Chapitre 13

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Bonsoir les filles ! 

Veuillez m'excuser pour cette longue absence. Je devais terminer mes examens. J'ai également pris un temps de repos avant de commencer d'autres révisions pour autre chose.

J'espère que ce chapitre vous trouvera en bonne santé physique, mentale et spirituelle.

Bonne lecture !


« Je suis Jésus, je suis Dieu » était tout ce qui retentissait dans la tête de Sahar, tandis qu'elle reprenait conscience, complètement désorientée.

Elle était sur le point de se mettre debout afin de pouvoir mieux voir le lieu dans lequel elle se trouvait, lorsqu'une pression s'exerça sur son épaule pour la clouer à nouveau au sol. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle était entourée de partout et que des armes étaient braquées sur elle.

Où avait-elle bien pu se rendre ?

Sahar sentit son cœur battre violemment dans sa poitrine, alors qu'elle tentait de calmer sa respiration.

Soudain, un homme fit irruption devant elle, il était vêtu différemment des hommes qui pointaient leurs armes sur elle. Il était paré d'une tunique azuréenne richement brodée de fils d'or et décorée de motifs.

Sahar leva lentement les yeux pour le fixer :

C'était un homme imposant, à l'allure sévère, qui la toisait avec méfiance. Elle sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine alors qu'elle se demandait ce qui allait lui arriver.

— Qui es-tu, étrangère, et d'où viens-tu ? Que viens-tu faire en Al-hazar? L'interrogea ce dernier d'une voix tonitruante et impérieuse, ses yeux perçants fixés sur Sahar. Elle réalisa qu'elle ne se trouvait pas dans un simple désert, mais bel et bien au cœur du royaume d'Al-hazar, une contrée mystérieuse et pleine de secrets.

La jeune femme, paralysée par la peur, ne parvint pas à s'exprimer. Les mots restèrent bloqués dans sa gorge. Elle se sentait piégée, seule et vulnérable au milieu de ces hommes armés qui la dévisageaient avec méfiance.

Sahar sentit une peur glaciale l'envahir alors qu'elle tentait de rassembler ses souvenirs. Comment avait-elle atterri dans cet endroit inhospitalier, loin de sa terre natale ? Pourquoi cet homme la considérait-il déjà comme une intruse, une ennemie à abattre ?

— Parle ! Tempêta l'homme à nouveau, mais cette fois en pointant une arme sur la tête de la jeune femme, exigeant des réponses immédiates. Son regard impitoyable la fixait sans la moindre trace d'émotion.

Ses pensées se bousculaient, cherchant désespérément une explication à ce cauchemar. Pourtant, Sahar restait muette, pétrifiée par la peur et l'incompréhension.

Sahar sentit une larme couler le long de sa joue. Elle se remémora la douce chaleur de l'Inde, ses couleurs vibrantes et ses parfums envoûtants. Comment avait-elle pu se retrouver si loin de chez elle, dans ce pays étranger et menaçant ? Soudainement, ce mariage arrangé ne sembla pas si terrible que cela.

L'angoisse la saisit et elle fut submergée par la peur. Elle savait qu'elle devait trouver le courage de parler, de se défendre, mais ses mots semblaient se figer dans sa gorge. Comment allait-elle pouvoir s'en sortir ? Quel était son destin dans ce pays inconnu et hostile ?

La chaleur étouffante du désert semblait étouffer Sahar, alors qu'elle se débattait pour maintenir sa conscience à flot. Les paroles de l'individu se mêlaient au son du vent qui sifflait dans les dunes, créant un formidable tourbillon de confusion dans l'esprit de la jeune femme. Son sari collait à sa peau moite, son souffle ahanant se mêlant à la poussière qui voletait autour d'elle.

𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧𝗜𝗘𝗥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant