Aisha : Amatullah

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PDV AISHA.

Cela doit faire maintenant 1h que je suis dehors dans le jardin entrain de fixer le paysage...vous dire que j'admire le paysage serait vous mentir car à vrai dire je suis perdue dans mes pensées.

J'ai cesser de pleurer car cela ne sert à rien de pleurer autant, Alhamdoulillah j'ai pleurer un bon coup et maintenant sa va mieux.

Mon visage est collant et je peux sentir des larmes sèches sur mes deux joues. J'aimerai tellement discuter avec Allah en ce moment même...

Conscience : Qu'est ce qui t'en empêche ?

C vrai sa, qu'est ce qui m'empêche de converser avec Lui ? Rien n'y personne.

Moi- Ya rabbi, tu sais c la première fois que j'ai eu une peine de cœur. J'entendais souvent les jeunes filles de mon village dire "mon petit copain m'a quitter, il ne veux plus de moi" "mon petit copain à quitter le pays" "mon petit copain ne veux plus de moi..." etc. Plein de chose de ce genre. Mais moi ce n'est pas mon petit copain que je vais quitter mais bien mon mari. Sa me fais tellement mal...*Dis-je en faisant une mine bizarre* jamais au grand jamais je n'ai ressenti une telle douleur dans ma poitrine. Jamais je n'ai autant pleurer, est ce normal même ? J'ai tout essayer Allah, je te le jure j'ai tout essayer mais...mais je penses que la meilleure des choses et de nous séparé. Le divorce annule les multiples avantages du mariage comme la procréation, le fait d’avoir des enfants et d’augmenter le nombre des musulmans.Le divorce est la séparation après la bonne entente heureuse, la tristesse après la joie et le désespoir après les grands projets. Je sais que le divorce et l'une des choses que tu déteste le plus mais qui est tout de même permise...je sais qu'en tant que femme j'aurais dû essayer de discuter un peu plus avec mon mari pour essayer de trouver une solution et je sais que mon excuse ne vas pas te plaire Ya Allah, mais je suis fatiguée...Astaghfiroullah je suis dsl de le dire mais je le penses réellement. Je sais que je parle sur l'instant et que je ne fais pas attention au futur mais j'ai cesser de penser au futur au moment même où j'avais entendu tout cela de sa bouche dans cette chambre. J'ai cesser de nous voir à deux dans ce futur là mais je dois tout de même t'avouer que j'ai toutefois du mal à me voir seule également mais si telle et ma destinée alors qu'il en soit ainsi Ya Allah, tu sais toi ce qui est bon pour nous et mauvais. Si ce mariage n'est donc pas un kheir alors éloigne moi de ce mariage, et si au contraire c un kheir alors rapproche moi de mon mariage. Tant de fois j'ai essayer de faire en sorte que mon mariage soit stable mais ce qui devait arriver, arriva. Abdoul Haqq à bien dit de lui même que ce mariage lui rendais malheureux et certes un mariage malheureux n'apporte aucun bonheur. Ô toi l'Omnisciant tu dois sûrement savoir pourquoi je l'appelle par son deuxième prénom "dis je avec un petit sourire triste" car quand je suis en colère ou même triste je ne peux m'empêcher d'appeler la personne par son autre prénom et cela depuis que je suis toute petite. Quand la personne n'a pas de deuxième prénom alors je l'appelle ma sœur ou mon frère mais pas par son prénom. C une petit habitude que j'ai prise, mais parfois j'appelle la personne par son deuxième prénom quand j'ai envie de changer un peu. Je suis entrain de me perdre dans la discussion...mais je ne sais pas quoi rajouter d'autre je penses avoir tout dis. Je te confis ma destinée et les laisses entre tes mains, toi seul connais mon avenir et ce qu'il y a de meilleur pour moi. Je le confie à toi Ô Seigneur de l'univers. Ah oui ! Une dernière chose, protège Abdoul haqq الله, protège le de tout mal se trouvant autour de lui au dessus de lui en dessous de lui et apaise son cœur.

Que sa fais du bien de parler ainsi, je me sens mieux et beaucoup sereine me disant que mon seigneur trouvera une solution à tous ses problèmes...

Moi- *Je joignent mes mains* Allahouma amin, Ya rabbi alamin.

Je place ma confiance en Allah comme d'habitude. Je le laisse gérer tout car c Lui l'Omnisciant. Il connaît notre passé, notre présent ainsi que notre futur.