colères la fixèrent avec désapprobation, son front se plissant d'exaspération à la vue de sa fille en train de toucher le dieu de leur religion.
Sahar sentit sa gorge se nouer d'appréhension, sachant pertinemment quel châtiment attendait ceux qui transgressaient les lois sacrées de leur communauté. Sans un mot, son père s'approcha d'elle d'un pas déterminé.
— Comment oses-tu, Sahar ? gronda-t-il d'une voix cinglante. Tu souilles nos traditions, tu blasphèmes contre nos dieux !
— Mon... Sari, bégaya-t-elle avant de sentir sa joue brûlée par la gifle que venait de lui donner son père.
La jeune fille sentit son cœur se serrer douloureusement. Mais devant l'autorité implacable de son père, elle baissa les yeux, incapable de soutenir son regard courroucé.
— Ne sais-tu pas qu'une femme n'a pas le droit de toucher nos dieux ? Repris son père en saisissant un câble électrique qui trainait sur le canapé.
Sahar se mit à trembler de frayeur, mais malgré la peur visible dans son regard, cela ne freina pas son père dans cet élan de fureur. Elle sentit son souffle se couper alors que son père s'avançait vers elle, le câble électrique à la main. Les larmes perlèrent sur ses joues tandis qu'elle comprenait l'ampleur de la punition qui l'attendait.
Tandis que le câble électrique fouettait l'air, Sahar ferma les yeux, se préparant au châtiment qui allait s'abattre sur elle. Les éclats de douleur la transperçaient alors que chaque coup la marquait physiquement et psychologiquement.
Le choc de la décharge la fit vaciller, sa peau brûlant sous l'intensité de la punition qui lui était infligée. Sahar tenta de retenir un cri, mais la douleur était trop vive, trop insoutenable. Son père, obnubilé par sa vision rigide de la religion, ne pouvait tolérer la transgression de sa fille.
— Tu es une pécheresse, prononça-t-il en l'assaillant de coups. Tu n'as pas le droit de toucher nos dieux et de t'approcher d'eux comme tu as eu l'audace de le faire.
Sahar, sous les coups virulents de son père, sentit la douleur lui lacérer le corps et l'âme. Chaque coup était comme un coup de poignard dans son cœur, chaque insulte proférée résonnait comme une condamnation à mort. Les larmes roulaient silencieusement le long de ses joues, mêlant la peur à la tristesse, l'incompréhension à la souffrance.
Son père, aveuglé, ne semblait pas percevoir la détresse de sa fille. Il la frappait sans relâche, comme si chaque coup pouvait effacer cette faute impardonnable à ses yeux. Sahar aurait voulu crier, se débattre, lui demander grâce, mais la terreur l'avait paralysée. Le câble électrique sifflait dans l'air à chaque impact, laissant des marques rouges sur la peau fragile de la jeune fille.
Après de longues minutes qui paraissaient interminables, son père finit par déposer le câble électrique, essoufflé par sa propre violence et satisfait d'avoir infligé une punition à sa fille rebelle. Sahar resta là, recroquevillée sur elle-même, le visage marqué par les marques rouges de la punition infligée.
Elle savait que désormais, elle serait bannie de sa famille, rejetée par sa communauté pour avoir trahi les lois sacrées. Son esprit tourbillonnait dans un mélange de terreur et de confusion, cherchant désespérément à comprendre comment une simple maladresse avait pu se transformer en une tragédie si déchirante.
Le silence emplit le salon, seuls les cris déchirants de Sahar résonnaient dans la maison à présent empreinte de malheur. Son regard se perdit dans le vide, tandis que les larmes continuaient de couler, silencieuses.
— Relève-toi, ordonna le père de la jeune fille qui peinait à se mettre debout.
Il la saisit par le bras et commença à l'entraîner vers sa chambre. Sahar le suivait péniblement dans les escaliers, mais n'avait guère le choix d'obéir. Sauf si elle souhaitait subir une nouvelle vague de violence.
— Je suis désolée, papa... Pardonne-moi... sanglotait Sahar tandis que son père la traînait impitoyablement vers sa chambre, son cœur meurtri de douleur et de honte. Sa voix était entrecoupée de sanglots, suppliant désespérément pour la clémence de son père, pour un peu de pitié dans ses yeux durs et impitoyables.
Une fois arrivée dans sa chambre, il la jeta violemment sur le sol.
— Tais-toi ! Tu dois comprendre que nos traditions et nos croyances, ne doivent jamais être bafouées.
Sahar acquiesça faiblement, la peur et la douleur la paralysant, l'empêchant de répondre ou de protester.
Son père brandit le câble à nouveau. Sa colère n'était visiblement pas apaisée.
Les coups se firent alors plus violents, plus dévastateurs, martelant le corps fragile de Sahar, faisant éclater des éclats de douleur dans son être meurtri. Elle criait, suppliait, pleurait, mais les coups ne cessaient pas, laissant des marques profondes et indélébiles sur sa peau meurtrie. Et dans ce tourbillon de souffrance, de désespoir et de terreur, Sahar ne sût plus où trouver refuge, où trouver une échappatoire à cette tragédie qui s'abattait sur elle avec une brutalité implacable.
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𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧𝗜𝗘𝗥
Spiritual𝓡𝒐𝒎𝒂𝒏𝒄𝒆 𝑪𝒉𝒓𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 | (𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔) Suivez les pas de Sahar, dont la foi est mise à rude épreuve, dans un monde où les préceptes traditionnels dictent la conduite et la réalité peut se montrer d'une violence implacable. Néanmoin...