Chapitre 47

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Salut les filles!

Je suis de retour, et je tenais à vous remercier pour votre patience et vos messages qui m'ont réchauffé le cœur. Je vais beaucoup mieux et je suis plus motivée que jamais à vous retrouver pour la suite de cette histoire ! 🌸

Merci pour votre soutien , ça me touche énormément. J'ai également ajouté une photo pour que vous puissiez voir comment j'imagine  le royaume d'Al-Hazar. Qu'en pensez-vous?

À très vite pour la suite !

Bonne lecture!


Les premières lueurs de l'aube s'insinuaient timidement à travers les voiles légers des rideaux, déposant des éclats dorés sur le bois sombre et poli de la coiffeuse de Sahar. Elle s'assit lentement, les mains posées devant elle, et se contempla dans le miroir. Quelques semaines seulement avaient passé depuis le jour où elle avait été plongée dans les eaux du baptême, et pourtant, ce souvenir semblait aussi vivace que l'aube de ce jour naissant.

Son regard se perdit, flottant entre passé et présent, et elle sentait les lourds fardeaux de son passé se délier peu à peu, laissant place à une sérénité nouvelle, comme un voile de lumière venu apaiser ses tourments. Elle revoyait les visages de ses parents, se remémorait ces années passées à rechercher leur approbation, espérant un « je t'aime » qu'elle savait, au fond d'elle, ne jamais venir. Tant de luttes, tant d'efforts, tant de larmes versées en vain. . . Mais il y avait quelqu'un d'autre, quelqu'un qui l'attendait depuis toujours, les bras ouverts, prêt à l'accueillir avec un amour inconditionnel, un amour qui ne dépendait ni de ses réussites ni de ses échecs, ni même de son propre mérite.

Cet amour, celui de Jésus, dépassait tout ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle n'aurait jamais pu le comprendre pleinement, et cependant elle ne pouvait l'ignorer.

Il l'avait trouvée, réchauffée, comblée.

Cet amour qui la regardait avec une tendresse infinie, ce regard divin, était la réponse à toutes les questions qui hantaient son âme, aux doutes qui étreignaient son cœur. Dans son reflet, elle voyait désormais une femme libérée de ses anciens attachements, prête à offrir son cœur à l'unique amour véritable. Elle comprenait enfin que ni l'approbation de ses parents ni la reconnaissance professionnelle ne pourraient combler ce vide profond ; elle avait fait de ces poursuites des idoles, alors que seul Jésus pouvait vraiment la combler.

Un sourire timide, presque hésitant, éclaira son visage tandis qu'elle essuyait une larme douce-amère qui avait glissé le long de sa joue. Ce matin était différent. Il était rempli d'une étrange exaltation, un mélange de joie et de nervosité qui la faisait vibrer d'une excitation nouvelle.

Une invitation d'Édrei lui était parvenue la veille. Son cœur s'était mis à battre plus fort dès qu'elle avait vu le sceau royal ornant l'enveloppe. L'invitation n'avait pas précisé le motif exact de la convocation, mais elle pressentait que quelque chose d'important se tramait, quelque chose qui pourrait sceller leur relation de manière encore plus profonde et définitive.

Perdue dans ses pensées, Sahar fut ramenée à la réalité par l'arrivée de Mééra. Elle leva les yeux et découvrit son amie dans l'encadrement de la porte, les bras chargés de tissus aux couleurs chatoyantes, de bijoux scintillants et d'accessoires fins. Un sourire espiègle, presque complice, illuminait son visage, comme si elle devinait l'importance de ce jour.

— Tu t'es vraiment réveillée tôt. remarqua Sahar, sourire aux lèvres.

— Je t'avais dit que je t'aiderais à te préparer. répliqua Mééra en s'approchant avec douceur.

𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗢𝗧𝗜𝗘𝗥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant