Chapitre 28

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Le soleil d'Al-Hazar brûlait avec une intensité impitoyable, transformant les rues modernes et les gratte-ciels étincelants en fournaises. La canicule frappait le pays avec une brutalité sans précédent, et les hôpitaux se retrouvaient débordés par le nombre croissant de patients souffrant de coups de chaleur et de déshydratation.

Vêtue d'une robe légère et d'un voile pour se protéger des rayons implacables du soleil, Sahar se dirigea résolument vers le palais royal. Bien qu'elle soit encore étrangère à ce pays moderne et aux coutumes d'Al-Hazar, son cœur était empli de compassion et de détermination à aider ceux qui en avaient besoin.

Arrivée devant la porte imposante du bureau du roi, elle prit une profonde inspiration, son cœur battant plus vite à chaque pas. Elle frappa doucement, puis entra après avoir entendu la voix grave d'Édrei lui donner la permission d'entrer.

Le roi était assis à son bureau, plongé dans des documents, mais il leva immédiatement les yeux en la voyant entrer. Ses cheveux noirs, légèrement ondulés, encadraient son visage aux traits bien définis. Ses yeux bleus, aussi profonds que l'océan, se fixèrent sur elle avec une attention bienveillante.

— Mademoiselle Jain, que puis-je faire pour vous? demanda-t-il, se levant pour venir à sa rencontre.

— Majesté, commença-t-elle, inclinant légèrement la tête en signe de respect. Je viens vous demander une faveur. La canicule fait des ravages parmi le peuple. L'hôpital royal est débordé, les patients affluent en masse, et le personnel médical est submergé. J'aimerais offrir mon aide en tant qu'infirmière.

Le roi fronça les sourcils, son regard sérieux et préoccupé.

— Sahar, je sais que votre cœur est grand et généreux, mais vous avez besoin de repos.

Vous devez vous ménager. Je crains que cette charge soit trop lourde pour vous en ce moment.

— Vous parlez comme si j'étais encore malade. . .

— Ce n'est pas mon intention, corrigea-t-il.

— J'ai été bénie par une seconde chance, et je veux la mettre à profit pour sauver des vies. S'il vous plaît, laissez-moi aider.

— Vous êtes certaine de vouloir vous impliquer ainsi?

Elle hocha la tête avec détermination.

— Oui, je ne peux pas rester les bras croisés alors que tant de personnes souffrent. J'ai les compétences nécessaires, et je veux les utiliser pour aider les autres.

— Vous pouvez aller vous préparer, je ferai le nécessaire. Mais promettez-moi de prendre soin de vous, et de ne pas vous épuiser au-delà de vos forces.

Elle acquiesça en esquissant un sourire victorieux.

— Merci du fond du cœur.

— C'est moi qui vous remercie, mademoiselle Jain.

Sahar quitta le bureau du roi avec une nouvelle détermination. Les températures atteignaient des sommets sans précédent, et l'hôpital royal avait besoin de toute l'aide possible.

Dehors, la chaleur était presque insupportable. Les routes modernes d'Al-Hazar étaient quasiment désertes, la plupart des habitants préférant rester à l'abri. Sahar monta dans une voiture qui l'attendait, envoyée par le roi pour la conduire à l'hôpital.

À son arrivée à l'hôpital royal, l'agitation était palpable. Les couloirs étaient remplis de patients et de familles inquiètes. Les ventilateurs tournaient à plein régime, mais ils ne suffisaient pas à contrer la chaleur accablante. Le personnel médical courait d'un bout à l'autre, essayant de répondre à toutes les urgences.

𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧𝗜𝗘𝗥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant